Dix jours durant, à partir du 24 septembre, plus de 130 chefs d’État et de gouvernement vont se succéder à la tribune des Nations unies, à New-York. Au centre de cette grand-messe de la diplomatie mondiale : le dossier du nucléaire iranien et les crises en Syrie, au Sahel, en Centrafrique et en RDC.
Ibrahim Boubacar Keïta a fêté sa seconde investiture à la présidence du Mali devant près de 50 000 personnes réunies, jeudi, au stade du 26 mars à Bamako. Retour sur les temps forts de cette journée historique à laquelle une vingtaine de chefs d’État a assisté.
Le Tchad a fait un grand pas dans son implication auprès de la Cour pénale internationale (CPI) : N’Djamena accepte désormais accueillir sur son territoire des témoins ou rescapés de crimes jugés à La Haye.
Les dirigeants africains présents à Bamako assisteront ce jeudi à l’investiture du nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (dit IBK). Selon la télévision publique malienne, le roi du Maroc Mohammed VI et cinq présidents africains sont arrivés dès mercredi dans la capitale.
Michel Djotodia se serait bien vu à la tribune des Nations unies, à New-York, à la fin du mois de septembre. Mais le président centrafricain a du se résigner. Explication.
Interviewé dimanche soir sur TF1, le président français a estimé que l’accord américano-russe trouvé samedi à Genève sur la Syrie était une étape « importante ». Selon lui, « l’option militaire doit demeurer ».
Bachar al-Assad a confirmé, jeudi 12 septembre, dans une interview à la télévision russe, que son pays allait placer son arsenal chimique sous contrôle international. Mais selon des responsables américains, la Syrie organiserait la dissémination de ses armes sur son territoire pour compliquer le travail des experts internationaux.
On le croyait débonnaire, et on l’attendait plutôt en politique intérieure. Surprise : du Mali à la Syrie, le président français, François Hollande, s’est coulé dans les habits du chef de guerre. Histoire d’une métamorphose.
Le président algérien a reçu, mardi, à Alger, Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha. C’est le premier dirigeant étranger reçu par Abdelaziz Bouteflika depuis son retour en Algérie.
La Syrie a accepté, mardi, la proposition russe de placer son arsenal chimique sous contrôle international, proposition faite la veille et reprise par les Nations unies dans la foulée. Après être passé à deux doigts de frappes aériennes sur son pays, le régime de Damas s’offre ainsi un peu d’air, sans lâcher beaucoup de lest. Le président américain, Barack Obama, a annoncé mardi qu’il souhaitait privilégier l’option diplomatique, tout en maintenant la pression sur Bachar al-Assad.
Le procès à Paris de l’ancien capitaine rwandais Pascal Simbikangwa, accusé de « génocide, conspiration de génocide, crime organisé », se tiendra à Paris du 4 février au 28 mars 2014. Un procès clé pour les relations franco-rwandaises, à la veille du vingtième anniversaire du génocide.
Le secrétaire d’État américain, John Kerry, poursuit dimanche en Europe son offensive diplomatique pour vanter les mérites de frappes contre la Syrie accusée d’avoir perpétré un massacre chimique, Washington et Paris se targuant d’un soutien international élargi.
Le sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) a débuté jeudi à Kampala. En marge de ce sommet, le président congolais, Joseph Kabila, et son homologue rwandais, Paul Kagamé, se sont entretenus.
Arrivé en France fin juillet, la présence de l’ex-président centrafricain, François Bozizé, plonge ses hôtes dans l’embarras. D’autant plus qu’il n’a pas été avare avec les médias.
La visite du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en Palestine et en Israël, les 24 et 25 août, a bien failli se terminer par un rendez-vous raté avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Heureusement, le Franco-Israélien Meyer Habib a rattraper le coup.
Quelques jours avant la dispersion sanglante des sit-in organisés par les Frères musulmans, des émissaires étrangers se sont succédé au Caire pour éteindre l’incendie. Mais les jeux étaient déjà faits.
Boris Boillon, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy et ex-ambassadeur de France à Tunis, a été interpellé par la douane française, fin juillet, à Paris, avec 350 000 euros et 40 000 dollars en liquide. Selon le site Mediapart, qui a révélé l’information, l’ancien diplomate était en partance pour la Belgique.
Autour du « rocher », la crise dure. Mais cette fois, ce sont des blocs de béton destinés aux poissons qui créent la polémique entre l’Espagne et le Royaume-Uni. Retour sur un problème de fond.
Chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), spécialiste de la Centrafrique et du Soudan, Roland Marchal revient sur la présence de Soudanais dans l’entourage du président de la transition, Michel Djotodia. S’il concède leur influence, Roland Marchal estime qu’ils agissent en toute indépendance du régime de Khartoum. Interview.
Le nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a effectué, lundi 26 août, sa première visite à l’étranger en se rendant au Tchad. Il y a rencontré son homologue Idriss Déby Itno, qu’il a remercié pour l’intervention des forces tchadiennes au Mali.
Si elle était avérée, l’utilisation d’armes chimiques près de Damas mercredi, constituerait un « crime contre l’humanité » qui aurait « de graves conséquences », a déclaré le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, vendredi 23 août à Séoul.
Les dirigeants de l’Union européenne, Herman Van Rompuy et Jose Manuel Barroso, ont averti dimanche le gouvernement égyptien que l’UE était prête à « réexaminer » ses relations avec l’Égypte s’il n’y était pas mis fin aux violences.
Les autorités béninoises ont fait un nouveau pas dans la traque de Patrice Talon, qu´elles soupçonnent d´avoir tenté d´empoisonner le président Boni Yayi.
Il y a vingt-cinq ans, le 22 août 1988, l’Afrique du Sud et l’Angola concluaient à Ruacana un accord déterminant pour l’avenir de l’Afrique australe : l’indépendance de la Namibie en échange du départ des troupes cubaines d’Angola. Un accord historique qui dut beaucoup aux efforts du président congolais Denis Sassou Nguesso (DSN), lequel abrita pendant deux ans et demi des pourparlers secrets à Brazzaville.
Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, est attendu à Tunis, mercredi 14 août, pour tenter de mettre en place une médiation entre le gouvernement dirigé par les islamistes et l’opposition.