Dans « Vénus noire », la jeune Yahima Torres interprète le rôle de Saartjie Baartman, cette femme khoïkhoïe exhibée comme une bête de foire en Europe et morte à 45 ans après avoir sombré dans la prostitution
Le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche a choisi de montrer, au-delà de l’histoire de Saartjie Baartman, que le racisme est plus que jamais un élément du quotidien.
Dans « Vénus Noire », le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche retrace l’histoire atroce de Sawtche, la « Vénus hottentote », qui fut présentée comme une bête de foire au XIXe siècle en Europe. Retour sur un phénomène colonial extrêmement répandu et populaire.
Suite du journal écrit par notre collaboratrice pendant les Journées cinématographiques de Carthage. Où l’on rencontre, entre autres, le réalisateur tunisien Chawki al-Majri, venu présenter « Les Fourmis ».
Premier chapitre du journal des Journées cinématographiques de Carthage tenu par notre collaboratrice. Où l’on croise de manière surprenante Sihem Souid, une jeune policière française pleine de courage… Et où l’on découvre les coulisses de la cérémonie d’ouverture des JCC.
En mars 2004, l’acteur américain Marlon Brando s’engage à jouer son propre rôle dans une fiction écrite par Ridha Behi. Hélas ! quelques jours avant le commencement du tournage à Los Angeles, Brando décède. Behi mettra des années pour se relever de cette épreuve. Mais, obstiné, il reprend son ouvrage et, en avril dernier, achève de tourner « Brando & Brando », qui sera projeté lors de la 23e édition des Journées cinématographiques de Carthage, qui se tiennent du 23 au 31 octobre à Tunis. C’est l’histoire de ce projet que le cinéaste tunisien raconte à « Jeune Afrique ».
À l’initiative de la Fondation Anna Lindh, l’institut Gallup a mené une vaste enquête auprès de 13 000 citoyens des trois rives de la méditerranée afin de mieux cerner les valeurs qui les animent et la perception qu’ils ont de leurs voisins.
À l’occasion de la sortie en salle, le 29 septembre, de « Un homme qui crie », le réalisateur tchadien revient sur le prix du jury qu’il a reçu à Cannes, la situation politique de son pays et l’avenir du septième art africain. Rencontre.
Deux films offrent une image contrastée du continent. L’un retrace la formidable épopée de musiciens kinois ; l’autre dénonce le trafic d’êtres humains qui sévit dans le milieu du foot.
Vivement critiqué par les nostalgiques de l’Algérie française lors de sa présentation à Cannes, le dernier film de Rachid Bouchareb sort enfin en salle en France le 22 septembre. Un divertissement sur fond de guerre d’indépendance.
Le dernier film de Rachid Bouchareb sur la guerre d’Algérie est visé par une plainte pour contrefaçon de deux scénaristes. L’avocat du réalisateur réfute ces accusations et dénonce une « procédure abusive ».
Sorti dans les salles parisiennes le 8 septembre, « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois est un remarquable hymne à la paix et au respect mutuel entre religions.
« La Vénus noire » est le dernier film d’Abdellatif Kechiche, présenté en compétition pour le Lion d’or à la Mostra de Venise, le 8 septembre dernier. Dans cet opus dramatique, le réalisateur franco-tunisien revient sur la vie de la « Vénus hottentote ».
En Éthiopie, premier pays d’Afrique à avoir ouvert une salle de projection, la culture du septième art reste vivace. Et une nouvelle génération de réalisateurs vient bousculer les traditions avec des bouts de ficelle.
Peu de films produits, des salles qui ferment… La situation préoccupe les professionnels, qui réclament la création d’une agence nationale chargée du développement du secteur.
L’acteur français le plus en vogue joue un immigré qui se fait appeler Dino Fabrizzi plutôt que Mourad Ben Saoud. Un rôle qui a obligé ce fils d’Algérien à repenser à sa propre histoire.