Il y a ceux qui avaient fait le déplacement à Paris et ceux qui ont envoyé leurs félicitations depuis le continent. Par les canaux officiels, ou pas, la classe politique africaine n’a pas manqué de saluer l’arrivée de François Hollande à l’Élysée.
Le nouveau Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a composé mercredi 16 mai le premier gouvernement du quinquennat de François Hollande. Laurent Fabius aux Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian à la Défense, et Manuel Valls au ministère de l’Intérieur ont notamment été nommés. Surtout, François Hollande a tenu sa promesse en privilégiant la parité et la diversité.
Le 18 avril, Paris a finalisé la remise à plat des accords militaires passés avec ses anciennes colonies. Au final, des bases moins nombreuses et des effectifs réduits. L’essentiel, c’est de se faire discret.
La France connaît le nom de son nouveau Premier ministre. Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale et maire de Nantes, remplace François Fillon à Matignon. Ses atouts : sa germanophilie et, peut-être, ses relations avec l’Afrique de l’Ouest.
Le nouveau président français connaît très mal le continent et en a très peu parlé durant la campagne électorale. Quelle politique africaine va-t-il mener ? Quel sera son style ? Dans sa dernière édition, en kiosque du 13 au 19 mai, Jeune Afrique a mené l’enquête.
À la tête d’un petit pays pauvre dont les progrès économiques et sociaux sont incontestables, le chef de l’État rwandais, Paul Kagamé, développe sa conception de la bonne gouvernance. Et dévoile son visage à la fois démocrate et autoritaire.
La représentante de l’Union européenne pour la politique extérieure et de sécurité, Catherine Ashton, juge « constructives et utiles » les négociations engagées avec l’Iran sur le nucléaire. Au grand dam de l’État hébreu.
En visite en Chine, le président du Soudan du Sud Salva Kiir a rappelé à Pékin combien l’entente entre Khartoum et Djouba était nécessaire à la République populaire. Mais celle-ci est-elle réellement prête à s’investir ?
Une victoire du candidat socialiste François Hollande, le 6 mai, ne plongerait pas dans le désespoir nombre de chefs d’État du continent. Même s’ils en redoutent parfois les conséquences économiques.
En tournée sur le continent africain mi-avril, le président taïwanais Ma Ying-jeou a fait du foot, des pompes, de la cuisine… Le tout pour ménager ses derniers soutiens face à Pékin.
Entré en fonction au plus fort de la guerre en Libye, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, revient sur les conséquences dans la région, et en particulier au Mali, de la chute de Kadhafi.
L’Arabie saoudite a décidé de rappeler son ambassadeur en Egypte et de fermer son ambassade au Caire et ses consulats à Alexandrie et Suez en raison de manifestations hostiles, a rapporté samedi l’agence officielle saoudienne Spa.
Michel Scarbonchi est ancien député européen, élu sous les couleurs du Mouvement des radicaux de gauche en 1994, puis du Parti socialiste de 1999 (jusqu’à à 2004). Il est aujourd’hui consultant à l’international.
Ces derniers mois, l’appareil diplomatique algérien a été mobilisé pour expliquer aux partenaires occidentaux comment le pays veut et peut changer sans révolution.
L’épineuse question sahraouie, qui empoisonne les relations entre Alger et Rabat depuis près de 40 ans, a ressurgi lors des obsèques d’Ahmed Ben Bella, vendredi 13 avril. Outrée de voir que le dirigeant du Polisario, Mohamed Abdelaziz, avait rang de chef d’État, la délégation marocaine s’est retirée précipitamment. De quoi remettre en cause le processus de réconciliation entre le Maroc et l’Algérie ? Officiellement, non…
Pour sa première sortie officielle, le nouveau président sénégalais, Macky Sall, a choisi la Gambie, voisin avec qui les relations diplomatiques n’ont pas toujours été au beau fixe ces dernières années.
Au camp de Kati, le chef de la junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo, a déclaré qu’il relançait le procesus constitutionnel de manière à ce que le président de l’Assemblée nationale, Dioncoundé Traoré, devienne le nouveau chef de l’Etat malien par intérim. Une décision qui intervient au terme de la signature d’un accord-cadre entre les putschistes et la Cedeao, qui menace de recourir à la force pour préserver l’intégrité territoriale du Mali.
Pour son premier voyage à l’étranger, Macky Sall, le nouveau président sénégalais, devrait se rendre chez Yahya Jammeh, son voisin gambien – dont les relations avec Abdoulaye Wade, son prédécesseur, ont oscillé douze ans durant entre le tiède et le glacial.
Sur son bureau ont notamment défilé les épineux dossiers libyen et soudanais. Le ministre tchadien des Affaires étrangères et de l’intégration africaine, Moussa Faki Mahamat, doit maintenant garantir une coexistence pacifique avec les pays voisins.
C’est une nouvelle fois Blaise Compaoré que la communauté internationale est allée chercher pour se pencher au chevet d’une épineuse crise malienne à multi-facettes. Médiateur chevronné intervenu récemment en Guinée, au Togo et en Côte d’Ivoire, personnage le plus influent de l’Afrique de l’ouest, le président burkinabè déploie depuis quelques jours tous ses réseaux, de Bamako, à Dakar en passant par Abidjan, New York et les confins du Sahara où ses plus fidèles émissaires sont en mission.
Le groupe salafiste Ansar dine s’est emparé ce matin d’un consulat d’Algérie au nord-est du Mali. Le consul et six des employés ont été arrêtés et emmenés dans un lieu inconnu.
À l’est du Tchad, les relations avec le voisin soudanais se sont apaisées. Au nord, les « conséquences incalculables » de la chute de Kadhafi, tant redoutées par Idriss Déby Itno, n’ont pas eu lieu. De quoi se concentrer sur les problèmes intérieurs.
Le gouvernement américain a décidé de verser 100 millions de dollars à la Tunisie pour lui permettre de rembourser les emprunts contractés auprès de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement par l’ancien régime de Ben Ali, a annoncé jeudi 29 mars la secrétaire d’État Hillary Clinton.