La réalisatrice africaine-américaine Ava DuVernay livre le premier biopic de Martin Luther King : « Selma », un film prenant et subtil qui évite les pièges de l’hagiographie.
La 24e édition du festival de Ouagadougou a révélé un fossé croissant entre les oeuvres africaines promises à un parcours international et celles destinées à un public local.
Laëtitia Eïdo joue la résistante kabyle Fadhma N’Soumer dans le film du même nom qui a remporté samedi 7 mars l’Étalon d’argent au Fespaco, à Ouagadougou. Une belle récompense pour l’actrice franco-libanaise qui est également à l’affiche dans « Mon fils », d’Eran Riklis. Portrait.
Le Fespaco, grand festival du cinéma africain, s’est achevé samedi à Ouagadougou avec le sacre du film « Fièvres », du réalisateur marocain Hicham Ayouch, le film vedette « Timbuktu » devant se contenter de prix mineurs.
Projeté jeudi soir au Fespaco, le film « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako a reçu un franc succès après la polémique sur son éventuelle suspension pour des raisons sécuritaires.
Dans un documentaire de 52 minutes dont la diffusion en avant-première est prévue le 10 mars en Belgique, la journaliste congolaise Wendy Bashi interroge le lac Kivu, témoin séculaire de la situation sécuritaire dans la région instable des Grands Lacs. Mais pas seulement.
Après avoir été un temps menacé de déprogrammation, le film « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako sera bien diffusé au Fespaco le 6 mars. Retour sur une polémique qui a fait tanguer l’ouverture de la 24e édition du plus grand festival de cinéma du continent.
Après la tempête médiatique déclenchée par la décision des organisateurs de retirer Timbuktu de la compétition officielle de la 24e édition du Fespaco, le ministre burkinabè de la Culture a annoncé vendredi que le film serait finalement « diffusé » et maintenu en compétition officielle.
Annoncé en grande pompe, le nouveau long-métrage de Clint Eastwood, « American Sniper », relate le parcours d’un tireur d’élite de l’armée américaine connu pour ses exploits sanglants en Irak. Une vision manichéenne du monde où le « patriotisme » relègue toute autre considération au second plan.
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) ouvre ses portes le 28 février au Burkina-Faso. De nombreuses personnalités du monde de la culture sont attendues à cette biennale qui fête sa 24e édition.
Le film franco-mauritanien « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako, chronique de la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des jihadistes, a triomphé vendredi à la 40e cérémonie des César, au cours d’une soirée qui a voulu célébrer la liberté d’expression.
Nommé dans seulement deux catégories, le long-métrage réalisé par Ava DuVernay peut encore décrocher l’Oscar du meilleur film. Ce qui serait une première pour une réalisatrice africaine-américaine.
« Virunga », tourné en République démocratique du Congo (RDC), est en lice pour l’Oscar du meilleur film documentaire lors de la prestigieuse cérémonie des Oscars, dimanche 22 février à Los Angeles. Au coeur du récit : l’enquête sur la compagnie pétrolière Soco International de la journaliste française, Mélanie Gouby, qui s’est confiée à « Jeune Afrique ».
Sorti en février 1915, « The Birth of a Nation », la première grande production de Hollywood, a aujourd’hui 100 ans. Un long-métrage remarquable qui reste cependant le « film le plus raciste de l’histoire », selon les mots du « New York Post ».
Selon Sarim Fassi-Fihri, le nouveau directeur du Centre cinématographique marocain, l’indépendance artistique n’est pas menacée par le gouvernement actuel. Revue de détail de ses objectifs pour le secteur.
L’aube de la décennie noire en Algérie vue à travers les yeux de deux adolescents. Les Jours d’avant, court-métrage multirécompensé et nommé aux César 2015, sort en salle le 4 février.
Il l’a incarné à l’écran, il le raconte aujourd’hui en chanson. L’acteur et DJ britannique rend hommage au Sud-Africain dans son dernier album, Mi Mandela.
Tourmenté, l’écrivain Abdellah Taïa semble l’être autant que les personnages de son nouveau roman, une prostituée et un transsexuel exilés en France. Comme eux, il poursuit une longue quête identitaire entre les tabous de son pays d’origine et les rejets de son pays d’accueil.
Le film « Hope », de Boris Lojkine, retrace la vie de deux migrants avant leur traversée de la Méditerranée. Un film dur, sans manichéïsme ni concession, qui est aussi une belle histoire d’amour.
Malgré le changement de régime au Burkina et la menace Ebola, le prestigieux festival panafricain aura bien lieu. Avec quelques changements au programme.
Après Pokou, princesse ashanti, Afrikatoon sort un nouveau long-métrage : Soundiata Keïta, le réveil du lion. L’histoire animée, débridée et en 3D de l’empereur du Mandé.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
Eau argentée, le documentaire du Syrien Ossama Mohammed, doit beaucoup aux images tournées à Homs par sa coréalisatrice, Wiam Simav Bedirxan. Rencontre à Paris.