Régulièrement fustigée pour son manque de diversité, la cérémonie, qui se tiendra le 25 avril, a sélectionné un nombre record d’Africains-Américains. Le continent africain, avec seulement deux réalisateurs toujours en lice, est toutefois éclipsé.
Dans son documentaire, Aïssa Maïga prolonge l’essai collectif « Noire n’est pas mon métier » et alerte sur une industrie du cinéma qui ne donne toujours pas sa place aux femmes noires et aux acteurs de couleur en général.
Longtemps boudés par l’industrie cinématographique, certains comédiens ont réussi à percer sur le petit écran. Retour sur les talents d’hier et d’aujourd’hui révélés par les séries.
Tourné au Bénin avec l’actrice Bella Agossou et le jeune espoir Moustapha Oumarou, le film « Adù » a reçu quatre prix lors de la cérémonie des Goya en Espagne et est désormais disponible sur Netflix.
La directrice artistique du festival, Emma Raguin, revient sur les dessous de la 16e édition de l’événement, qui proposera des séances gratuites et en ligne, du 23 mars au 11 avril, avec un focus sur le cinéma égyptien.
Développement des séries locales, recherche d’histoires fortes avec un attrait universel, accompagnement des producteurs et cinéastes,… Ben Amadasun, responsable Afrique des contenus originaux et des acquisitions de Netflix, dévoile la stratégie de l’entreprise sur le continent.
Dans la foulée des cartons 100 % africains « Queen Sono » et « Blood and Water », la plateforme de streaming prévoit de mieux s’implanter dans les pays de langue française sur le continent… et risque de donner un bon coup de fouet à l’industrie cinématographique locale.
Le cinéaste Alain Gomis achève une campagne de financement participatif pour boucler le budget d’une infrastructure de post-production cinématographique en Afrique de l’Ouest, le Centre Yennenga, à Dakar. L’arrivée de la première promotion est prévue pour les mois à venir.
Alors que le Sénégal commence à autoriser la réouverture de bars, de discothèques ou de musées, les salles obscures restent fermées. Une situation dénoncée par le directeur du Complexe cinématographique Ousmane Sembène, à Dakar.
Le réalisateur marseillais Robert Guédiguian tourne « Mali twist » au Sénégal, et entend recréer l’atmosphère festive des premières années de l’indépendance. Jeune Afrique s’est invité sur le plateau.
Journaliste, critique, responsable d’un programme de courts-métrages et directrice d’une société de distribution, la Franco-Burkinabè Claire Diao est devenue l’une des super-références du 7e art africain.
À l’affiche de « Lupin », du dernier film des studios Pixar et du prochain « Jurassic World », l’acteur est au sommet de sa gloire. Mais il reste une exception dans le paysage cinématographique français.
Réalisé en 2012, l’ovni cinématographique « Jajouka, quelque chose de bon vient vers toi » des frères Hurtado vient de sortir en DVD. Une nouvelle manière de se laisser envoûter par le rock psychédélique du groupe qui fascine des artistes du monde entier.
Un appel à candidatures pour scénaristes et réalisateurs en herbe a été lancé le 14 décembre sur le site de l’école de cinéma dakaroise dirigée par le réalisateur franco-malien Toumani Sangaré. Interview.
Le 15 décembre, c’est un pionnier du septième art marocain qui s’en est allé. Toute sa vie, Noureddine Saïl s’est battu pour développer l’industrie et la création cinématographique dans son pays et en Afrique.
Alors que le Covid-19 freine la délicate reprise du tourisme, la Tunisie lance un projet de « route cinématographique » autour de lieux de tournage de célèbres films. Pour attirer des visiteurs et, pourquoi pas, des productions.
Le choix de l’actrice britannique d’origine jamaïcaine Lashana Lynch pour reprendre le matricule 007 dans le prochain James Bond correspond plus à une stratégie de survie qu’à un acte militant : pour prospérer, les studios doivent diversifier leurs castings.
Après plusieurs mois de report, le film « Heliopolis » a enfin fait sa première en Algérie… mais seulement pour la presse, Covid-19 oblige. Son réalisateur, Djaffar Gacem, espère maintenant séduire l’Académie des Oscars.
Œuvre multidimensionnelle dont l’action se déroule dans la célèbre prison ivoirienne, « La Nuit des rois » est un conte sanglant doublé d’une réflexion sur le pouvoir politique. Rencontre avec son réalisateur, Philippe Lacôte.
Dans son nouveau long-métrage survitaminé « ADN », dont la sortie en salles en France est prévue ce 19 mai, la réalisatrice et actrice Maïwenn réussit à métamorphoser un drame familial en comédie.
Le long-métrage de la franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré qui dénonce l’hypersexualisation des petites filles est au centre d’une violente controverse. Ses détracteurs, qui se radicalisent, l’accusent de « pornographie » et d’« islamophobie ».
Fervent soutien du mouvement Black Lives Matter, l’acteur britanno-ghanéen John Boyega dénonce sa mise à l’écart dans un spot publicitaire de Jo Malone et sur une affiche du film « Star Wars » destinés au marché chinois.
« Rendez-Vous chez Fatimata » : un tube légendaire dans les années 1960 né du voyage de musiciens maliens à La Havane. Dans le film « Africa Mia », qui sort ce 16 septembre, Richard Minier raconte leur épopée.
Si « La Maquisarde », adaptation du livre éponyme de Nora Hamdi, a le mérite de montrer les femmes qui se sont battues pour l’indépendance de l’Algérie, son manque de moyens en diminue la portée.
Le nouveau film du réalisateur franco-ivoirien Philippe Lacôte, « La Nuit des rois », sortira en Côte d’Ivoire à la fin du mois de novembre. L’histoire d’un jeune détenu confronté aux luttes de pouvoir dans les entrailles de la Maca.
L’Américain Chadwick Boseman, star du succès planétaire des studios Marvel « Black Panther », est décédé à 43 ans, après une bataille contre le cancer menée pendant quatre ans en privé, a indiqué vendredi son agent.
« Avenir incertain », réalisé par l’association Adisi-Cameroun, met brillamment en lumière l’impact de la crise sécuritaire sur la jeunesse de la zone anglophone.
Comédienne amatrice, Isabelle Kabano est la révélation du film « Petit Pays », adapté du roman de Gaël Faye. Mais son interprétation d’une mère rwandaise exilée au Burundi, puis confrontée au génocide des Tutsi, ne s’est pas faite sans douleur.