Dans ce documentaire bouleversant, la réalisatrice brosse le portrait de sa mère, l’actrice palestinienne Hiam Abbass, et de toute une lignée de femmes, dont les histoires ont été tues.
Les films « Take my breath », de la réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh, et « The Needle », d’Abdelhamid Bouchnak, explorent la question de l’intersexualité, un sujet encore méconnu. Et tabou.
Le film du Ghanéen Blitz Bazawule, inspiré du livre d’Alice Walker, était très attendu. Mais, si les acteurs sont remarquables, le choix d’en faire une comédie musicale nous a laissés dubitatifs.
Le comédien américain a avoué son admiration pour Mamadou Safaiou Barry, un Guinéen ayant parcouru 4 000 kilomètres à vélo afin d’intégrer l’université Al-Azhar, en Égypte.
Sur Internet, des groupes d’extrême droite s’attaquent, en raids organisés, à des films qui ne reflètent pas leur idéologie. Que faire face à cette « liberté d’expression » ?
Le long-métrage de Maryam Touzani, qui aborde le sujet de l’homosexualité, a passé le cap des 500 000 entrées dans le monde. Ce qui en fait le plus gros succès du cinéma marocain à l’étranger.
Avec ce long-métrage, l’acteur remarqué chez François Ozon et Abdellatif Kechiche passe pour la seconde fois derrière la caméra et raconte avec brio le traumatisme que représente la mort d’une mère.
Après « Les Misérables », le réalisateur tourne une nouvelle fois dans les grands ensembles des banlieues françaises et filme le mal-logement des années 2000. Il s’implique aussi sur le continent, grâce à son École Kourtrajmé.
Le Belgo-Congolais dévoile un premier film à l’image de ses albums, entre abstraction et contemplation. Cette œuvre globale, qui s’accompagne de la sortie de quatre albums, représentera la Belgique aux Oscars.
Polémique en Tunisie, alors que l’acteur africain-américain de 68 ans est pressenti pour incarner le général carthaginois dans une production de la plateforme californienne Netflix.
Avec « Nous, étudiants ! » le jeune réalisateur dépeint les galères d’une bande d’amis, étudiants à l’université de Bangui, et écorne sérieusement l’image de l’institution, pièce maîtresse de l’éducation du pays. Un point de vue que les représentants du gouvernement n’ont visiblement pas apprécié.
Pour réaliser « Avant que les flammes ne s’éteignent », l’ancien journaliste Mehdi Fikri s’est inspiré des tragiques histoires d’Adama Traoré, Lamine Dieng, Ali Ziri, Amine Bentounsi…
Avec « Better », le jeune réalisateur documente à ras de bitume la trajectoire du premier skateur pro africain et peint le portrait d’une communauté soudée, de Rabat à Barcelone en passant par Perpignan. Tout en heelflips, half-cabs, kickflips et nollie backsides.
Le réalisateur soudanais revient sur le passé douloureux de son pays, divisé par une longue guerre opposant le Nord et le Sud. Un film qui questionne le racisme tacitement ancré dans ce pays en pleine mutation.
La réalisatrice d’origine tunisienne propose, avec « (A)nnées en parenthèses 2020 2022 », un film expérimental sur les années de confinement et la manière dont les régimes politiques en ont tiré parti.
Sobre et subtile, l’actrice d’origine algérienne et tunisienne crève l’écran dans le dernier film d’Iris Kaltenbäck, où elle incarne une sage-femme en mal d’amour. Entretien.
Avec son film documentaire, la réalisatrice Mila Turajlić exhume des images de propagande pro FLN tournées en Algérie par Stevan Labudović, le cameraman attitré du maréchal Tito. Un document exceptionnel.
Le festival, axé sur les courts-métrages, s’est ouvert samedi 23 septembre, après trois ans d’absence en raison de l’épidémie de Covid-19. Durant six jours, les films de réalisateurs de 15 nationalités différentes seront projetés lors de ce rendez-vous.
Ce 20 septembre est rediffusé en salle le documentaire de Yolande Zauberman sorti en 1989. Un éloge de l’amour face au racisme qui n’a rien perdu de sa validité.
À la croisée de la satire sociale et du western, « Déserts », le nouveau film du réalisateur marocain présenté au dernier festival de Cannes, résonne tragiquement avec l’actualité du pays, récemment frappé par un tremblement de terre qui a fait plus de 2 500 morts
Avec « Alam » (« Le Drapeau »), Firas Khoury réalise à la fois un premier long-métrage politique sur la difficile affirmation de soi quand on est Palestinien en Israël et une comédie douce-amère sur une adolescence aux élans entravés. Un film tendre et militant.
Cette artiste aux multiples talents a rencontré le succès en incarnant Aïcha dans la fameuse série « Lalla Fatima ». À l’affiche des films « Citoyens d’honneur » et « Jouj », elle continue de produire et d’exposer ses oeuvres, animée par le besoin de créer. Rencontre chez elle, à Tanger.
Ce documentaire diffusé sur la chaîne marocaine 2M, réalisé par Nour-Eddine Lakhmari et produit par Ali’n Productions, nous plonge dans l’histoire de cette ville mal-aimée, dont on découvre la richesse préhistorique et l’importance stratégique millénaire.
Le triomphe du film « Spider-Man : Across the Spider-Verse » et de son personnage principal Miles Morales confirme que les super-héros africains-américains ne sont pas des phénomènes purement communautaires.
Sans nostalgie et en montrant un contexte socio-historique lourd, le réalisateur Robin Campillo raconte quelle était la vie sur la Grande Île dans les années 1970.
La réalisatrice camerounaise signe « Mambar Pierrette », l’histoire d’une couturière et mère de famille isolée dans un quartier sensible de Douala. Un très beau film, présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes, sur la condition des femmes précaires dans une société camerounaise en crise.
Des pionniers du genre, honorés sur la Croisette, à la nouvelle génération… Pour sa 76e édition, le festival de Cannes a mis ses pendules à l’heure africaine.