La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a fait escale à Tunis, au cours de sa tournée en Afrique du Nord. Si sa visite n’a pas été bien appréciée par tous, elle a réaffirmé la nécessité pour la Tunisie et l’Égypte de devenir des « modèles du type de démocratie » que Washington souhaite voir émerger.
Les forces loyalistes se rapprochent du fief des insurgés en Libye et promettent un assaut imminent. La communauté internationale tarde à réagir, mais la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne pourrait être décidée aujourd’hui à l’ONU.
Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, par la résolution du problème du Sahara occidental.
Les troupes qui ont attaqué la ville de Duékoué mercredi ont été repoussées, selon le camp Gbagbo. Les Forces nouvelles (pro-Ouattara) nient cependant toute responsabilité dans cette attaque ainsi que dans la guérilla urbaine menée par le « commando invisible » à Abidjan.
Le président français n’est plus dans les bonnes grâces de la Libye depuis qu’il a reconnu les révolutionnaires et soutenu une intervention étrangère. Seif el-Islam Kadhafi le qualifie de « clown » et lui demande de « rendre l’argent » qu’il aurait perçu pour sa campagne de 2007.
Alain Juppé devra s’efforcer de tisser des liens avec les régimes qui ont succédé aux dictatures du monde arabe et de faire oublier les relations passées avec les despotes déchus. Il lui faudra incarner le professionnalisme d’une diplomatie largement discréditée.
Béji Caïd Essebsi a entamé mardi une tournée au Maghreb. En Algérie, il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia, et a assuré ses voisins de sa volonté de resserrer les liens avec « les peuples frères », au lendemain de la révolution en Tunisie.
Lundi matin, pendant deux heures, des tirs à l’arme lourde ont retenti à Yopougon, près de la résidence privée de Philippe Mangou, chef d’état-major des armées fidèles au président sortant. Même scénario en fin d’après-midi dans le quartier d’Adjamé. Pendant ce temps, l’avancée des Forces nouvelles dans l’ouest de la Côte d’Ivoire provoque des défections du côté des troupes pro-Gbagbo.
Exclusif. L’ancien ministre libyen des Affaires étrangères, Ali Triki, est arrivé en France le 9 mars, porteur d’un message de Mouammar Kadhafi aux autorités françaises. Mais celles-ci l’ont éconduit, et il a dû poursuivre son chemin vers l’Égypte.
Seize ans après, Alain Juppé retrouve le Quai d’Orsay dans un contexte international bouleversé par les révolutions arabes. Pour la droite, il pourrait constituer une solution de rechange acceptable dans l’hypothèse – improbable – où Nicolas Sarkozy renoncerait à briguer un second mandat.
Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi a décidé d’offrir une récompense financière en échange de la capture du chef de l’opposition libyenne, Moustapha Abdeljalil. Il a parallèlement poursuivi ses contre-offensives sur le terrain, mais aussi sur les plans diplomatique et médiatique.
Un peu plus d’un an après le rapprochement franco-rwandais, la nomination du nouveau ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, n’est pas vue d’un bon oeil à Kigali. Où on l’attend de pied ferme…
Lors d’un discours au Congrès, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Washington a appelé les États-Unis à venir en aide aux Ivoiriens. Un appel qui intervient alors que, sur le terrain, la situation est critique.
Un nouveau ministre des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi, a été nommé dimanche en Égypte, a annoncé l’agence officielle Mena, dans le cadre de nominations destinées à remplacer des proches du régime d’Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par un soulèvement populaire.
Depuis le 17 décembre, le président ivoirien élu Alassane Ouattara et son gouvernement vivent reclus au Golf Hôtel, à Abidjan, sous la protection de l’ONU. Entre petits coups de blues et grands élans d’optimisme, l’effervescence des premiers jours est retombée. Reportage.
L’auteur de l’attentat contre l’ambassade française, survenu en janvier dernier à Bamako, s’est évadé du lieu secret dans lequel il était détenu depuis son arrestation.
Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, s’est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle égyptienne. Face à une opposition désorganisée, Amr Moussa apparaît comme une option crédible pour remplacer le président déchu Hosni Moubarak.
Pardonnez-moi de tirer ainsi sur l’ambulance, mais il est des clous qui méritent d’être enfoncés. L’ambulance en question? Cette diplomatie française au bord de la crise de nerfs, décriée comme jamais, au point désormais de se demander chaque jour quel sera le prochain avatar de ses turpitudes.
Contrairement aux États-Unis ou à la France, qui ont clairement appelé au départ de Mouammar Kadhafi, la diplomatie européenne a pris des précautions. Elle a préféré mettre en garde le régime libyen contre des sanctions à venir et l’a appelé à faire cesser les violations des droits de l’Homme.
Isolé sur la scène diplomatique, acculé dans son propre pays, Mouammar Kadhafi ne cède pas. En Libye, les manifestations continuent et la répression se poursuit, alors que le « Guide » appelle ses partisans à se battre pour lui.
La livraison par l’Iran d’une dizaine de caisses d’armes à la Gambie, en octobre dernier, a anéanti la confiance du président sénégalais. Il a rompu ses relations avec l’Iran, après la mort de soldats sénégalais qui aurait été causée par ces munitions en Casamance.
L’ancien ministre français Jack Lang vient de remettre aux Nations unies un rapport sur la piraterie au large de la Somalie. L’occasion pour lui de dénoncer la complaisance de Paris vis-à-vis du régime Ben Ali. Et de s’expliquer sur le cas Gbagbo.
Les scandales provoqués par les « affaires » Michèle Alliot-Marie et Boris Boillon en Tunisie sont le symptôme d’un mal plus grave : l’absence de ligne directrice de la politique extérieure française.
Le nouvel ambassadeur de France à Tunis, Boris Boillon, a présenté samedi ses « excuses » aux Tunisiens à la télévision nationale après avoir répondu à la presse d’une manière jugée « agressive » par des Tunisiens dont plusieurs centaines ont manifesté pour réclamer son départ.
Après l’attitude jugée méprisante du nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, devant des journalistes, les réactions négatives fusent. Comme d’habitude, internet est le fer de lance de la critique. Un appel à manifester sur Facebook a réuni plus de 500 protestataires devant l’ambassade de France.
Une vidéo circulant sur internet montre le nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon, s’emportant de manière bien peu diplomatique contre des journalistes tunisiens. Un buzz qui ne rehausse pas l’image de la France, déjà passablement écornée par le scandale de l’affaire Michèle Alliot-Marie.
Les parents de Michèle Alliot-Marie ont conclu une importante transaction avec Aziz Miled, en présence de leur fille, lors de leur voyage en Tunisie au mois de décembre.
Que va-t-il advenir des diplomates tunisiens en poste à l’étranger ? À Tunis, le ministère des Affaires étrangères a établi une liste d’ambassadeurs et de consuls jugés trop proches de l’ancien régime et appelés à être rapidement remplacés.