Alors que sévit la pandémie de Covid-19, la cité tunisienne a tenu à maintenir son Gabès Cinéma Fen. Elle a ainsi organisé le premier festival virtuel du monde arabe, autour d’une sélection de films aussi originale qu’audacieuse.
C’est une grande figure du septième art africain et antillais qui vient de s’éteindre, à l’âge de 73 ans. À la fois journaliste, écrivaine et réalisatrice, Osange Silou-Kieffer n’a eu de cesse de défendre ces cinémas souvent peu valorisés.
Fréquentation record des salles, croissance des recettes guichets, budget des productions étrangères en progression… malgré un modèle économique encore fragile, l’industrie cinématographique marocaine est de plus en plus lucrative. Explications.
« Kongo », d’Hadrien La Vapeur et de Corto Vaclav, suit au jour le jour le travail de l’apôtre Médard, guérisseur-exorciste de la confrérie des Ngunzas.
Alors que le film tiré de son roman sort ce 28 août en France, en Belgique, en Suisse et au Québec, l’écrivain-rappeur revient sur le parcours qui fit de lui un témoin privilégié de l’Histoire, dans le chaudron incandescent du Rwanda et du Burundi des années 1990.
Lors de la 45e cérémonie des César, le climat était glacial, et la gêne générale. En marge de l’affaire Polanski, le discours prononcé par Aïssa Maïga sur le manque de diversité dans le cinéma français a divisé.
Film « coup-de-poing »sur la banlieue, «Les Misérables » du réalisateur franco-malien Ladj Ly gagnerait à être montré durablement dans les écoles et les ciné-clubs. Et, au delà d’une visibilité médiatique éphémère, à être inscrit dans l’histoire du cinéma français.
Le long-métrage « Queen & Slim » transcende le propos du mouvement Black Lives Matter, né en 2013 aux États-Unis. Une exploration de l’esthétique et de l’expérience africaine-américaine des plus salutaires.
Adapté d’une nouvelle d’Hammour Ziada, « Tu mourras à 20 ans » relate l’existence de Muzamil, condamné à une mort précoce par des croyances archaïques. Très remarqué, ce premier long-métrage du cinéaste soudanais Amjad Abu Alala a notamment été primé à la dernière Mostra de Venise.
Dans un premier long-métrage enlevé, « Un divan à Tunis », la réalisatrice Manele Labidi réussit à se pencher avec humour sur les névroses que la révolution a réveillées au Pays du jasmin.
Peut-on filmer la guerre d’Algérie sans le moindre parti pris ? L’option retenue par Abdel Raouf Dafri pour sa première réalisation dépeint avant tout une « guerre sale », sans héros à qui s’identifier, ce qui s’avère être un choix périlleux.
Le Festival de Cannes a frappé un grand coup en désignant le réalisateur américain Spike Lee comme prochain président du jury. Il sera ainsi le premier Noir à occuper cette fonction. Une première dont il faut se féliciter, mais qui vient bien tard et qui paraît quelque peu opportuniste. À moins que Spike Lee ne fournisse la preuve du contraire.
Le jeune réalisateur marocain Alaa Eddine Aljem signe, avec son long métrage « Le Miracle du saint inconnu » sorti le 1er janvier en France, un premier film misant sur le burlesque, très attachant et réjouissant.
Difficile de se moquer des clichés… sans tomber dedans. En voulant pasticher l’émission de télévision française « Rendez-vous en terre inconnue », le film « Rendez-vous chez les Malawas » perpétue les a priori sur une Afrique étrange et dangereuse dans laquelle les Africains restent globalement cantonnés à des rôles de figuration.
Avec un documentaire fascinant, Suhaib Gasmelbari suit quatre pionniers d’un cinéma que la dictature a contraints au silence et à l’exil, quand elle ne les a pas jetés en prison.
Avec « It Must Be Heaven », délicatement absurde, le réalisateur Elia Suleiman montre qu’il est possible de traiter des sujets les plus graves avec humour et légèreté.
Sensation du dernier Festival de Cannes, où il a remporté le prix du jury, « Les Misérables », de Ladj Ly, brosse un tableau saisissant des cités de banlieue. Sans poncif ni manichéisme.
Avec « Terminal Sud », le réalisateur algérien Rabah Ameur-Zaïmeche décrit les dérives d’un système autoritaire et militarisé, dans un pays qui pourrait être l’Algérie.
Le documentaire « Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine », en salles à partir de ce mercredi 6 novembre, raconte l’origine des territoires palestiniens à travers des entretiens avec des historiens, diplomates et experts internationaux. Un éclairage intéressant malgré l’absence de contre-arguments.
À 41 ans, la réalisatrice franco-algérienne signe son premier long-métrage. Projeté en mai au Festival de Cannes et sorti le 9 octobre en France, « Papicha » a déjà été repéré par l’Académie des oscars.
Entre fiction et images d’archives, le film « Camille », qui sort en salles ce mercredi 16 octobre, rend hommage à Camille Lepage, jeune photographe française tuée en Centrafrique en 2014. Interview de Boris Lojkine, réalisateur parti sur les traces de cette passionnée du continent africain.