« Atlantique », de Mati Diop, a été sélectionné pour représenter le Sénégal aux Oscars. Avec son premier long-métrage, la réalisatrice franco-sénégalaise livre une œuvre puissante, enracinée dans les paysages et les traumas africains. Le film sort dans les salles le mercredi 2 octobre.
Lors de la troisième édition du festival d’El Gouna, qui s’est déroulée du 19 au 27 septembre en Égypte, deux films venus du Soudan – un documentaire et une fiction – ont reçu le premier prix. L’occasion de mettre en avant la renaissance de pays à la riche histoire cinématographique.
Le nouveau long-métrage du Marocain Souheil Ben Barka raconte l’histoire vraie d’un officier de l’armée espagnole qui se fit passer pour un prince abbasside et voulut devenir sultan du Maroc au début du XIXe siècle. Une histoire pleine de rebondissements qui bouleversera le Moyen-Orient.
Près de vingt ans après Les Amants de Mogador, le « Monsieur Cinéma » du Maroc revient avec une grande fresque historique, De sable et de feu. Retour sur le parcours d’un passionné du septième art.
Pour sa première édition, la Biennale d’art contemporain de Rabat a décidé de jouer la carte des femmes. Des Oudayas, au musée Mohammed VI, en passant par la Villa des Arts, ce sont 63 artistes qui investissent la capitale marocaine jusqu’au 18 décembre.
Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav consacrent un film documentaire à l’apôtre Médard, un guérisseur traditionnel ngunza. Jeune Afrique est allé à sa rencontre.
Avec «Le Mariage de Verida», la réalisatrice italienne Michela Occhipinti ausculte les traditions de la Mauritanie et les aspirations des jeunes femmes du pays.
Après le décès, le 16 août dernier, du producteur et critique Néjib Ayed – directeur notamment des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) – , victime d’une crise cardiaque à l’âge de 65 ans, le cinéaste tunisien Férid Boughedir salue sa mémoire.
Mis en cause dans l’agression mortelle d’un jeune homme, le rappeur MHD fait ses premiers pas sur grand écran avec Mon frère, dans le rôle d’un garçon accusé du meurtre de son père.
L’acteur Samuel L. Jackson, qui se réclame de l’ethnie benga, a rencontré Ali Bongo Ondimba lors d’un voyage à Libreville. Un déplacement également professionnel, puisque la star travaille sur une série consacrée à l’esclavage.
Avec un disque inspiré du remake du film Le Roi Lion, la superstar américaine rappelle son inclination pour le continent africain. Pour le meilleur et pour le pire.
À l’affiche, cet été, dans deux polars – « Roubaix, une lumière » et « Persona non grata » –, cet acteur et réalisateur intransigeant confirme son statut de valeur sûre du septième art. Interview.
James Bond va-t-il réellement être interprété, au cinéma, par une femme, qui plus est de couleur – en la personne de Lashana Lynch, annoncée par la presse pour reprendre le mythique matricule de l’agent 007 ? Faire tomber deux clichés à la fois ne semble pas si simple…
Le tournage d’un biopic sur Frantz Fanon, mené par un Haïtien et un Français, devrait débuter en 2020. Le long-métrage cherche encore son premier rôle.
Alors que l’arrivée du concurrent Pathé est prévue fin 2019 ou début 2020 à Abidjan, le groupe ivoirien Majestic Cinéma a doublé sa capacité en faisant l’acquisition du multiplex de Yopougon, disposant désormais de 1 480 sièges dans la capitale économique.
Dans un cadre flambant neuf, la jeune cinémathèque de Tunis assure sa programmation avec de petits moyens. Tout en espérant restaurer les grandes œuvres nationales pour leur donner une seconde vie.
Avec son documentaire « Fragments de rêves », un temps censuré, Bahïa Bencheikh-El-Fegoun ausculte la lame de fond qui traverse la société algérienne depuis 2011.
La réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy a mis entre parenthèses ses projets de films pour ne pas en « blanchir » artificiellement la trame. Et poursuit son combat antiraciste auprès des jeunes générations.
Pour le réalisateur tchadien d’« Un homme qui crie », Prix du jury en 2010, le Grand Prix du Festival de Cannes 2019 décerné à la Franco-Sénégalaise Mati Diop pour « Atlantique » marque un véritable passage de témoin entre générations de cinéastes africains.
La plus grande manifestation cinématographique mondiale a sacré cette année « Atlantique », de Mati Diop, et « Les Misérables », de Ladj Ly. Un remarquable doublé jamais vu en ce qui concerne les cinéastes originaires du continent africain.
Le jury de la compétition du 72ème festival de Cannes a décidé distinguer avant tout des films qui ont une portée politique. Et en premier lieu en couronnant « Atlantique », de Mati Diop, et « Les Misérables », de Ladj Ly.
Le long métrage de la réalisatrice Mati Diop s’est vu décerner le Grand Prix du Festival de Cannes, samedi, lors de la soirée du clôture. Un couronnement pour la Franco-Sénégalaise de 36 ans, dont le film « Atlantique » navigue entre histoire d’exil et de fantômes.
Le nombre sans précédent de metteurs en scène originaires d’Afrique du Nord à Cannes confirme la naissance d’une nouvelle génération de talents dans la région. A quelques heures d’un palmarès très attendu, retour sur ce phénomène qui aura marqué cette édition du Festival de Cannes.