« Le Repenti », du réalisateur algérien Merzak Allouache, est présenté en avant-première ce samedi 19 mai au Festival de Cannes. Le dernier Allouache est le seul film africain en lice dans la « Quinzaine des réalisateurs ».
C’est beaucoup plus que d’habitude. Six réalisateurs africains sont présents dans le sud de la France cette année pour participer au grand rendez-vous du cinéma international, le Festival de Cannes. Et l’Afrique du Nord domine, notamment grâce aux très dynamiques productions cinématographiques d’Égypte et du Maroc. Présentation du cru africain 2012 et retour en images sur 60 ans d’Afrique à Cannes.
Entouré de cinq réalisateurs venus du nord du continent, le Sénégalais Moussa Touré présente « La Pirogue », seul film subsaharien de la sélection cannoise, présenté ce dimanche 20 mai sur la croisette. Interview.
Avec Viva Riva !, le jeune réalisateur congolais Djo Tunda wa Munga signe un film noir et torride sur la capitale. Sorti en France le 18 avril, il enchante la critique.
Le continent revient en force au 65e Festival de Cannes, qui se tient du 16 au 27 mai 2012. Pas moins de trois films africains y sont présentés, dont un en compétition officielle pour la Palme d’or.
Décédée en février, la star de la pop Whitney Houston venait de tourner un dernier film. La bande-annonce a été dévoilée, la sortie est prévue en septembre. Bref, the show must go on…
Malgré la douleur, Annie Chebeya, la veuve du militant des droits de l’homme congolais assassiné, est bien décidée à poursuivre le combat. Pour elle, la justice n’a pas été rendue malgré le procès filmé par Thierry Michel. Un documentaire-témoignage qui sort le 4 avril en France, en partenariat avec Jeune Afrique.
Tombé en décrépitude, Le Normandie a rouvert en décembre. Des grands classiques aux nouveautés. Les N’Daménois redécouvrent le plaisir des salles obscures.
Première Africaine à recevoir l’ours d’argent de la meilleure actrice, à Berlin, la congolaise Rachel Mwanza avait connu jusque-là un parcours chaotique.
Pour la première fois, l’actrice Biyouna monte seule sur scène pour un one-woman-show. Malgré un texte parfois un peu facile, la « grande gueule » du cinéma algérien montre toute l’étendue de son talent grâce à un subtil mélange de sketchs, de danses et de chants.
Après deux documentaires remarqués, la réalisatrice marocaine Leïla Kilani se lance dans la fiction. Film coup-de-poing, « Sur la planche » explore la part d’ombre de Tanger et raconte le difficile combat pour survivre d’un quator de jeunes filles.
Lancées par de jeunes activistes égyptiens, deux initiatives visent à combattre la désinformation et la répression menée par le Conseil suprême des forces armées (CSFA). À l’aide de leurs caméras, ces révolutionnaires d’un nouveau genre n’ont qu’un mot d’ordre : filmer pour résister.
Certains avaient prévu sa mort, mais il est encore là. Pour la dixième fois s’est ouvert à Ouidah (Bénin) le festival international du film Quintessence, le rendez-vous des professionnels et des amateurs du cinéma africain (du 7 au 11 janvier).
Les révolutions qui ont secoué la Tunisie et l’Égypte ont attiré tous les regards occidentaux sur le monde arabe. Un intérêt bien compris et vite suivi sur le plan culturel puisque films, livres, expositions et autres dossiers consacrés aux révolutions dans les journaux n’ont cessé en 2011 de célébrer le réveil de la jeunesse arabe, parfois même avec une certaine dose d’opportunisme.
Originaires l’une d’Algérie et l’autre du Sénégal, Leïla Bekhti et Omar Sy sont les deux acteurs du moment en France. Pour eux, 2011 a été un cru historique.
Arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, droits des femmes, menace salafiste… La réalisatrice controversée Nadia el-Fani livre à jeuneafrique.com sa vision de la situation politique et sociale dans son pays.
L’indophilie plonge ses racines en plein coeur de l’Afrique, notamment au Sénégal où elle est devenue au fil des ans un véritable phénomène de société. Vue à travers le prisme du Bollywood et des séries télévisées sentimentales, la culture indienne fascine, représentant une sorte de monde parallèle et exutoire, pétri des mêmes valeurs et des mêmes interdits que nombre de société africaines. Voyage au coeur l’Indafrique.
Le Franco-Tunisien Tarak Ben Ammar a bâti un empire unique dans le monde arabe, entre films à grand spectacle et télévision. Alors que la santé financière de ses entreprises est mise en question, il lève le voile sur ses affaires.
Après Africa Paradis, le réalisateur béninois Sylvestre Amoussou propose une nouvelle parodie, « Un pas en avant, les dessous de la corruption ». Dans la ligne de mire d’un film au casting remarquable : la corruption.
Le réalisateur français Mathieu Kassovitz revient dans son nouveau film L’ordre et la morale sur le massacre de la grotte d’Ouvéa, perpétré en Nouvelle-Calédonie par l’armée française en 1988.
Le cinéaste et réalisateur américain Oliver Stone a déclaré samedi à Alger les Etats-Unis ne vivent pas en démocratie même sous Barack Obama, élu en 2008, dénonçant pèle-mêle Wall Street, le bellicisme américain et l’indifférence de ses compatriotes envers le reste du monde.
Avec son documentaire Laïcité, Inch’Allah !, la réalisatrice ouvre un difficile débat de société et suscite des réactions controversées dans la Tunisie de l’après-Ben Ali.