Une rétrospective du réalisateur mauritanien est organisée à Paris à l’occasion de la restauration numérique de deux de ses films. Une excellente manière de (re)découvrir ce cinéaste méconnu.
Présenté au Fespaco 2021, le film d’Hassane Mezine « Fanon : hier, aujourd’hui » explore les différents profils de l’auteur de « Peau noire, masques blancs » et tente d’identifier ses héritiers putatifs à travers la planète.
Initialement prévu en février, le Fespaco se tient cette semaine dans un contexte qui fleure bon la nouveauté. Fumet trompeur ou parfum de révolution audiovisuelle ?
Entre le 16 et le 23 octobre, ce n’est pas un mais deux festivals de cinéma qui se tiennent sur le continent, au Burkina Faso et en Égypte : le Fespaco à Ouagadougou et le festival du film à El Gouna.
Dans un documentaire poignant, la jeune cinéaste sonde l’histoire psychique de son pays, faite d’exils et de refoulements, à travers les souvenirs de ses ascendants. Des sujets jamais évoqués et souvent douloureux.
La réalisatrice haïtienne brosse un portrait au féminin de son île et du quotidien de ses habitantes. Un premier long-métrage de fiction déjà salué au festival de Cannes.
Avec « En route pour le Milliard », le cinéaste congolais filme en virtuose la résilience et le combat des victimes de la guerre des six jours de Kisangani, en 2000. Entretien.
À 35 ans, cette passionnée franco-burkinabè s’est imposée comme une personnalité importante du septième art africain. Elle livre à « Jeune Afrique » son regard sur la nouvelle génération de cinéastes et sur les défis qu’elle aura à relever.
Réalisé à la sauce hollywoodienne, « Respect » revient sur la vie de la Queen of Soul. Un long métrage dans la pure tradition des « biopics » américains, peut-être un peu trop lisse pour un personnage aussi exceptionnel.
L’acteur d’origine marocaine a reçu le prix d’interprétation au festival d’Angoulême pour son rôle dans « Une Histoire d’amour et de désir » de la Tunisienne Leyla Bouzid. Il y campe un jeune homme timide et empêtré dans des sentiments contradictoires. Tout le contraire de la série internationale « Sex Education » dans laquelle il a débuté.
Pour sa quatorzième édition, le Festival du film francophone d’Angoulême met l’Algérie à l’honneur avec une quinzaine de films. De quoi prouver que la production cinématographique locale, bien qu’atomisée, délivre des pépites.
Après l’inauguration d’une salle du groupe français Vivendi en centre-ville, en 2017, son compatriote Pathé sort l’artillerie lourde avec l’ouverture, à la fin de 2021, d’un multiplexe de sept salles, dans le quartier Mermoz.
« Alerte rouge en Afrique noire », le troisième volet des aventures très attendues du plus idiot des espions français, se moque avec brio des clichés colonialistes tricolores.
La réalisatrice britannique Zeina Durra raconte l’histoire d’une femme en quête de sens, qui revient dans cette ville et y retrouve un ancien amour. Mais ce conte antique sonne un peu faux.
Malgré le grand nombre de films africains sélectionnés sur la Croisette, deux seulement ont obtenu des prix. Même si chacun a retenu, à sa façon, l’attention des festivaliers.
Le plus populaire des réalisateurs marocains revient avec une fiction aux airs de documentaire qui fait la promotion du rap à Casablanca dans le quartier défavorisé de Sidi Moumen.
Longtemps sous tutelle des puissances occidentales et soumis aux logiques commerciales, le 7e art du continent commence à goûter aux joies de l’indépendance.
Avec « Une histoire d’amour et de désir », présenté en clôture de la Semaine de la critique à Cannes, la réalisatrice tunisienne s’intéresse à « la première fois », du côté masculin. Rencontre sur la Croisette.
Sur les tournages du « Flic de Belleville », de « James Bond » ou de « Mortal Kombat », ce cascadeur français élevé à Bangui prend tous les risques. Sans jamais oublier ses racines centrafricaines…
Revenu de son expérience politique sous le règne d’Idriss Déby Itno, le réalisateur présente aujourd’hui son film « Lingui, les liens sacrés », en compétition officielle pour la Palme d’or à Cannes. Rencontre.
Dans un film aussi beau que brutal, Oliver Hermanus raconte le service militaire d’un jeune homosexuel sud-africain dans les années 1980. Au cœur d’une minorité blanche qui rejette toute différence.
Dans son nouveau film, « Sœurs », la réalisatrice et femme politique interroge en profondeur les relations complexes entre l’Algérie et la France, à travers ceux qui les vivent dans leur chair. Entretien avec Yamina Benguigui.
Installée au bord de la route reliant Alger à la frontière du Niger, Malika recueille dans son café les confidences des voyageurs. Un documentaire subtil de Hassen Ferhani qui rappelle le mythique « Bagdad Café ».
En Afrique, l’univers du dessin animé entre en ébullition. Illustration avec le succès de la série « Kenda », coproduit avec la société ivoirienne iMotion, et le long-métrage nigérian « Lady Buckit and the motley mopsters » (LBMM), diffusés par Trace.
« Lingui, les liens sacrés » de Mahamat-Saleh Haroun, ancien ministre tchadien de la Culture, et « Haut et fort » du réalisateur marocain Nabil Ayouch font partie des 24 films sélectionnés pour la récompense.
Plusieurs films reviennent sur le conflit colonial qui ne semble pas s’être achevé en 1962. Parmi eux, « Des Hommes », de Lucas Belvaux, explore les traumas profonds liés à cette période et toujours présents dans le corps social.
Le premier documentaire original produit par Netflix en Afrique du Sud, qui raconte l’histoire d’une amitié au long cours entre un apnéiste et un poulpe, a remporté l’Oscar dans sa catégorie. Plongée dans un film hors normes.