Le long-métrage « Queen & Slim » transcende le propos du mouvement Black Lives Matter, né en 2013 aux États-Unis. Une exploration de l’esthétique et de l’expérience africaine-américaine des plus salutaires.
Adapté d’une nouvelle d’Hammour Ziada, « Tu mourras à 20 ans » relate l’existence de Muzamil, condamné à une mort précoce par des croyances archaïques. Très remarqué, ce premier long-métrage du cinéaste soudanais Amjad Abu Alala a notamment été primé à la dernière Mostra de Venise.
Dans un premier long-métrage enlevé, « Un divan à Tunis », la réalisatrice Manele Labidi réussit à se pencher avec humour sur les névroses que la révolution a réveillées au Pays du jasmin.
Peut-on filmer la guerre d’Algérie sans le moindre parti pris ? L’option retenue par Abdel Raouf Dafri pour sa première réalisation dépeint avant tout une « guerre sale », sans héros à qui s’identifier, ce qui s’avère être un choix périlleux.
Le Festival de Cannes a frappé un grand coup en désignant le réalisateur américain Spike Lee comme prochain président du jury. Il sera ainsi le premier Noir à occuper cette fonction. Une première dont il faut se féliciter, mais qui vient bien tard et qui paraît quelque peu opportuniste. À moins que Spike Lee ne fournisse la preuve du contraire.
Le jeune réalisateur marocain Alaa Eddine Aljem signe, avec son long métrage « Le Miracle du saint inconnu » sorti le 1er janvier en France, un premier film misant sur le burlesque, très attachant et réjouissant.
Difficile de se moquer des clichés… sans tomber dedans. En voulant pasticher l’émission de télévision française « Rendez-vous en terre inconnue », le film « Rendez-vous chez les Malawas » perpétue les a priori sur une Afrique étrange et dangereuse dans laquelle les Africains restent globalement cantonnés à des rôles de figuration.
Avec un documentaire fascinant, Suhaib Gasmelbari suit quatre pionniers d’un cinéma que la dictature a contraints au silence et à l’exil, quand elle ne les a pas jetés en prison.
Avec « It Must Be Heaven », délicatement absurde, le réalisateur Elia Suleiman montre qu’il est possible de traiter des sujets les plus graves avec humour et légèreté.
Sensation du dernier Festival de Cannes, où il a remporté le prix du jury, « Les Misérables », de Ladj Ly, brosse un tableau saisissant des cités de banlieue. Sans poncif ni manichéisme.
Avec « Terminal Sud », le réalisateur algérien Rabah Ameur-Zaïmeche décrit les dérives d’un système autoritaire et militarisé, dans un pays qui pourrait être l’Algérie.
Le documentaire « Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine », en salles à partir de ce mercredi 6 novembre, raconte l’origine des territoires palestiniens à travers des entretiens avec des historiens, diplomates et experts internationaux. Un éclairage intéressant malgré l’absence de contre-arguments.
À 41 ans, la réalisatrice franco-algérienne signe son premier long-métrage. Projeté en mai au Festival de Cannes et sorti le 9 octobre en France, « Papicha » a déjà été repéré par l’Académie des oscars.
Entre fiction et images d’archives, le film « Camille », qui sort en salles ce mercredi 16 octobre, rend hommage à Camille Lepage, jeune photographe française tuée en Centrafrique en 2014. Interview de Boris Lojkine, réalisateur parti sur les traces de cette passionnée du continent africain.
« Atlantique », de Mati Diop, a été sélectionné pour représenter le Sénégal aux Oscars. Avec son premier long-métrage, la réalisatrice franco-sénégalaise livre une œuvre puissante, enracinée dans les paysages et les traumas africains. Le film sort dans les salles le mercredi 2 octobre.
Lors de la troisième édition du festival d’El Gouna, qui s’est déroulée du 19 au 27 septembre en Égypte, deux films venus du Soudan – un documentaire et une fiction – ont reçu le premier prix. L’occasion de mettre en avant la renaissance de pays à la riche histoire cinématographique.
Le nouveau long-métrage du Marocain Souheil Ben Barka raconte l’histoire vraie d’un officier de l’armée espagnole qui se fit passer pour un prince abbasside et voulut devenir sultan du Maroc au début du XIXe siècle. Une histoire pleine de rebondissements qui bouleversera le Moyen-Orient.
Près de vingt ans après Les Amants de Mogador, le « Monsieur Cinéma » du Maroc revient avec une grande fresque historique, De sable et de feu. Retour sur le parcours d’un passionné du septième art.
Pour sa première édition, la Biennale d’art contemporain de Rabat a décidé de jouer la carte des femmes. Des Oudayas, au musée Mohammed VI, en passant par la Villa des Arts, ce sont 63 artistes qui investissent la capitale marocaine jusqu’au 18 décembre.
Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav consacrent un film documentaire à l’apôtre Médard, un guérisseur traditionnel ngunza. Jeune Afrique est allé à sa rencontre.
Avec «Le Mariage de Verida», la réalisatrice italienne Michela Occhipinti ausculte les traditions de la Mauritanie et les aspirations des jeunes femmes du pays.
Après le décès, le 16 août dernier, du producteur et critique Néjib Ayed – directeur notamment des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) – , victime d’une crise cardiaque à l’âge de 65 ans, le cinéaste tunisien Férid Boughedir salue sa mémoire.