Sur les tournages du « Flic de Belleville », de « James Bond » ou de « Mortal Kombat », ce cascadeur français élevé à Bangui prend tous les risques. Sans jamais oublier ses racines centrafricaines…
Revenu de son expérience politique sous le règne d’Idriss Déby Itno, le réalisateur présente aujourd’hui son film « Lingui, les liens sacrés », en compétition officielle pour la Palme d’or à Cannes. Rencontre.
Dans un film aussi beau que brutal, Oliver Hermanus raconte le service militaire d’un jeune homosexuel sud-africain dans les années 1980. Au cœur d’une minorité blanche qui rejette toute différence.
Dans son nouveau film, « Sœurs », la réalisatrice et femme politique interroge en profondeur les relations complexes entre l’Algérie et la France, à travers ceux qui les vivent dans leur chair. Entretien avec Yamina Benguigui.
Installée au bord de la route reliant Alger à la frontière du Niger, Malika recueille dans son café les confidences des voyageurs. Un documentaire subtil de Hassen Ferhani qui rappelle le mythique « Bagdad Café ».
En Afrique, l’univers du dessin animé entre en ébullition. Illustration avec le succès de la série « Kenda », coproduit avec la société ivoirienne iMotion, et le long-métrage nigérian « Lady Buckit and the motley mopsters » (LBMM), diffusés par Trace.
« Lingui, les liens sacrés » de Mahamat-Saleh Haroun, ancien ministre tchadien de la Culture, et « Haut et fort » du réalisateur marocain Nabil Ayouch font partie des 24 films sélectionnés pour la récompense.
Plusieurs films reviennent sur le conflit colonial qui ne semble pas s’être achevé en 1962. Parmi eux, « Des Hommes », de Lucas Belvaux, explore les traumas profonds liés à cette période et toujours présents dans le corps social.
Le premier documentaire original produit par Netflix en Afrique du Sud, qui raconte l’histoire d’une amitié au long cours entre un apnéiste et un poulpe, a remporté l’Oscar dans sa catégorie. Plongée dans un film hors normes.
Régulièrement fustigée pour son manque de diversité, la cérémonie, qui se tiendra le 25 avril, a sélectionné un nombre record d’Africains-Américains. Le continent africain, avec seulement deux réalisateurs toujours en lice, est toutefois éclipsé.
Dans son documentaire, Aïssa Maïga prolonge l’essai collectif « Noire n’est pas mon métier » et alerte sur une industrie du cinéma qui ne donne toujours pas sa place aux femmes noires et aux acteurs de couleur en général.
Longtemps boudés par l’industrie cinématographique, certains comédiens ont réussi à percer sur le petit écran. Retour sur les talents d’hier et d’aujourd’hui révélés par les séries.
Tourné au Bénin avec l’actrice Bella Agossou et le jeune espoir Moustapha Oumarou, le film « Adù » a reçu quatre prix lors de la cérémonie des Goya en Espagne et est désormais disponible sur Netflix.
La directrice artistique du festival, Emma Raguin, revient sur les dessous de la 16e édition de l’événement, qui proposera des séances gratuites et en ligne, du 23 mars au 11 avril, avec un focus sur le cinéma égyptien.
Développement des séries locales, recherche d’histoires fortes avec un attrait universel, accompagnement des producteurs et cinéastes,… Ben Amadasun, responsable Afrique des contenus originaux et des acquisitions de Netflix, dévoile la stratégie de l’entreprise sur le continent.
Dans la foulée des cartons 100 % africains « Queen Sono » et « Blood and Water », la plateforme de streaming prévoit de mieux s’implanter dans les pays de langue française sur le continent… et risque de donner un bon coup de fouet à l’industrie cinématographique locale.
Le cinéaste Alain Gomis achève une campagne de financement participatif pour boucler le budget d’une infrastructure de post-production cinématographique en Afrique de l’Ouest, le Centre Yennenga, à Dakar. L’arrivée de la première promotion est prévue pour les mois à venir.
Alors que le Sénégal commence à autoriser la réouverture de bars, de discothèques ou de musées, les salles obscures restent fermées. Une situation dénoncée par le directeur du Complexe cinématographique Ousmane Sembène, à Dakar.
Le réalisateur marseillais Robert Guédiguian tourne « Mali twist » au Sénégal, et entend recréer l’atmosphère festive des premières années de l’indépendance. Jeune Afrique s’est invité sur le plateau.
Journaliste, critique, responsable d’un programme de courts-métrages et directrice d’une société de distribution, la Franco-Burkinabè Claire Diao est devenue l’une des super-références du 7e art africain.
À l’affiche de « Lupin », du dernier film des studios Pixar et du prochain « Jurassic World », l’acteur est au sommet de sa gloire. Mais il reste une exception dans le paysage cinématographique français.
Réalisé en 2012, l’ovni cinématographique « Jajouka, quelque chose de bon vient vers toi » des frères Hurtado vient de sortir en DVD. Une nouvelle manière de se laisser envoûter par le rock psychédélique du groupe qui fascine des artistes du monde entier.
Un appel à candidatures pour scénaristes et réalisateurs en herbe a été lancé le 14 décembre sur le site de l’école de cinéma dakaroise dirigée par le réalisateur franco-malien Toumani Sangaré. Interview.
Le 15 décembre, c’est un pionnier du septième art marocain qui s’en est allé. Toute sa vie, Noureddine Saïl s’est battu pour développer l’industrie et la création cinématographique dans son pays et en Afrique.
Alors que le Covid-19 freine la délicate reprise du tourisme, la Tunisie lance un projet de « route cinématographique » autour de lieux de tournage de célèbres films. Pour attirer des visiteurs et, pourquoi pas, des productions.
Le choix de l’actrice britannique d’origine jamaïcaine Lashana Lynch pour reprendre le matricule 007 dans le prochain James Bond correspond plus à une stratégie de survie qu’à un acte militant : pour prospérer, les studios doivent diversifier leurs castings.
Après plusieurs mois de report, le film « Heliopolis » a enfin fait sa première en Algérie… mais seulement pour la presse, Covid-19 oblige. Son réalisateur, Djaffar Gacem, espère maintenant séduire l’Académie des Oscars.