C’est à Tasso, en Corse-du-Sud, que Michel Tomi recrutait les employés de ses casinos. En sens inverse, il a aussi importé un peu d’Afrique sur l’île, au grand dam des nationalistes.
À la suite d’une charge virulente orchestrée contre lui sur Facebook et divers réseaux sociaux, l’historien camerounais Achille Mbembe, qui vit en exil en Afrique du Sud, a déposé auprès des tribunaux new-yorkais une plainte en diffamation visant son compatriote Patrice Nganang.
En 1976, il ne parlait pas un mot de néerlandais. Quarante ans plus tard, il est maire de Rotterdam et si populaire qu’on lui prédit un avenir de Premier ministre. Pas mal comme intégration, non ?
Habitée, la chanteuse nigériane Nneka sort un cinquième album aux accents mystiques qui entend servir de caisse de résonance aux souffrances de la diaspora africaine.
Figure montante du hip-hop, ce jeune Congolais est installé dans la province canadienne de l’Ontario, où il produit ses propres disques. En attendant de percer à l’international.
Les soeurs d’origine tunisienne, Mayada et Maïssa Gargouri, font se gondoler le web avec les aventures de leurs « desperate bledardes » mettant en scène leur quotidien banlieusard de beurettes célibataires.
En quelques années, le marché de la restauration rapide en France a vu venir de nouveaux acteurs, les fast-foods africains. Malgré la frilosité des banques à les aider, certains ont réussi à développer leur activité. Présentations avec trois d’entre eux installés à Paris.
Témoins des solides liens cultuels et commerciaux entre le royaume chérifien et le Sénégal, des milliers de Marocains vivent à Dakar. Et ils y sont bien dans leurs babouches.
Originaire du Cameroun et installé en Allemagne depuis treize ans, ce biochimiste reconverti dans le journalisme entend améliorer l’image de son continent.
Homme d’action, l’adjoint d’Alain Juppé à la municipalité bordelaise favorise les échanges entre sa ville et le continent, notamment au travers d’associations locales.
Pour la troisième année consécutive, Adama Ndiaye alias Adama Paris (son nom de créatrice) pose ses bagages dans l’une des plus grandes capitales de la mode à l’occasion de la Black Fashion Week de Paris, du 2 au 4 octobre. Mais la styliste sénégalaise doit encore se battre pour faire entendre sa voix et son combat : ouvrir l’univers de la mode aux créateurs et mannequins de la diaspora.
Jeune patronne d’Oriental Wedding, cette créatrice propose ses caftans aux Franco-Maghrébines à la recherche de robes de mariage traditionnelles… et modernes.
À la tête de SOS racisme, cet engagé aux origines togolaises ne mâche pas ses mots quand il évoque le président Hollande… et ses homologues du continent.
Issue de l’immigration, journaliste à Radio France internationale, elle reçoit chaque semaine dans En sol majeur des personnalités riches d’une double culture.