Le Bénin, l’Angola et le Cameroun. La démocratie, les affaires et la sécurité. Les trois destinations de la prochaine tournée africaine de François Hollande – inédites pour lui – semblent avoir été spécialement choisies pour faire passer son message au continent.
Après une visite de quelques jours à Rome, où il a rencontré des leaders d’opinion et des chefs d’entreprise, Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien, séjourne en France depuis le 19 juin et jusqu’au 3 juillet.
Le gouvernement sud-africain a démenti lundi des informations selon lesquelles un plan avait été préparé pour que le président soudanais Omar el-Béchir puisse quitter le pays le 15 juin sans encombre, après le sommet de l’Union africaine.
Les dix fonctionnaires du consulat tunisien de Tripoli, enlevés le 12 juin par une milice armée libyenne, ont été libérés vendredi matin. La Tunisie a annoncé la fermeture de son consulat en Libye.
Le gouvernement burundais a posé jeudi des conditions au déploiement d’experts militaires de l’Union africaine (UA). Une mesure à laquelle il n’est pas opposé, mais il a réclamé des consultations préalables et refusé la demande implicite de l’UA de fixer une nouvelle date aux élections.
L’ONU a démenti mercredi les accusations selon lesquelles des troupes sud-africaines avaient été prises en otage au Darfour par des soldats soudanais dans le but d’obliger les autorités de Pretoria à laisser partir Omar el-Béchir, lundi, après un sommet de l’UA. Celui-ci faisait pourtant l’objet d’une interdiction de quitter le territoire émise par la justice sud-africaine.
Au lendemain d’un double attentat meurtrier à N’Djamena, le président français, François Hollande, a salué mardi « l’engagement courageux du Tchad contre le terrorisme » lors d’un entretien téléphonique avec son homologue tchadien, Idriss Déby Itno.
Le juge qui avait interdit à Omar el-Béchir de quitter le territoire sud-africain a mené une violente charge contre les autorités. De son côté, la CPI a rappelé Pretoria à ses obligations.
Burundi, Omar el-Béchir, Burkina… Voici ce qu’il faut retenir de la première journée du sommet de l’Union africaine qui s’est ouvert dimanche à Johannesburg.
Et un sommet panafricain de plus sans lui ! Celui qui s’achève aujourd’hui à Johannesburg est le 45e à s’être tenu depuis le retrait du Maroc de toutes les instances continentales, en novembre 1984.
Robert Mugabe, qui a toujours été hostile à la justice internationale, entendait profiter de son statut de président de l’Union Africaine pour « retirer l’Afrique de la CPI ». Avec l’actuel sommet de l’Union africaine en Afrique du Sud, l’heure de vérité est arrivée…
Le président français François Hollande effectuera sa seconde visite de travail en Algérie, lundi 15 juin. Au menu de ce voyage éclair, entre autre, un entretien avec le chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika.
Le diplomate algérien Said Djinnit a annoncé mercredi avoir renoncé à son rôle de facilitateur dans la crise au Burundi. Une décision qui intervient après la récusation de sa médiation par la société civile et l’opposition burundaises. Explications.
Le président français, François Hollande, rencontrera lundi prochain son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, dans la résidence médicalisée de ce dernier, à Zeralda, près d’Alger.
Selon l’émissaire de l’Onu Bernardino Leon, les parties rivales libyennes, réunies au Maroc, réagissent de « manière positive » au dernier projet d’accord sur un gouvernement d’union nationale. Elles pourraient signer le document avant le 17 juin.
De nouvelles négociations sur la crise libyenne se sont ouvertes lundi au Maroc sous l’égide de l’ONU et de son envoyé spécial pour la Libye, l’Espagnol Bernardino Leon. Ce dernier espère arracher un accord permettant la formation d’un gouvernement d’union nationale avant le début du ramadan, le 17 juin.
De passage à Abidjan, où elle a assisté aux assemblées annuelles de la BAD, une délégation de l’Union africaine (UA) conduite par Nkosazana Dlamini-Zuma a été reçue le 27 mai par le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara (ADO).
On le disait usé par le pouvoir, forcé d’avaler des couleuvres, affecté par la perte de son bras droit, Abdellah Baha. Mais le chef du gouvernement a relevé la tête, soignant ses relations avec le Palais et réservant ses flèches pour l’opposition.
La coalition arabe sous commandement saoudien a intensifié ses raids dimanche au Yémen, visant un QG militaire aux mains des rebelles dans la capitale Sanaa en faisant au moins 45 morts, malgré l’approche de pourparlers de paix le 14 juin.
Depuis quelques années, investissements et grands groupes marocains affluent en terre ivoirienne. Et bien souvent Mohammed VI ouvre la voie, comme lors de sa dernière visite officielle.
Le gouvernement gambien a donné 72 heures à la chargée d’affaires de la délégation de l’Union européenne (UE) à Banjul pour quitter la Gambie, une décision qui « stupéfait » Bruxelles samedi.
C’est dans un contexte sécuritaire très tendu dans le nord du Mali que le gouvernement et la rébellion discutent depuis la semaine dernière à Alger afin de finaliser la signature de l’accord de paix.
En visite au Niger et au Tchad, du 3 au 5 juin, le nouveau président du Nigeria, Muhammadu Buhari, abordera les thèmes de la coopération régionale dans la lutte contre Boko Haram.
Premier ministre depuis tout juste un an, Narendra Modi s’efforce, non sans succès, d’attirer les investisseurs étrangers afin de relancer l’économie. Mais il ne dispose pas d’une majorité parlementaire pour faire passer ses réformes.
Soucieux de ménager à la fois Alger et Rabat, le président Mohamed Ould Abdelaziz peine à trouver le juste positionnement par rapport à ses deux puissants voisins.