Chanteur engagé dans les années 1970, l’Américain Sixto Rodriguez a sorti deux albums dans l’indifférence quasi générale… Sauf en Afrique du Sud, où il est devenu sans le savoir une icône antiapartheid pour les Blancs libéraux. Le film qui retrace sa vie, signé par le réalisateur suédois d’origine algérienne, Malik Bendjelloul, a reçu l’Oscar du meilleur documentaire, le 25 février.
Le départ du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est donné ce samedi 22 février dans la capitale burkinabè. À cette 23e édition du plus grand rendez-vous du 7e art sur le continent, 20 films partent à la conquête de l’Étalon d’or de Yennega, la plus haute récompense de la compétition, décernée depuis 1969.
Le premier film saoudien est l’oeuvre… d’une femme. Il dresse avec subtilité un état des lieux de la condition féminine à travers le portrait d’une petite fille révoltée, « Wadjda ».
Dans leurs nouveaux films, « Lincoln » et « Django Unchained », les cinéastes Steven Spielberg et Quentin Tarantino évoquent tous deux la question de l’esclavage. Et s’inscrivent ainsi dans une longue tradition hollywoodienne.
Pas moins de vingt films sont en lice pour le prix Étalon du festival panafricain de cinéma et de télévision de Ougadougou, le Fespaco. Les candidats de la 23e édition, dont le coup d’envoi sera donné le 23 février dans la capitale burkinabè, seront soumis au regard d’un jury entièrement composé de femmes, une première.
Propulsé personnalité préférée des Français en détrônant Yannick Noah, l’acteur Omar Sy, César 2012 pour « Intouchables », désormais installé à Los Angeles et entré au Musée Grévin, n’en finit pas à 34 ans de conquérir les coeurs avec son sourire rayonnant et son humour inoxydable.
Le Burkinabè, Dani Kouyaté, réalise son troisième long-métrage sur l’un de ses thèmes favoris, la mémoire. Et par la même occasion rend hommage à son père, Sotigui Kouyaté.
Depuis son césar pour son rôle dans « Intouchables », Omar Sy est omniprésent dans les médias. Pourtant, alors même qu’il est en pleine promotion de son dernier film, « De l’autre côté du périh », de nombreux journaux, notamment panafricains, peinent à obtenir des interviews. François Durpaire, spécialiste de la diversité culturelle, analyse le rapport des stars de la diversité aux médias, tout en invitant à une certaine indulgence.
En pleine promotion pour son nouveau film, « De l’autre côté du périph », Omar Sy est sur tous les plateaux de télévision. Une opération de communication rondement menée en France. Mais aussi aux États-Unis, où l’acteur fait campagne pour « Intouchables » en vue des Oscars. Un film qui vient d’être nominé aux Golden Globes.
« La Pirogue » du Sénégalais Moussa Touré a remporté le Tanit d’or, récompense suprême des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), dont la 24e édition a été clôturées samedi soir à Tunis.
Les longs-métrages traitant des enfants-soldats ne sont pas légion. D’autant qu’ils ont rarement les faveurs des salles obscures et du box-office. « Rebelle », du canadien Kim Nguyen, au cinéma en France le 28 novembre, pourrait faire exception. Cette aventure humaine à travers les affres d’une rébellion d’Afrique centrale se confronte au public parisien avant de représenter le Canada aux Oscars.
Prix de la critique internationale à Cannes, « Rengaine » est le résultat de l’incroyable persévérance de son auteur, Rachid Djaïdani. Une histoire de volonté, de sueur et de talent. Beaucoup de talent.
Lundi 12 novembre, quelques centaines de migrants subsahariens ont une nouvelle fois pris d’assaut l’enclave européenne de Melilla, au nord du Maroc. Quelques jours auparavant, le festival « Cinéma et droits humains » présentait au public parisien « Ceuta, douce prison », un documentaire racontant le quotidien de milliers de migrants à Ceuta, l’autre enclave espagnole du royaume chérifien située à quelques centaines de kilomètres à l’est de Melilla. Entre un « paradis » fantasmé et un « enfer » qu’ils ont fui, ils y attendent, face à la mer, dans un immobilisme et une errance de chaque instant qui durent parfois plusieurs années.
Rangé des bagnoles, Jean Pigozzi ? On pourrait le formuler ainsi, puisque cet héritier d’Henri Théodore Pigozzi, qui fut le PDG de la marque Simca, est aujourd’hui tout sauf un industriel de l’automobile. Entretien.
Et si le futur James Bond était noir ? À peine le nouvel opus « Skyfall » sorti sur les écrans, les rumeurs sur la possibilité de voir Idris Elba incarner 007 vont bon train.
Jean-Joseph Mukendi Wa Mulumba, président du Collectif pour la défense des parties civiles au procès Chebeya, réagit au témoignage du policier congolais Paul Mwilambwe. Sur les ondes de RFI, le 17 octobre, ce dernier a de nouveau mis en cause John Numbi et la présidence de la république.
Qu’elles soient de Kinshasa, du Sud-Kivu ou de la diaspora, chefs d’entreprise, intellectuelles ou artistes, ces Congolaises sont toutes des battantes. Elles rappellent qu’outre des devoirs, la femme a, des droits.
Après « Intouchables », voilà une nouvelle histoire vraie mettant en scène un handicapé qui inspire le cinéma. Cette fois, c’est le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun qui s’intéresse à ce thème.
Grand connaisseur de la situation du cinéma sur le continent, le directeur des publications du site Africultures, Olivier Barlet, analyse l’évolution de ces dix dernières années.