Retour de Souleymane Cissé, éclosion de nouvelles initiatives et de nouveaux talents… Le cinéma africain n’a pas décroché la Palme d’or, mais il n’a pas été hors jeu pour autant !
Après quatorze années d’absence, le cinéaste malien, primé à Cannes en 1987, signe enfin un nouveau film, Min yé… Toujours animé de cette sourde colère qui a fait sa réputation, il s’attaque à un thème universel : le couple, l’amour et l’infidélité.
Besoin d’évasion aidant, le cinéma est l’un des rares secteurs à n’avoir guère souffert de la crise. Dans tous les pays, le nombre des entrées et les recettes sont restés à peu près stables. Du moins pour le moment.
À la tête d’un programme d’assistance aux marins, le Kényan Andrew Mwangura s’est fait connaître en 2008 en servant d’intermédiaire entre les pirates somaliens qui avaient pris d’assaut le MV Faina et le gouvernement de son pays.
Juliette Binoche, la vice-présidente de l’association « Des cinémas pour l’Afrique », a annoncé pendant le Festival de Cannes le lancement d’une campagne qui vise à faire revivre les cinémas sur le continent africain.
Le Français Alexandre Arcady adaptera pour le cinéma et la télévision le dernier roman de l’écrivain algérien, Ce que le jour doit à la nuit. Le romancier et le réalisateur étaient à Oran et à El Maleh, en Algérie, pour repérer les lieux du tournage.
« Que dirais-tu si tu devais embrasser ceux qui ont décimé ta famille ? ». La réalisatrice Anne Aghion a enquêté pendant plusieurs années, auprès des victimes et des tueurs du génocide rwandais. Son film est présenté, hors-compétition, au festival de Cannes.
Alors que les Antilles françaises sortent d’un long conflit social, trois films évoquent les rapports difficiles entre descendants d’esclaves et de colons.
Damouré Zika est décédé à l’hôpital de Niamey des « suites d’une longue maladie ». Le comédien nigérien a joué dans la plupart des films du réalisateur français Jean Rouch, décédé 2004. Ses obsèques se dérouleront ce mardi dans la capitale du Niger.