Après avoir longtemps tergiversé, les autorités rwandaises ont finalement refusé d’agréer la nomination de Hélène Le Gal au poste d’ambassadeur de France à Kigali. Paris a rappelé pour consultation son diplomate actuellement en place, Laurent Contini.
En visite à l’Élysée le 8 février, le chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, a été très courtisé par le président français Nicolas Sarkozy et ses ministres.
Les forces armées ont été déployées dimanche à Damas pour contrer toute contestation après l’appel à la désobéissance civile lancé aux habitants de la capitale et dans certains quartiers, traditionnellement hostiles au régime, des magasins sont restés fermés.
L’Iran a cessé de vendre du pétrole aux compagnies pétrolières françaises et britanniques, a déclaré dimanche le porte-parole du ministère iranien du Pétrole, Alireza Nikzad, cité par le site officiel du ministère.
Les autorités égyptiennes ont annoncé samedi que le procès pour financement illicite de 43 militants d’ONG pro-démocratie, objet de vives tensions avec les États-Unis dont 19 ressortissants figurent parmi les prévenus, s’ouvrirait le 26 février au Caire.
Stimulés par le vent de changement qui souffle sur la région, les chefs de la diplomatie des pays du Maghreb se sont réunis samedi à Rabat pour redynamiser l’UMA (Maroc, Algérie, Mauritanie, Tunisie, Libye), une organisation restée lettre morte près d’un quart de siècle après sa création.
La tension monte entre la France et la Guinée équatoriale au sujet de l’affaire des biens mal acquis. Alors que le parquet de Paris a perquisitionné mardi au domicile de Teodorin Obiang, fils du président équato-guinéen, ce dernier a réagi jeudi soir et a fait part de sa « totale indignation » devant ce qu’il considère être une « illégitime persécution ». Une interprétation juridique que conteste la justice française.
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Danie Kablan Duncan, veut une diplomatie ivoirienne modernisée, pluridisciplinaire, avec une forte composante économique. Interview.
En préambule du sommet de l’Union africaine (UA) , le nouveau siège de l’organisation a été inauguré à Addis-Abeba. Construit en moins de trois ans pour plus de 152 millions d’euros, le bâtiment est un cadeau des autorités chinoises.
Les autorités nées du Printemps arabe ont participé à leur première grand-messe continentale, lors du sommet de l’UA à Addis Abeba du 29 au 30 janvier. À l’image du président tunisien Moncef Marzouki, venu annoncer le retour en force de son pays sur la scène panafricaine.
L’hôtel particulier du fils du président équato-guinéen, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a été perquisitionné mardi 14 février à Paris. Une opération spectaculaire qui intervient dans le cadre d’une enquête visant les acquisitions de patrimoine en France par trois chefs d’État africains.
Le président tunisien Moncef Marzouki a annoncé vendredi, au cours d’une visite à Nouakchott, que son homologue mauritanien a donné son accord pour la tenue d’un sommet de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).
Plusieurs ONG américaines sont accusées par les autorités égyptiennes d’activités et de financements illégaux. Une affaire qui contribue à tendre les relations entre les deux pays.
Quelques heures après une marche de plusieurs milliers d’opposants à Dakar mardi, après un appel du Mouvement du 23 juin (M23), Abdoulaye Wade s’est offert une parade dans les rues de la capitale sénégalaise. Une démonstration de force qualifiée par l’entourage du président sénégalais de « visite de proximité ».
Malgré l’intensification de l’insurrection armée et des pressions internationales, le président syrien, Bachar Al-Assad, plie, mais ne rompt pas. Son recours habile à plusieurs atouts maîtres n’y est pas étranger.
Le département d’État américain a annoncé lundi avoir fermé son ambassade en Syrie et évacué tous ses fonctionnaires présents sur place. L’ambassade était selon lui devenue une cible potentielle d’attentat suicide.
Trop de poissons d’un côté, pas assez de l’autre, trop d’interdépendance, trop de violences passées… Entre Dakar et Nouakchott, les relations n’ont jamais été simples. Et c’est à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal que les tensions sont les plus vives.
La candidature d’Abdoulaye Wade à la présidentielle et la contestation politique qui en découle suscitent une pluie de critiques venues de l’étranger. Pour tenter de rafraîchir l’image passablement écornée de la démocratie sénégalaise, le gouvernement sénégalais a décidé de riposter en envoyant ses ministres au front.
Une semaine avant la reprise de la rébellion touarègue, le 17 janvier dernier, le Mali tentait encore de négocier avec le MNLA et son allié Iyad Ag Ghaly, leader du groupe salafiste Anssar dine. Jeune Afrique s’est procuré en exclusivité le document contenant les propositions de Koulouba lors de ces discussions.
Béchir Salah Béchir, le directeur de cabinet de l’ex-président libyen Mouammar Kadhafi, a été aperçu en France puis au Niger après cinq mois d’absence.
Après la visite-surprise à Alger du chef de la diplomatie marocaine, la semaine dernière, la discorde entre les deux voisins apparaît plus que jamais comme une aberration politique, économique et humaine. Enquête sur un incroyable gâchis.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé dimanche à Addis Abeba les dirigeants africains à écouter davantage leur peuple et à tirer les leçons des révolutions arabes, alors que la validation de la candidature contestée de Abdoulaye Wade suscite de vives tensions au Sénégal.
Entre Erdogan et Sarkozy, le courant n’est jamais passé. L’adoption par le Parlement français d’une loi sanctionnant la négation du génocide arménien n’arrange pas les choses.
Le chef de l’État sénégalais Abdoulaye Wade s’est impliqué dans de nombreuses crises africaines : Côte d’Ivoire, Niger, Guinée, Madagascar, Darfour… Avec des fortunes diverses.
Réunis à Nouakchott, en Mauritanie, les ministres des Affaires étrangères des quatre pays du Sahel ainsi que des délégués du Nigeria ont noté l’existence de « liens » entre Aqmi et Boko Haram, des groupes terroristes auteurs de nombreuses attaques et enlèvements dans ces pays.
Le président ivoirien Alassane Ouattara est attendu mercredi 25 janvier dans l’après-midi à Paris. Il sera reçu jeudi par son homologue français, Nicolas Sarkozy.
La nouvelle chef de l’exécutif jamaïcain, Portia Simpson-Miller, veut rompre avec la couronne britannique, quitter le Commonwealth et instaurer la république.
Le Guide suprême de la République islamique d’Iran, Ali Khamenei, menace de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel transite plus du tiers du pétrole transporté par voie maritime dans le monde. Une manoeuvre à visée interne alors que le pouvoir paraît divisé, et que la contestation pourrait reprendre à l’occasion des législatives prévues en mars ?