Mis en cause dans l’agression mortelle d’un jeune homme, le rappeur MHD fait ses premiers pas sur grand écran avec Mon frère, dans le rôle d’un garçon accusé du meurtre de son père.
L’acteur Samuel L. Jackson, qui se réclame de l’ethnie benga, a rencontré Ali Bongo Ondimba lors d’un voyage à Libreville. Un déplacement également professionnel, puisque la star travaille sur une série consacrée à l’esclavage.
Avec un disque inspiré du remake du film Le Roi Lion, la superstar américaine rappelle son inclination pour le continent africain. Pour le meilleur et pour le pire.
À l’affiche, cet été, dans deux polars – « Roubaix, une lumière » et « Persona non grata » –, cet acteur et réalisateur intransigeant confirme son statut de valeur sûre du septième art. Interview.
James Bond va-t-il réellement être interprété, au cinéma, par une femme, qui plus est de couleur – en la personne de Lashana Lynch, annoncée par la presse pour reprendre le mythique matricule de l’agent 007 ? Faire tomber deux clichés à la fois ne semble pas si simple…
Le tournage d’un biopic sur Frantz Fanon, mené par un Haïtien et un Français, devrait débuter en 2020. Le long-métrage cherche encore son premier rôle.
Alors que l’arrivée du concurrent Pathé est prévue fin 2019 ou début 2020 à Abidjan, le groupe ivoirien Majestic Cinéma a doublé sa capacité en faisant l’acquisition du multiplex de Yopougon, disposant désormais de 1 480 sièges dans la capitale économique.
Dans un cadre flambant neuf, la jeune cinémathèque de Tunis assure sa programmation avec de petits moyens. Tout en espérant restaurer les grandes œuvres nationales pour leur donner une seconde vie.
Avec son documentaire « Fragments de rêves », un temps censuré, Bahïa Bencheikh-El-Fegoun ausculte la lame de fond qui traverse la société algérienne depuis 2011.
La réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy a mis entre parenthèses ses projets de films pour ne pas en « blanchir » artificiellement la trame. Et poursuit son combat antiraciste auprès des jeunes générations.
Pour le réalisateur tchadien d’« Un homme qui crie », Prix du jury en 2010, le Grand Prix du Festival de Cannes 2019 décerné à la Franco-Sénégalaise Mati Diop pour « Atlantique » marque un véritable passage de témoin entre générations de cinéastes africains.
La plus grande manifestation cinématographique mondiale a sacré cette année « Atlantique », de Mati Diop, et « Les Misérables », de Ladj Ly. Un remarquable doublé jamais vu en ce qui concerne les cinéastes originaires du continent africain.
Le jury de la compétition du 72ème festival de Cannes a décidé distinguer avant tout des films qui ont une portée politique. Et en premier lieu en couronnant « Atlantique », de Mati Diop, et « Les Misérables », de Ladj Ly.
Le long métrage de la réalisatrice Mati Diop s’est vu décerner le Grand Prix du Festival de Cannes, samedi, lors de la soirée du clôture. Un couronnement pour la Franco-Sénégalaise de 36 ans, dont le film « Atlantique » navigue entre histoire d’exil et de fantômes.
Le nombre sans précédent de metteurs en scène originaires d’Afrique du Nord à Cannes confirme la naissance d’une nouvelle génération de talents dans la région. A quelques heures d’un palmarès très attendu, retour sur ce phénomène qui aura marqué cette édition du Festival de Cannes.
Avec « Les Misérables », un long-métrage coup de poing dénonçant les violences policières, le jeune réalisateur a bouleversé le public du Festival de Cannes.
Avec « La Miséricorde de la jungle », qui raconte l’histoire de soldats rwandais égarés pendant la deuxième guerre du Congo, Joël Karekezi évoque avec brio la nécessité du pardon.
La Franco-Sénégalaise Mati Diop sera la première Africaine en lice pour la Palme d’or à Cannes avec son premier long-métrage, « Atlantique ». Tout, dans ses choix, traduit son refus du formatage et de la facilité.
La Franco-Sénégalaise Mati Diop, l’Algérienne Mounia Meddour ou encore la Marocaine Maryam Touzani côtoieront à Cannes Jim Jarmusch, Marco Bellochio et Pedro Almodovar lors d’un festival dont les émissaires africains seront exclusivement des femmes.
Malgré les tentatives d’intimidation de la ministre de la Culture, le fonds public israélien consacré au septième art continue de financer des films (très) critiques à l’égard de l’État hébreu.
Devenu une énorme machine, régulièrement critiqué pour son organisation chaotique, menacé par les attentats, le festival de Ouagadougou entend pourtant rester le temps fort du film africain.