Entendu en janvier par la justice française dans une procédure pour complicité de génocide, le général Jean-Claude Lafourcade, qui commandait l’opération Turquoise en 1994, s’est efforcé de dissiper la controverse autour du rôle de l’armée française durant le génocide des Tutsis au Rwanda. Sans toujours y parvenir.
On savait le président Obama secrètement excédé par la politique de Netanyahou à l’égard des Palestiniens. Son ambassadeur à Tel-Aviv, lui, s’est montré beaucoup plus explicite.
Les intenses combats entre les forces gouvernementales et les rebelles dans la région de Jebel Marra au Darfour, dans l’ouest du Soudan, ont conduit des dizaines de milliers de civils à fuir. Selon l’ONU, ces derniers se trouvent désormais dans une situation humanitaire désespérée.
Le Maroc vient de nommer de nouveaux ambassadeurs issus du monde des droits de l’homme, qui auront pour mission de réduire l’hostilité à la marocanité du Sahara et de convaincre la communauté internationale du bien-fondé des réformes entreprises par le palais.
La semaine prochaine, le chef du gouvernement tunisien devrait effectuer une visite officielle au Maroc dont l’enjeu est de rééquilibrer les relations diplomatiques de la Tunisie, traditionnellement tournées vers l’Algérie.
Comme il l’avait promis, le Togolais Edem Kodjo, désigné par l’UA pour relancer le processus de dialogue politique en RD Congo, s’est rendu jeudi à Bruxelles pour rencontrer Étienne Tshisekedi. Mais le médiateur n’a pas pu infléchir la position de l’opposant historique congolais.
Lors du 26e sommet de l’Union africaine (Addis-Abeba, 30-31 janvier), la question de savoir qui succédera à Nkosazana Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission était sur toutes les lèvres.
La délégation du Haut comité des négociations (HCN), représentant l’opposition syrienne, a annoncé mercredi qu’elle suspendait sa participation aux négociations de Genève ouvertes lundi. Elle conditionne son retour à la table des discussions par la satisfaction de ses « demandes humanitaires ».
Suite à une interview d’Hervé Ladsous, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, la RD Congo s’est fendue d’un communiqué dénonçant des affirmations inexactes et inacceptables.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a démenti mardi 2 février toute velléité de la France d’intervenir militairement contre l’État Islamique (EI) en Libye.
Après l’annulation par la Cour européenne de justice de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne, Bruxelles a jusqu’au 22 février pour faire appel de la décision. Entretien avec Menouar Alem, chef de la représentation permanente du royaume auprès de l’UE.
Le chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno vient d’être désigné pour un an à la présidence de l’Union africaine (UA). Il a donné sa première interview à Jeune Afrique. Pour lui, le Burundi ne doit pas s’imaginer que l’absence d’intervention militaire à ce stade est un blanc seing. Il prévient : si la situation dégénère, l’UA fera usage de la force.
La France souhaite mettre fin à son opération militaire Sangaris en Centrafrique en 2016, a déclaré dimanche le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Après trois jours de discussions, l’Union africaine a décidé d’envoyer une délégation de « hautes personnalités » pour obtenir le consentement de Bujumbura pour l’envoi d’une force dans le pays. Celle-ci sera déployée « si le Burundi l’accepte », a précisé le commissaire Paix et sécurité, Smaïl Chergui.
Son discours était prévu pour durer 10 minutes. Finalement, il a parlé près d’une heure. Pour sa dernière intervention en tant que président de l’Union africaine (UA) le 30 janvier, le Zimbabwéen Robert Mugabe s’est lancé dans une longue diatribe anti-occidentale entrecoupée d’ovations. Barack Obama, les Nations unies, les Européens… Tout le monde en a pris pour son grade. Extraits.
La réunion tant attendue du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine sur le Burundi a finalement débouché sur une nouvelle impasse. Face au refus de Bujumbura de toute intervention militaire sur son sol, aucune majorité ne s’est dégagée pour imposer une quelconque décision.
Les présidents du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire se sont rencontrés pendant près d’une heure en marge du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, le 29 janvier. Ils ont notamment manifesté leur souhait devoir les relations entre leurs deux pays s’améliorer après une période de tension importante.
Au moment même où les diplomates du Conseil de sécurité de l’ONU atterrissaient à Bujumbura, le 21 janvier, un diplomate français de haut rang dressait ce constat : « La liste de ceux qui font pression sur le Burundi est plus courte, hélas, que celle de ceux qui ne font rien. »
Les 15 États appelés à gérer pour l’UA les crises de sécurité du continent lors deux prochaines années ont été élus jeudi à Addis-Abeba. Ils doivent se prononcer, dès ce vendredi, sur la situation au Burundi.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba. Cette réunion de deux jours des ministres africains des Affaires étrangères est un prélude au 26e sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tient les 30 et 31 janvier. Tour d’horizon des enjeux clés.
Dans un rapport remis au Conseil de sécurité, des experts de l’ONU recommande de sanctionner le président du Soudan du Sud ainsi que le chef des rebelles, tous deux jugés responsables des violences commises pendant la guerre civile qui dure depuis deux ans. Ils proposent également d’imposer un embargo sur les armes sur le pays.