Un grand nombre d’ambassadeurs nommés par Barack Obama ne sont pas des diplomates de carrière mais des amis politiques ou de généreux donateurs de ses campagnes électorales. Sans surprise, ils multiplient gaffes et bévues.
Le coup de fil de François Hollande à Mohammed VI et la mise au point de Laurent Fabius n’ont pas réussi à calmer le Maroc. Rabat a décidé mercredi de suspendre tous les accords de coopération judiciaire avec Paris.
Le torchon continue de brûler entre Paris et Rabat. Mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a regretté la querelle diplomatique franco-marocaine, tandis que son ministère démentait les propos prêtés à son ambassadeur à l’ONU.
Si les législatives guinéennes ont bien eu lieu, c’est aussi grâce à lui, Saïd Djinnit. Le chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest revient sur le dialogue politique qu’il a accompagné et se dit confiant en l’avenir.
L’actuelle brouille entre la France et le Maroc dépasse désormais les canaux diplomatiques. Des milliers de personnes ont manifesté mardi devant l’ambassade française à Rabat.
Invité par le président Paul Kagamé à assister, le 7 avril, à la commémoration du vingtième anniversaire du génocide de 1994, François Hollande a dépêché à Kigali, mi-février, deux émissaires de haut niveau.
Le 18 février, le président Paul Biya a accordé une remise de peine à d’emblématiques prisonniers. Parmi eux, Michel Thierry Atangana et Titus Edzoa, détenus depuis… dix-sept ans. Ils ont été libérés lundi en fin de soirée.
Rien ne va plus entre le Maroc et la France depuis le dépôt de plaintes à Paris contre un haut responsable marocain, en fin de semaine dernière. À tel point que le président Hollande a contacté Mohammed VI lundi soir pour tenter d’apaiser les choses…
Le Maroc a fermement condamné dimanche des propos prêtés à un ambassadeur de France, qualifiés de « scandaleux et inadmissibles ». La crise diplomatique entre Paris et Rabat, allumée par des plaintes déposées en France contre un haut responsable marocain, s’envenime.
Parallèlement à la visite d’État de Mohammed VI au Mali, en Côte d’Ivoire et en Guinée (puis au Gabon), la diplomatie marocaine s’active pour placer le royaume au centre de l’échiquier sahélien. Par souci de prestige, mais aussi au nom d’impératifs sécuritaires.
Descente de police chez l’ambassadeur marocain à Paris, convocation de son homologue français à Rabat… Les relations franco-marocaines, d’ordinaire bien cadrées, ont subi cette semaine un sérieux coup de froid.
Devant le Conseil de sécurité, Ban Ki-moon a exigé jeudi le déploiement rapide « d’au moins 3 000 soldats et policiers supplémentaires » en Centrafrique pour rétablir l’ordre et protéger les civils. Une solution d’urgence en attendant l’arrivée des Casques bleus.
Le roi du Maroc a entamé mardi une visite officielle de cinq jours au Mali. Comme son grand rival algérien, le royaume chérifien entend lui aussi peser sur le processus malien de réconciliation nationale.
Le souverain marocain effectuera à la fin du mois plusieurs visites en Afrique subsaharienne. Une diplomatie toujours plus marquée vers le Sud, notamment en Afrique francophone.
À l’occasion d’un récent passage à Paris, « Jeune Afrique » a rencontré Ahmed Mahamoud Silanyo. Cet ancien opposant a été élu président du Somaliland en 2010 lors d’un scrutin pacifique et non contesté.
Le président français François Hollande et son homologue tchadien Idriss Déby Itno évoqueront la situation en Centrafrique lors d’une rencontre, vendredi, à Paris.
L’envoyée spéciale des Nations unies dans la région des Grands Lacs, Mary Robinson, a débuté mercredi à Kinshasa une tournée régionale en RDC, en Angola et au Rwanda. Celle-ci vise à travailler à la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis Abeba de février 2013.
Abdou Diouf devrait faire une halte à Ouagadougou le 2 mars pour rencontrer Blaise Compaoré. Proposera-t-il au président burkinabè de lui succéder à la tête de l’OIF, en échange de sa promesse de ne pas se présenter à la présidentielle de 2015 ?
La cérémonie célébrant la ratification de la nouvelle Constitution s’est tenue vendredi au palais du Bardo, à Tunis, en présence de nombreux hôtes étrangers. Si le moment est historique, quelques couacs n’ont pas manqué de susciter malaise et frustration.
La chef de l’État de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, se rendra le 8 février à Brazzaville où elle rencontrera le président congolais et médiateur de la crise en RCA, Denis Sassou Nguesso. Il s’agit de son premier déplacement officiel à l’étranger.
Le pape François est immensément populaire, François Hollande beaucoup moins. Leur récent entretien romain peut-il contribuer à la réconciliation entre le président et des catholiques choqués par les réformes sociétales en cours ? Il n’est pas interdit d’en douter.
La ministre marocaine déléguée aux Affaires étrangères, Mbarka Bouaida, était à Addis Abeba en marge du 22e sommet de l’Union africaine (24-31 janvier). Elle revient sur les conditions dans lesquelles le royaume pourrait réintégrer l’organisation panafricaine.
En marge du sommet 22e sommet de l’Union africaine (24-31 janvier à Addis-Abeba), la ministre marocaine déléguée aux Affaires étrangères, Mbarka Bouaida, a multiplié les entrevues.
La Suisse est un acteur discret mais influent dans l’actuelle médiation internationale entre Bamako et les groupes rebelles du Nord-Mali. Un engagement diplomatique sans arrières-pensées ?
Le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, a clotûré dimanche soir une courte visite de 24 heures en Algérie, durant laquelle il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika.
Le nouveau Premier ministre tunisien Mehdi Jomâa a déclaré samedi soir à son arrivée à Alger pour sa première visite à l’étranger que « la sécurité de l’Algérie est celle de la Tunisie et vice-versa », selon l’agence nationale algérienne APS.
Les cinq membres de l’ambassade d’Égypte, enlevés vendredi et samedi à Tripoli, ont été libérés par leurs ravisseurs dimanche soir. Les circonstances de la libération sont encore floues.
L’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), qui regroupe sept pays d’Afrique de l’Est, s’est prononcée mercredi pour l’envoi de troupes au Soudan du Sud. Cette force devrait veiller à un cessez-le-feu entre les rebelles de Riek Machar et l’armée régulière.