Avec « Nous, étudiants ! » le jeune réalisateur dépeint les galères d’une bande d’amis, étudiants à l’université de Bangui, et écorne sérieusement l’image de l’institution, pièce maîtresse de l’éducation du pays. Un point de vue que les représentants du gouvernement n’ont visiblement pas apprécié.
Pour réaliser « Avant que les flammes ne s’éteignent », l’ancien journaliste Mehdi Fikri s’est inspiré des tragiques histoires d’Adama Traoré, Lamine Dieng, Ali Ziri, Amine Bentounsi…
Avec « Better », le jeune réalisateur documente à ras de bitume la trajectoire du premier skateur pro africain et peint le portrait d’une communauté soudée, de Rabat à Barcelone en passant par Perpignan. Tout en heelflips, half-cabs, kickflips et nollie backsides.
Le réalisateur soudanais revient sur le passé douloureux de son pays, divisé par une longue guerre opposant le Nord et le Sud. Un film qui questionne le racisme tacitement ancré dans ce pays en pleine mutation.
La réalisatrice d’origine tunisienne propose, avec « (A)nnées en parenthèses 2020 2022 », un film expérimental sur les années de confinement et la manière dont les régimes politiques en ont tiré parti.
Sobre et subtile, l’actrice d’origine algérienne et tunisienne crève l’écran dans le dernier film d’Iris Kaltenbäck, où elle incarne une sage-femme en mal d’amour. Entretien.
Avec son film documentaire, la réalisatrice Mila Turajlić exhume des images de propagande pro FLN tournées en Algérie par Stevan Labudović, le cameraman attitré du maréchal Tito. Un document exceptionnel.
Le festival, axé sur les courts-métrages, s’est ouvert samedi 23 septembre, après trois ans d’absence en raison de l’épidémie de Covid-19. Durant six jours, les films de réalisateurs de 15 nationalités différentes seront projetés lors de ce rendez-vous.
Ce 20 septembre est rediffusé en salle le documentaire de Yolande Zauberman sorti en 1989. Un éloge de l’amour face au racisme qui n’a rien perdu de sa validité.
À la croisée de la satire sociale et du western, « Déserts », le nouveau film du réalisateur marocain présenté au dernier festival de Cannes, résonne tragiquement avec l’actualité du pays, récemment frappé par un tremblement de terre qui a fait plus de 2 500 morts
Avec « Alam » (« Le Drapeau »), Firas Khoury réalise à la fois un premier long-métrage politique sur la difficile affirmation de soi quand on est Palestinien en Israël et une comédie douce-amère sur une adolescence aux élans entravés. Un film tendre et militant.
Cette artiste aux multiples talents a rencontré le succès en incarnant Aïcha dans la fameuse série « Lalla Fatima ». À l’affiche des films « Citoyens d’honneur » et « Jouj », elle continue de produire et d’exposer ses oeuvres, animée par le besoin de créer. Rencontre chez elle, à Tanger.
Ce documentaire diffusé sur la chaîne marocaine 2M, réalisé par Nour-Eddine Lakhmari et produit par Ali’n Productions, nous plonge dans l’histoire de cette ville mal-aimée, dont on découvre la richesse préhistorique et l’importance stratégique millénaire.
Le triomphe du film « Spider-Man : Across the Spider-Verse » et de son personnage principal Miles Morales confirme que les super-héros africains-américains ne sont pas des phénomènes purement communautaires.
Sans nostalgie et en montrant un contexte socio-historique lourd, le réalisateur Robin Campillo raconte quelle était la vie sur la Grande Île dans les années 1970.
La réalisatrice camerounaise signe « Mambar Pierrette », l’histoire d’une couturière et mère de famille isolée dans un quartier sensible de Douala. Un très beau film, présenté à la Quinzaine des cinéastes à Cannes, sur la condition des femmes précaires dans une société camerounaise en crise.
Des pionniers du genre, honorés sur la Croisette, à la nouvelle génération… Pour sa 76e édition, le festival de Cannes a mis ses pendules à l’heure africaine.
Présenté hors compétition, le premier film du Franco-Algérien Élias Belkeddar suit les pérégrinations de deux bandits français en Algérie. Un exil sous forme d’errance délirante.
Pour « Chronique des années de braise », le réalisateur algérien obtenait la récompense suprême du Festival de Cannes. Le Tunisien Férid Boughedir, lui-même cinéaste, s’en réjouissait, à l’époque, dans JA.
L’acteur français révélé dans « Les Misérables » de Ladj Ly multiplie les projets. À l’affiche de cinq films et de deux séries cette année, il est sur orbite dans « La Gravité » de Cédric Ido, un film de genre brillant.
Un nouveau documentaire, diffusé ce 18 mai sur France 2, revient sur la disparition au Congo de l’animateur vedette. Une histoire trouble, qui peine, malgré les années, à trouver son épilogue.
Mehdi Hmili signe un deuxième long-métrage intense, inspiré de sa jeunesse passée dans une cité HLM de Tunis, entre précarité, rêves et désillusions. Un film en hommage aux oubliés de la révolution.
La bande-annonce du documentaire sur Cléopâtre « Queen Cleopatra », disponible sur Netflix à partir du 10 mai prochain, suscite de vives réactions. Le motif ? L’actrice choisie pour incarner la reine est noire.
Si son cru 2022 avait vu le continent sous-représenté, notamment le sud du Sahara, la Croisette met cette année à l’honneur pas moins de douze films africains.
Le rappeur d’origine congolaise vient d’achever le tournage d’une série écrite par son épouse, Wallen, tandis que le film Le Roi des ombres, dont Kaaris est la tête d’affiche, cartonne sur Netflix.
Dans son deuxième long-métrage, la réalisatrice marocaine Maryam Touzani dépeint avec tendresse et humanité un triangle amoureux sur fond d’homosexualité.
Ce premier long-métrage du réalisateur tunisien Youssef Chebbi a obtenu la plus prestigieuse des récompenses du Fespaco ce samedi 4 mars. Le film est une allégorie sur la révolution, dans un brasier où se mêlent mystique et mystère.
Discret dans la vie, le comédien illumine l’écran. Il est à l’affiche de deux films : « Pour la France », de Rachid Hami, et « Goutte d’Or », de Clément Cogitore.