De grands espoirs en petits progrès, la politique américaine sur le continent n’a guère évolué sous le premier mandat de Barack Obama. Mais les changements intervenus après les révolutions arabes et les perspectives de croissance dans la plupart des pays incitent Washington à réviser ses objectifs.
Jugeant sa méthode « déséquilibrée et partiale », le royaume a retiré le 17 mai sa confiance à l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental. Explications.
Le président tunisien Moncef Marzouki a déclaré le 7 juin son « opposition de principe » à l’extradition du libyen Baghdadi Mahmoudi. « La décision de l’extradition est prise », avait pourtant affirmé l’avocat de l’ex-Premier ministre de Kadhafi à Jeune Afrique, le 22 mai dernier, citant le ministre de la Justice. De quoi relancer un feuilleton judiciaire aux forts relens politico-diplomatiques.
L’une est une inconditionnelle de la rigueur. L’autre veut privilégier la croissance. En dépit de leurs différences, Angela Merkel et François Hollande sont condamnés à s’entendre.
Un 4×4 blindé de la mission diplomatique de Grande-Bretagne a essuyé un tir de roquette, lundi 11 juin, devant le consulat britannique à Benghazi. Un membre de la sécurité a été blessé.
La « Françafrique de papa » est-elle passée de mode pour le nouveau gouvernement français ? Les ambassadeurs africains en France n’ont en tout cas pas reçu la visite de représentants de la nouvelle équipe de François Hollande, lors de leur petite fête en l’honneur de la Journée de l’Afrique, le 30 mai à Paris…
Faut-il voir la main de Kigali derrière le Mouvement du 23 mars qui sévit en RDC ? Non, répond la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo. Une interview publiée le 3 juin dans J.A. n° 2682.
Le PCT, au pouvoir au Congo-Brazzaville, entend profiter des législatives de juillet pour renforcer encore son assise. Et préparer l’échéance présidentielle de 2016 avec Denis Sassou Nguesso ?
Après son agression au palais de Koulouba, Dioncounda Traoré a été opéré sans problème à Paris. Il réside depuis dans un grand hôtel parisien, où il a même reçu quelques visiteurs de marque.
Longtemps proche conseiller du président burkinabè Blaise Compaoré, Sadio Lamine Sow a créé la surprise en acceptant, fin avril, le portefeuille de la diplomatie malienne.
Bachar al-Assad ne cédera pas. C’est en substance ce qu’il a répété, dans un discours prononcé dimanche 3 juin. Dédaignant les quelque 13 400 personnes décédées depuis le 15 mars 2011 dans la répression, il a dénoncé « un complot terroriste tramé à l’étranger ». Alors que la communauté internationale reste divisée, la stratégie du dictateur ne change pas : aucun compromis avec les rebelles « terroristes ».
La pression internationale sur Bachar al-Assad est encore montée d’un cran, mardi 29 mai. La France, l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis et l’Australie, entre autres, ont annoncé leur décision d’expulser les représentants diplomatiques syriens de leurs capitales. Le président français, François Hollande, a également annoncé la tenue d’une nouvelle réunion des « amis de la Syrie », en juillet à Paris.
Suite à la publication de l’article sur les dettes contractées par l’ambassade de RDC à Paris envers l’un de ses avocats, l’ambassadeur Ileka Atoki a tenu à nous faire part des précisions ci-dessous.
François Hollande a choisi de nommer au Quai d’Orsay Laurent Fabius, l’un de ses vieux rivaux socialistes, plutôt que Pierre Moscovici, longtemps donné favori. Quelles sont les raisons de ce choix ? Et quelles en seront les conséquences diplomatiques ?
Récusée comme ambassadrice de France au Rwanda, la diplomate Hélène Le Gal revient au premier plan par la grande porte : celle de l’Élysée, version Hollande.
Les chefs d’État accueillent diversement l’alternance française. Si le Nigérien Mahamadou Issoufou et le Guinéen Alpha Condé sont tout sourire, leurs homologues d’Afrique centrale se méfient de François Hollande.
Le nouveau président français François Hollande connaît très mal le continent. Va-t-il y mener une autre politique que son prédécesseur ? Pas fondamentalement. Un changement de style ? Assurément.
La représentation diplomatique de la République démocratique du Congo en France semble avoir des difficultés à gérer ses comptes et doit une somme importante à son propre avocat.
La Cedeao, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, goûtait peu la percée angolaise dans la région. Elle pourrait finir par s’accommoder du putsch du 12 avril en Guinée-Bissau et de ses conséquences.