Dans un long métrage brillant et parfois dérangeant, la réalisatrice renvoie dos à dos les traditions et les réseaux sociaux, dénonçant leur emprise sur les jeunes adolescentes.
Avec son album visuel « Black is King », Beyoncé revisite le Roi lion et livre un récit de l’histoire des Noirs sur fond d’empowerment. Un patchwork déroutant entre promotion des talents africains et capitalisme noir.
Un quart de siècle après sa sortie, le film de Mathieu Kassovitz refait parler de lui. Premier à évoquer la France métissée des cités, le réalisateur a créé un genre. Et des vocations.
Des enfants envoyés à Cuba pour devenir « les forces vives de la révolution burkinabè » : tel est le sujet du film passionnant de Géraldine Berger. Même si la documentariste peine parfois à convaincre, l’aventure mérite le voyage.
Présenté comme la comédie de l’été, fort d’une distribution réunissant notamment Lilian Thuram, Claudia Tagbo, Omar Sy, Amelle Chahbi ou Soprano, le film de Jean-Pascal Zadi est désormais projeté sur le continent. Mais qu’y a-t-il d’africain dans « Tout simplement noir » ?
Avec « Abou Leïla », sorti en France le 15 juillet, le réalisateur Amin Sidi-Boumédiène signe un film peu banal sur deux policiers à la poursuite d’un homme dans le désert algérien.
Entre la sortie du premier long métrage réalisé par un Africain-Américain et le succès planétaire de « Black Panther », un siècle s’est écoulé. Retour sur l’épopée de ces réalisateurs afrodescendants qui se sont battus pour exister, même quand Hollywood les ignorait.
Dans un faux documentaire trash et jubilatoire, l’humoriste français Jean-Pascal Zadi s’interroge sur l’identité des afrodescendants de l’Hexagone. Et donne un grand coup de pied dans la fourmilière communautaire.
Toujours vent debout contre le racisme, l’auteur de « Malcolm X » et de « BlaKkKlansman » a sorti mi-juin sur Netflix « Da 5 Bloods », un film d’aventures plein de digressions politiques.
Le mouvement Black Lives Matter se nourrit de nombreuses références culturelles. Partagées sur les réseaux sociaux, les œuvres de Beyoncé, Toni Morrison ou Spike Lee sont devenues des symboles.
Depuis le 15 juin, Canal+ International diffuse une toute nouvelle série, « Cacao », réalisée par l’Ivoirien Alex Ogou. Cette fiction raconte une saga familiale sur fond d’exploitation de l’or brun en Côte d’Ivoire.
L’actrice et chanteuse malienne s’est investie à 100 % dans un documentaire sur la grande muraille verte, cette ceinture d’arbres qui s’étire de Dakar à Djibouti. Et confirme son statut d’artiste engagée.
Face à la fermeture de la plupart des salles de cinéma dans le monde, l’Institut français met à disposition gratuitement sur son site une vingtaine de films français et africains.
Témoin de l’histoire qui s’écrit, le journaliste Mustapha Kessous a suivi pendant plusieurs mois cinq jeunes Algériens engagés dans le Hirak. Son documentaire « Algérie mon amour » est diffusé ce mardi 26 mai à 20h50 sur France 5.
Dans son premier film, « Sankara n’est pas mort », la réalisatrice Lucie Viver brosse un portrait sombre du Burkina Faso, où le projet de son leader historique semble mis en échec.
Alors que sévit la pandémie de Covid-19, la cité tunisienne a tenu à maintenir son Gabès Cinéma Fen. Elle a ainsi organisé le premier festival virtuel du monde arabe, autour d’une sélection de films aussi originale qu’audacieuse.
C’est une grande figure du septième art africain et antillais qui vient de s’éteindre, à l’âge de 73 ans. À la fois journaliste, écrivaine et réalisatrice, Osange Silou-Kieffer n’a eu de cesse de défendre ces cinémas souvent peu valorisés.
Fréquentation record des salles, croissance des recettes guichets, budget des productions étrangères en progression… malgré un modèle économique encore fragile, l’industrie cinématographique marocaine est de plus en plus lucrative. Explications.
« Kongo », d’Hadrien La Vapeur et de Corto Vaclav, suit au jour le jour le travail de l’apôtre Médard, guérisseur-exorciste de la confrérie des Ngunzas.
Alors que le film tiré de son roman sort ce 28 août en France, en Belgique, en Suisse et au Québec, l’écrivain-rappeur revient sur le parcours qui fit de lui un témoin privilégié de l’Histoire, dans le chaudron incandescent du Rwanda et du Burundi des années 1990.
Lors de la 45e cérémonie des César, le climat était glacial, et la gêne générale. En marge de l’affaire Polanski, le discours prononcé par Aïssa Maïga sur le manque de diversité dans le cinéma français a divisé.
Film « coup-de-poing »sur la banlieue, «Les Misérables » du réalisateur franco-malien Ladj Ly gagnerait à être montré durablement dans les écoles et les ciné-clubs. Et, au delà d’une visibilité médiatique éphémère, à être inscrit dans l’histoire du cinéma français.