Dans un discours historique, prononcé en arabe dialéctal avec un ton humble, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a annoncé qu’il ne se représentait pas en 2014 et qu’un vaste plan de démocratisation allait être mis en oeuvre. Liberté de la presse, reconnaissance de tous les partis d’opposition et du droit de manifester… La Tunisie vient-elle de tourner définitivement la page sur 23 ans de régime oppressif ? S’ils manifestent leur joie, tous les Tunisiens n’en sont pas convaincus.
L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a mené une mission « exploratoire » à Abidjan pour tenter de résoudre la crise ivoirienne. Mais les prétentions de Laurent Gbagbo l’ont vite fait déchanter… au point de provoquer sa fureur. Explications.
Va-t-on vers une brouille diplomatique ? Non seulement les autorités nigériennes affirment qu’elles n’ont interrogé aucun ravisseur présumé, mais également, selon elles, les deux corps de gendarmes nigériens retrouvés sur les lieux de l’assaut final ne sont pas des complices des terroristes. Une version en tout point contraire à celle qu’avancent les autorités françaises…
La France a donné son agrément à Ali Coulibaly, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara. Il remplacera Pierre Kipré, un proche de Laurent Gbagbo, à ce poste clé.
Si les phosphates sont un instrument de pression pour les militants pro-Polisario, ils pourraient aussi devenir un puissant levier de l’intégration maghrébine.
Le consulat de Tunisie à Pantin (Seine-Saint-Denis) a subi une « petite explosion » dimanche matin, qui a occasionné « des dégâts minimes » sur son rideau métallique, a-t-on appris de source policière, tandis que l’ambassadeur dénonçait un « acte terroriste ».
Le bras de fer se durcit entre Laurent Gbagbo et la communauté internationale après le renvoi des ambassadeurs du Canada et de Grande-Bretagne par son régime, une décision rejetée par ces deux pays. Les voisins ghanéen et sierra léonais ont en revanche clairement pris leurs distances avec l’éventualité d’une intervention militaire pour déloger le président sortant.
Vendredi soir, deux Français ont été enlevés à Niamey, la capitale nigérienne, par un groupe d’hommes « enturbannés et armés », parlant parfaitement arabe, alors qu’ils étaient atablés avec des amis dans un restaurant très fréquenté par les expatriés.
Les États-Unis ont décidé de geler les avoirs du président sortant et de sa femme, Laurent et Simone Gbagbo, ainsi que de trois de leurs proches. Les Européens devraient rapidement suivre l’exemple américain.
Qui ne dit mot consent. L’absence de commentaire des autorités de Tel-Aviv sur la crise ivoirienne cache mal la persistance d’un penchant en faveur de Gbagbo, qui entretient depuis 2002 d’étroites relations sécuritaires et économiques avec des sociétés israéliennes.
Révélés par WikiLeaks, les câbles et mémos adressés à Washington par les diplomates en poste à Ankara ne ménagent pas le gouvernement islamo-conservateur, accusé, entre autres, de liaisons dangereuses avec l’Iran.
Entre Alassane Ouattara, le président élu, et Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, la bataille diplomatique a vite tourné à l’avantage du premier. Mais Gbagbo n’a pas désarmé.
Éclairé et ouvert sur le monde, l’émir du Qatar, Hamad Ibn Khalifa Al Thani nourrit une double ambition qui le distingue de ses pairs de la région : investir pour les générations futures et faire entendre la voix de son pays dans le concert des nations.
Les câbles des ambassades américaines publiés par le site internet ne parlent pas que de politique. Ils s’attardent aussi sur les coulisses de l’économie, où s’activent lobbyistes peu scrupuleux et dirigeants corrompus.
La Cedeao prendra mardi de nouvelles dispositions concernant la résolution de la crise ivoirienne, au lendemain de l’ultime tentative de médiation qui sera menée lundi par les présidents béninois, cap-verdien et sierra-léonais.
Par la voix de son avocat, le président gabonais Ali Bongo, fils de feu Omar Bongo Ondimba, a formellement rejeté les soupçons de malversations à la BEAC qui pèsent sur son père depuis la révélation par WikiLeaks d’un mémo d’une chancellerie des États-Unis au Cameroun.
Un mémo diplomatique américain révélé par WikiLeaks fait état d’un détournement de fonds de quelque 28 millions d’euros de la Banque des États d’Afrique centrale. Des malversations qui auraient été orchestrées par feu le président gabonais Omar Bongo Ondimba, et qui pourraient avoir profité aux présidents français Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, entre autres.
Alors que la médiation de la Cedeao dans la crise ivoirienne doit être poursuivie début janvier, le camp Gbagbo a déclaré vouloir assaillir le QG d’Alassane Ouattara, qui dénonce des « appels à la haine ». Et craint un « génocide » en Côte d’Ivoire.
Envoyés par la Cedeao, les présidents Yayi (Bénin), Pires (Cap-Vert), et Koroma (Sierra Leone) doivent rencontrer mardi les acteurs de la crise politique ivoirienne à Abidjan. Parallèlement, l’UA a nommé le Premier ministre kényan Raila Odinga pour coordonner les efforts diplomatiques de ses membres afin d’épargner à la Côte d’Ivoire une nouvelle guerre civile.
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que la procédure d’agrément du nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire en France était « en cours ». Des partisans d’Alassane Ouattara ont entrepris d’occuper l’ambassade peu après cette annonce, qui approfondit encore la rupture entre Laurent Gbagbo et Paris.
La justice du Zimbabwe va enquêter sur les complicités qui ont conduit à des révélations embarrassantes pour le gouvernement par le site WikiLeaks, a annoncé samedi le procureur général Johannes Tomana.
À Tunis, où on a l’habitude de dénoncer « mensonges » et « calomnies » pour répondre aux critiques en matière de politique intérieure, on est très mécontent des « révélations » de WikiLeaks. Surtout que plusieurs télégrammes sont l’occasion de commentaires peu flatteurs pour l’establishment du pays et qu’au moins l’un d’entre eux risque de provoquer des tensions avec l’Algérie.
La Chine a proposé à l’Afrique du Sud de rejoindre le groupe des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), a annoncé sa ministre des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane.
Alassane Ouattara a enregistré un soutien de poids jeudi avec sa reconnaissance comme étant « le président légitimement élu » de Côte d’Ivoire par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique a décidé, le 9 décembre, à Paris, de ramener le quota de pêche autorisé aux Algériens de 680 à 138 tonnes.
Nommé par le président élu Alassane Ouattara, Youssouf Bamba a remplacé Alcide Djédjé comme ambassadeur de Côte d’Ivoire à l’ONU. Une défaite diplomatique supplémentaire pour Laurent Gbagbo, qui ne l’empêche pas de préparer la jeunesse au « sacrifice » en vue de l’épreuve de force avec son adversaire. La crise semble insoluble et les diplomates occidentaux redoutent le pire.
Le gouvernement français a appelé les Français installés en Côte d’Ivoire à rentrer temporairement en France, la situation devenant dangereuse. Laurent Gbagbo ayant une fois de plus durci le ton malgré la détermination de la communauté internationale à le pousser vers la sortie.
Les télégrammes diplomatiques américains publiés par WikiLeaks dévoilent certains dessous de la relation de l’Algérie avec le Maroc et les États-Unis. De quoi faire les choux gras de la presse…