Yema, nouvelle plateforme VOD consacrée exclusivement aux films et aux documentaires du monde arabe et du Moyen-Orient, a été lancée le 9 juin. Soixantième anniversaire de l’indépendance oblige, les réalisateurs algériens sont les vedettes de ce lancement.
Le continent était bel et bien présent sur le tapis rouge du Festival de Cannes, cette année. Notre envoyé spécial décrypte deux semaines de projections.
Avec un long-métrage à hauteur d’hommes qui cherche à comprendre des trajectoires humaines pendant la guerre d’Algérie, le réalisateur Philippe Faucon se rapproche d’une vérité historique que personne n’accepte.
Pour la première fois, le sort des tirailleurs sénégalais en 14-18 fait l’objet d’un film grand public, qui sort en salles ce mercredi 4 janvier. Avec comme producteur et premier rôle, l’acteur préféré des Français, désormais star internationale.
L’acteur et metteur en scène Ahmed Benaissa, considéré comme une grande figure du théâtre et du cinéma algérien, était à l’affiche du film « Goutte d’Or ».
Reparti du Fespaco 2021 avec un Étalon d’or, le film « La Femme du fossoyeur » a été entièrement tourné à Djibouti par un cinéaste somalien, Khadar Ayderus Ahmed. Une superbe histoire d’amour.
Malgré un cru décevant pour l’Afrique, en particulier subsaharienne, ces deux pays seront à l’honneur lors de la 75e édition du festival international de cinéma.
Sortie le 5 avril sur OCS, la série s’aventure dans la région de Mopti avec de jeunes engagés de l’armée française. Dans un contexte plutôt juste, la fiction dépeint l’intervention militaire et tous les problèmes qu’elle rencontre avec pertinence.
Le festival Cinéma du réel a révélé « Rewind and Play », une pépite du cinéaste sénégalais sur le mythique pianiste de jazz américain, mais aussi « Nous, étudiants ! », une chronique de Rafiki Fariala sur les difficultés dans une université de Bangui.
Avec « De nos frères blessés », Hélier Cisterne revient sur un épisode méconnu de la guerre d’Algérie, l’exécution d’un communiste français engagé dans la lutte pour l’indépendance. Un film fort et juste, aussi poignant que nécessaire.
Grand prix de la semaine de la critique à Cannes en 2021 et meilleur film de fiction arabe du festival d’El Gouna, « Plumes » est accusé par certains de « ternir la réputation de l’Égypte ». C’est surtout un très beau portrait de femme et une critique acide du patriarcat.
Dans ce film coproduit par Spike Lee, le réalisateur américain Barry Alexander Brown retrace le parcours de Bob Zellner. L’un des rares Blancs qui, au cours des années 1960, participa au combat pour les droits civique en Alabama, au péril de sa vie.
Et si Dakar devenait un hub du cinéma africain ? C’est le pari que font le Centre Yennenga et l’école Kourtrajmé, qui a ouvert ses portes en janvier à quatorze jeunes apprentis scénaristes.
« Visages de femmes » restera le seul et unique long métrage de Désiré Écaré. À sa sortie en 1985, il fut censuré pour une scène d’amour adultère. Il ressort aujourd’hui après restauration, sans rien avoir perdu de son insolence visionnaire.
Avec son nouveau film, Laurent Cantet revient en fiction sur l’affaire Mehdi Meklat, qui défraya la chronique en 2017. L’occasion de se demander comment un écrivain surdoué pouvait aussi être l’auteur de tweets misogynes, homophobes ou racistes, symboles des excès d’une époque.
La grande rétrospective que le Forum des images consacre au cinéma africain offre une occasion exceptionnelle de parfaire sa culture en la matière. « Jeune Afrique » a sélectionné pour vous quinze films à voir ou à revoir.
Dans « Residue », son premier film, Merawi Gerima livre un témoignage poétique et politique sur le quartier de son enfance, à Washington, où planent les fantômes de ses anciens habitants noirs.
Le forum des Images de Paris présente du 1er janvier au 27 février une sélection de 126 films africains, tous genres confondus. Une sélection qui devrait circuler ensuite sur le continent, en commençant par le Burkina Faso.
Acteur de légende et première star noire d’Hollywood, Sidney Poitier est mort à 94 ans, a annoncé vendredi le vice-Premier ministre des Bahamas, où l’acteur a grandi.
Dans « Twist à Bamako », du Français Robert Guédiguian, l’acteur d’origine congolaise campe avec vigueur un personnage de révolutionnaire socialiste dans un Mali fraîchement indépendant.
Dans le documentaire « Tilo koto », Sophie Bachelier et Valérie Malek racontent l’histoire de Yancouba Badji, un jeune Casamançais qui tente de retenir les candidats à l’exil à travers sa peinture.
« Les Trois Lascars », son dernier opus, a été récompensé par les jurés comme par le public au dernier Fespaco. Portrait de cet adepte du cinéma populaire, fasciné par les films de genre.
Avec son film « Ziyara », la réalisatrice Simone Bitton évoque avec subtilité l’exil des juifs du Maroc, au moment même où s’ouvre à Paris, à l’Institut du monde arabe, l’exposition « Juifs d’Orient, une histoire plurimillénaire ».
Les trois jeunes créatrices de la plateforme Yema veulent offrir une visibilité à la création audiovisuelle venue du Maghreb, du monde arabe, de Turquie ou d’Iran. Une production à la fois pléthorique et mal connue.
Dans son dernier long-métrage, le réalisateur marocain revient sur une expérience réelle : la création d’une école de hip hop dans le quartier défavorisé de Sidi Moumen, à Casablanca.
Sorti sur les écrans burkinabè il y a tout juste un an, le film documentaire « Thomas Sankara l’humain » profite aujourd’hui de l’exposition médiatique internationale du Fespaco. Ultime hagiographie ou œuvre originale ?
Le réalisateur somalien a remporté l’étalon d’or de Yennega devant « Freda », de Gessica Geneus (argent), et « Une histoire d’amour et de désir », de Leyla Bouzid (bronze). Une surprise, alors que « La Nuit des rois », de l’Ivoirien Philippe Lacôte, et « Lingui », du Tchadien Mahamat Saleh-Haroun, semblaient favoris.
Le réalisateur somalien Ahmed Khadar a remporté samedi 23 octobre l’Étalon d’Or de Yennenga du 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) pour son premier long-métrage, « La femme du fossoyeur ».