Les autorités américaines ont dénoncé, lundi, la condamnation à mort, par la justice égyptienne, de près de 700 islamistes présumés. Washington a appelé Le Caire à annuler ces peines, ainsi que les 500 autres condamnations prononcées fin mars.
Le chef de l’État angolais, José Eduardo dos Santos, est attendu à Paris mardi. Une visite importante pour la France, qui veut rééquilibrer sa relation avec l’Afrique au profit des pays non francophones du continent.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a promis de passer une partie de ses vacances en Tunisie, afin de « montrer l’exemple » de la mobilisation de la France et de l’Europe en faveur de ce pays.
Sur demande du gouvernement sud-soudanais, la justice a libéré vendredi quatre proches de l’ancien vice-président Riek Machar qui mène une rébellion contre le pouvoir. Ils étaient poursuivis pour tentative de coup d’État.
Alors qu’il achève une tournée diplomatique visant à mobiliser les partenaires de la Tunisie pour la sortir du marasme, le Premier ministre Mehdi Jomâa s’est livré à « Jeune Afrique ». Il revient notamment sur les conditions de son entrée au gouvernement, dont il a fini par prendre la tête. Interview.
Une résolution sur le Sahara occidental devrait être adoptée le 29 avril par le Conseil de sécurité de l’ONU. Selon des sources diplomatiques, celle-ci ne prévoira pas de système de contrôle des droits de l’Homme.
Mohamed Ben Cheikh, employé de l’ambassade de Tunisie en Libye, avait été enlevé le 21 mars à Tripoli. Un mois plus tard, un groupe jihadiste a publié une vidéo dans laquelle l’otage supplie le président tunisien de négocier avec ses ravisseurs.
Le Burundi a expulsé un diplomate de l’ONU, a annoncé jeudi le ministère des Relations extérieures du pays. Cette décision fait suite à la diffusion d’une note interne des Nations unies selon laquelle le gouvernement burundais armerait certains des militants du parti au pouvoir.
Le 9 avril, lors d’un café littéraire à Kigali, le président rwandais, Paul Kagamé, a évoqué ses récentes déclarations sur le rôle de la France pendant le génocide rwandais en 1994.
Ibrahim al-Jadhran, qui bloque les terminaux pétroliers de Cyrénaïque depuis août 2013, a conclu un accord le 6 avril avec les autorités. Mais, selon ses proches, cet accord « ne sera pas vraiment respecté » et n’a été conclu que sous la pression de l’ambassadrice des États-Unis, l’hyperactive Deborah Jones.
Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu avec son homologue français le 8 avril. Crise centrafricaine, relations commerciales, Rwanda… Retour sur les discussions qui se sont tenues.
Les rapports entre le Mali et la France sont exécrables depuis plusieurs mois. Plus récemment, l' »affaire » Tomi et, surtout, la situation à Kidal n’arrangent rien.
Riek Machar, chef des rebelles au Soudan du Sud, a annoncé lundi soir son intention de s’emparer de Djouba pour chasser du pouvoir le président Salva Kiir. Pour lui, la fin de la guerre ne passe que par le départ de son rival.
Créée en 2006 comme un consortium entre le ministère espagnol des Affaires étrangères, le gouvernement des Canaries et la municipalité de Las Palmas où elle a son siège, Casa África encourage les relations hispano-africaines. De fait, l’intérêt de Madrid pour le continent va grandissant.
En réponse au refus des autorités belges de délivrer un visa à Grace Mugabe, quatre chef d’État d’Afrique australe n’ont pas fait le déplacement à Bruxelles pour le sommet UE-Afrique.
Accords de partenariat économique, compétence de la CPI, droits des homosexuels… Africains et Européens ne sont pas d’accord sur tout, loin s’en faut. Mais ils se sont parlés avec franchise. Et ça, c’est déjà beaucoup.
En marge du sommet Union européenne-Afrique, François Hollande, le président français, a multiplié les entretiens bilatéraux, ce qui lui a permis de faire la connaissance de trois chefs d’État africains.
Le nouveau Premier ministre français, Manuel Valls, est revenu sur la polémique entre la France et le Rwanda dans son discours de politique générale, mardi, qualifiant « d’indignes et injustes » les accusations de « complicité de génocide au Rwanda ».
À Kigali, c’est dans un stade comble, submergé par la douleur et l’émotion, que s’est tenue lundi la 20e commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda. À la tribune, le chef de l’État, Paul Kagamé, a réitéré ses accusations contre la France.
Les commémorations du 20e anniversaire du génocide de 1994 ont commencé lundi matin au Rwanda. Suite à des propos du président Kagamé accusant la France de complicité et de participation aux massacres, aucun représentant officiel français n’assistera aux cérémonies.