Dans « Twist à Bamako », du Français Robert Guédiguian, l’acteur d’origine congolaise campe avec vigueur un personnage de révolutionnaire socialiste dans un Mali fraîchement indépendant.
Dans le documentaire « Tilo koto », Sophie Bachelier et Valérie Malek racontent l’histoire de Yancouba Badji, un jeune Casamançais qui tente de retenir les candidats à l’exil à travers sa peinture.
« Les Trois Lascars », son dernier opus, a été récompensé par les jurés comme par le public au dernier Fespaco. Portrait de cet adepte du cinéma populaire, fasciné par les films de genre.
Avec son film « Ziyara », la réalisatrice Simone Bitton évoque avec subtilité l’exil des juifs du Maroc, au moment même où s’ouvre à Paris, à l’Institut du monde arabe, l’exposition « Juifs d’Orient, une histoire plurimillénaire ».
Les trois jeunes créatrices de la plateforme Yema veulent offrir une visibilité à la création audiovisuelle venue du Maghreb, du monde arabe, de Turquie ou d’Iran. Une production à la fois pléthorique et mal connue.
Dans son dernier long-métrage, le réalisateur marocain revient sur une expérience réelle : la création d’une école de hip hop dans le quartier défavorisé de Sidi Moumen, à Casablanca.
Sorti sur les écrans burkinabè il y a tout juste un an, le film documentaire « Thomas Sankara l’humain » profite aujourd’hui de l’exposition médiatique internationale du Fespaco. Ultime hagiographie ou œuvre originale ?
Le réalisateur somalien a remporté l’étalon d’or de Yennega devant « Freda », de Gessica Geneus (argent), et « Une histoire d’amour et de désir », de Leyla Bouzid (bronze). Une surprise, alors que « La Nuit des rois », de l’Ivoirien Philippe Lacôte, et « Lingui », du Tchadien Mahamat Saleh-Haroun, semblaient favoris.
Le réalisateur somalien Ahmed Khadar a remporté samedi 23 octobre l’Étalon d’Or de Yennenga du 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) pour son premier long-métrage, « La femme du fossoyeur ».
Une rétrospective du réalisateur mauritanien est organisée à Paris à l’occasion de la restauration numérique de deux de ses films. Une excellente manière de (re)découvrir ce cinéaste méconnu.
Présenté au Fespaco 2021, le film d’Hassane Mezine « Fanon : hier, aujourd’hui » explore les différents profils de l’auteur de « Peau noire, masques blancs » et tente d’identifier ses héritiers putatifs à travers la planète.
Initialement prévu en février, le Fespaco se tient cette semaine dans un contexte qui fleure bon la nouveauté. Fumet trompeur ou parfum de révolution audiovisuelle ?
Entre le 16 et le 23 octobre, ce n’est pas un mais deux festivals de cinéma qui se tiennent sur le continent, au Burkina Faso et en Égypte : le Fespaco à Ouagadougou et le festival du film à El Gouna.
Dans un documentaire poignant, la jeune cinéaste sonde l’histoire psychique de son pays, faite d’exils et de refoulements, à travers les souvenirs de ses ascendants. Des sujets jamais évoqués et souvent douloureux.
La réalisatrice haïtienne brosse un portrait au féminin de son île et du quotidien de ses habitantes. Un premier long-métrage de fiction déjà salué au festival de Cannes.
Avec « En route pour le Milliard », le cinéaste congolais filme en virtuose la résilience et le combat des victimes de la guerre des six jours de Kisangani, en 2000. Entretien.
À 35 ans, cette passionnée franco-burkinabè s’est imposée comme une personnalité importante du septième art africain. Elle livre à « Jeune Afrique » son regard sur la nouvelle génération de cinéastes et sur les défis qu’elle aura à relever.
Réalisé à la sauce hollywoodienne, « Respect » revient sur la vie de la Queen of Soul. Un long métrage dans la pure tradition des « biopics » américains, peut-être un peu trop lisse pour un personnage aussi exceptionnel.
L’acteur d’origine marocaine a reçu le prix d’interprétation au festival d’Angoulême pour son rôle dans « Une Histoire d’amour et de désir » de la Tunisienne Leyla Bouzid. Il y campe un jeune homme timide et empêtré dans des sentiments contradictoires. Tout le contraire de la série internationale « Sex Education » dans laquelle il a débuté.
Pour sa quatorzième édition, le Festival du film francophone d’Angoulême met l’Algérie à l’honneur avec une quinzaine de films. De quoi prouver que la production cinématographique locale, bien qu’atomisée, délivre des pépites.
Après l’inauguration d’une salle du groupe français Vivendi en centre-ville, en 2017, son compatriote Pathé sort l’artillerie lourde avec l’ouverture, à la fin de 2021, d’un multiplexe de sept salles, dans le quartier Mermoz.
« Alerte rouge en Afrique noire », le troisième volet des aventures très attendues du plus idiot des espions français, se moque avec brio des clichés colonialistes tricolores.
La réalisatrice britannique Zeina Durra raconte l’histoire d’une femme en quête de sens, qui revient dans cette ville et y retrouve un ancien amour. Mais ce conte antique sonne un peu faux.
Malgré le grand nombre de films africains sélectionnés sur la Croisette, deux seulement ont obtenu des prix. Même si chacun a retenu, à sa façon, l’attention des festivaliers.
Le plus populaire des réalisateurs marocains revient avec une fiction aux airs de documentaire qui fait la promotion du rap à Casablanca dans le quartier défavorisé de Sidi Moumen.
Longtemps sous tutelle des puissances occidentales et soumis aux logiques commerciales, le 7e art du continent commence à goûter aux joies de l’indépendance.
Avec « Une histoire d’amour et de désir », présenté en clôture de la Semaine de la critique à Cannes, la réalisatrice tunisienne s’intéresse à « la première fois », du côté masculin. Rencontre sur la Croisette.