Le décret de naturalisation de Blaise Compaoré a été publié à Abidjan au Journal officiel du 18 janvier 2016. L’ancien président burkinabè, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour son implication présumée dans la mort de l’ancien chef d’État Thomas Sankara, devrait ainsi échapper à une éventuelle extradition vers son pays.
Après les ambassades, le roi du Maroc a entamé le renouvellement de l’appareil consulaire dans le but d’améliorer les services fournis aux Marocains résidant à l’étranger.
Le secrétaire général des Nations unies s’est rendu pour la deuxième fois depuis 2013 dans l’est de la République démocratique du Congo. Une visite qui jusqu’ici déçoit une partie de la société civile.
Le Conseil de l’Union européenne a finalement introduit un appel à la décision de la Cour européenne de justice annulant l’accord agricole avec le Maroc. Ce dernier a donc remporté une manche. Mais il n’a pas encore gagné la partie…
La Russie et les États-Unis ont annoncé un cessez-le-feu en Syrie pour le 27 février à minuit. Mais celui-ci, accepté mardi matin par le régime de Damas, exclut les groupes jihadistes et doit encore être définitivement validé par l’opposition pour pouvoir entrer en vigueur.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est arrivé lundi à Bujumbura pour tenter de trouver une issue à la crise au Burundi. La nuit dans la capitale burundaise a été marquée à nouveau par une vague d’attentats à la grenade faisant de nombreuses victimes.
Cette triple attaque à la grenade dans la capitale burundaise, qui a fait deux morts et une dizaine de blessés, intervient à quelques heures de la visite du Secrétaire général des Nations unies.
Après avoir spécialement créé le poste d’ambassadrice à Malabo pour Christelle Sappot, sa fille, Catherine Samba-Panza, la présidente de la transition, continue de placer ses proches.
« L’Afrique, c’est le continent de l’avenir », a déclaré le Premier ministre français, Manuel Valls, samedi lors d’une visite à Ouagadougou, frappée par un attentat jihadiste sanglant il y a un mois.
Depuis que l’Iran, naguère segment majeur d’un supposé « Axe du Mal » s’est vu réhabilité au rang de nation fréquentable par les Occidentaux, un vent de panique souffle à Riyad, qui fait feu de tout bois. Julien Théron, conseiller en géopolitique des conflits basé au Liban, analyse la politique internationale de l’Arabie saoudite.
Domaine réservé du président de la République, la diplomatie penche sans nuance du côté de « l’axe sunnite ». Une réorientation dictée par la realpolitik, mais qui fait grincer des dents.
Le Premier ministre français Manuel Valls a qualifié jeudi soir à Bamako la lutte contre le jihadisme de « combat contre la barbarie », assurant que son pays se portait garant de l’accord de paix au Mali.
Tensions socio-économiques en Tunisie, imminence de frappes internationales en Libye, convalescence après une hospitalisation d’une semaine… Telles sont officiellement quelques-unes des raisons qui ont conduit au report de la visite de Habib Essid, le chef du gouvernement tunisien, au Maroc (9-11 février).
Après le Tchad et le Niger en 2014, Manuel Valls s’apprête à fouler de nouveau le sol de l’Afrique subsaharienne. Jeudi et vendredi, le Premier ministre français séjournera au Mali avant de se rendre samedi au Burkina Faso.
Cinq ans après le début de la révolution qui a précipité la chute du « Guide », la traque des membres de son clan et de ses milliards continue d’alimenter tous les fantasmes. Que font-ils, que savent-ils et surtout où sont-ils ? Enquête.
Les accusations se multiplient à l’encontre des soldats de la paix. Des « Casques bleus originaires de la RD Congo ont été accusés d’avoir abusé de quatre enfants vivant dans un camp de déplacés en République centrafricaine », a indiqué un porte-parole de l’ONU mardi.
Sept Casques bleus du contingent guinéen de la force de l’ONU au Mali, dont trois femmes, ont été tués lors de l’attaque jihadiste le 12 février à Kidal (nord-est), selon un nouveau bilan de source militaire au sein de la Mission de l’ONU mardi.
Pour faire de Christelle Sappot, sa fille, l’ambassadrice « extraordinaire et plénipotentiaire de la RCA » à Malabo, Catherine Samba-Panza n’a pas hésité à bousculer la donne diplomatique : la Centrafrique n’avait jusqu’ici pas d’ambassade en Guinée équatoriale, qui dépendait de son représentant au Cameroun.
L’Union européenne a menacé lundi le Burundi de suspendre son aide directe après les attaques à la grenade de la matinée. Un enfant y avait été tué et au moins 30 personnes blessées à Bujumbura.
Ils ont parfois des amitiés contraires, et leurs entourages ne s’apprécient pas toujours. Leurs deux pays ont même été à deux doigts de divorcer. Pourtant, ils n’ont pas tellement le choix : il leur faut faire l’un avec l’autre.
Après les récentes mises en garde de Paris et de Washington sur la nécessité de garantir l’alternance démocratique en RD Congo, le gouvernement congolais a dénoncé vendredi des « habitudes insensées et surannées » des autorités françaises et américaines.
La Commission européenne, le bras exécutif de l’Union européenne (UE), a proposé aujourd’hui d’accorder une assistance macrofinancière supplémentaire de 500 millions d’euros à la Tunisie, a fait savoir la délégation de l’UE à Tunis.
Plus de six mois après avoir ratifié du bout des lèvres l’accord de paix en août 2015, Salva Kiir a finalement consenti à renommer son ennemi juré Riek Machar au poste de vice-président.
Le Rwanda a fait part vendredi de son intention de renvoyer les réfugiés burundais qui sont sur son sol vers d’autres pays. Kigali est accusé d’ingérence dans les affaires du Burundi.
Laurent Fabius a quitté le gouvernement par la grande porte. Remplacé par Jean-Marc Ayrault, l’ex-chef de la diplomatie française pourrait prendre la tête du prestigieux Conseil constitutionnel, sur proposition de François Hollande. Quel est son bilan en Afrique ?
Le président Abdelaziz Bouteflika a invité Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), dont le mandat se termine cette année, à se rendre à Alger.
Les États-Unis ont accusé mercredi le gouvernement rwandais de chercher à déstabiliser le Burundi voisin, notamment en recrutant des réfugiés burundais pour les enrôler dans une rébellion contre le régime du président burundais Pierre Nkurunziza.