Ils ne sont plus guère nombreux à défendre le cas Gbagbo. La détermination des présidents Obama, Sarkozy, Compaoré et Jonathan… a fait plier ceux qui hésitaient encore.
C’est installé dans un hôtel d’Abidjan que le président élu a pris ses premières décisions. Objectif : donner une réalité à son pouvoir et organiser la contre-attaque.
Duplicité, laxisme, voire complicité. Les télégrammes diplomatiques américains révélés par WikiLeaks ne sont tendres ni avec le président Amadou Toumani Touré (ATT), ni avec son armée, ni même avec son système financier.
Les révélations continuent de pleuvoir sur le site WikiLeaks. Un mémo de la diplomatie américaine cite le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, affirmant que le président soudanais Omar el-Béchir est parvenu à faire sortir de son pays plusieurs milliards de dollars ponctionnés sur les recettes pétrolières.
Alors que la médiation de l’UA tentée par Jean Ping entre les deux présidents proclamés Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara a été un échec, des membres de la communauté internationale (ONU, Cedeao, UE, États-Unis, France…) commencent à menacer personnellement Laurent Gbagbo et sa famille de sanctions. Et l’UA discute d’une éventuelle intervention militaire…
Qu’ils contiennent des anecdotes ou des consignes de travail, les télégrammes échangés entre le département d’État et ses diplomates sur le terrain montre que ce sont surtout les pays stratégiques au sous-sol riche en matières premières – Soudan, Nigeria, RD Congo – qui intéressent Washington.
Les soixante-trois ambassadeurs de la RDC (et leurs conseillers) se sont retrouvés à l’occasion de la conférence diplomatique, onzième du genre, qui s’est tenue à Kinshasa du 29 novembre au 4 décembre.
Six personnes, dont des membres de l’état-major du président rwandais Paul Kagame, ont été mises en examen par les juges français en charge de l’enquête sur l’attentat contre l’avion de l’ancien président Juvénal Habyarimana en 1994.
Le Sénégal a décidé de rappeler son ambassadeur en Iran pour consultation, après la saisie d’une cargaison d’armes à Lagos. D’après la presse sénégalaise, Dakar soupçonne la rébellion indépendantiste casamançaise d’en être le destinataire.
Selon les télégrammes diplomatiques rendus publics par WikiLeaks, les autorités militaires égyptiennes ne verraient pas d’un très bon œil une éventuelle succession de Gamal Moubarak à son père en 2011. Et pourraient même s’y opposer.
C’est le noyau dur du système partisan et sécurocrate de Laurent Gbagbo qui se trouve visé par les sanctions de l’Union européenne – restrictions de visas et gel des avoirs. Des membres éminents du FPI comme Pascal Affi N’Guessan ou Paul Yao N’Dré, mais aussi des représentants des services de sécurité comme Kadet Bertin ou le propre garde du corps de Simone Gbagbo sont concernés.
En plus des pressions de la communauté internationale qui l’invite à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo devra endurer les révélations de WikiLeaks sur sa personnalité et son maigre poids politique.
Nouveau signe d’apaisement dans les relations avec la Belgique. Pour la première fois depuis qu’il avait été déclaré persona non grata, le commissaire européen au Commerce Karel De Gucht s’est rendu à Kinshasa. Sans faire de vagues…
Pour la première fois depuis le début de la crise ivoirienne, les soldats des camps des deux présidents proclamés, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, se sont retrouvés face à face. Une situation explosive qui a pris fin avec la levée du blocus de l’hôtel du Golf, en fin de journée, par les forces du camp Gbagbo.
Description des dirigeants et des personnalités du Grand Maghreb, analyse des relations interarabes et prévisions quant à l’évolution politique de ces pays nourrissent l’essentiel des commentaires, tantôt croustillants, tantôt pessimistes, des diplomates américains.
Reconduit dans ses fonctions de Premier ministre par Alassane Ouattara, l’ancien chef rebelle a deux atouts : il maîtrise le volet militaire et connaît très bien l’administration.
Sénégal, Burkina, Côte d’Ivoire, Mali, Nigeria… Les télégrammes diplomatiques américains divulgués par le site WikiLeaks mettent en cause plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et leurs leaders politiques, épinglés sur des thèmes divers. Petit tour d’horizon.
Le président angolais José Eduardo dos Santos est attendu cette semaine pour sa première visite d’État en Afrique du Sud, destinée à confirmer l’embellie des relations entre deux des plus grandes puissances économiques du continent.
Des diplomates occidentaux en poste à Abidjan travailleraient à la « désagrégation de la paix et de la cohésion sociale », selon un ministre de Laurent Gbagbo, en tentant de faire basculer l’armée, les forces de sécurité et les médias dans le camp Ouattara.
Comme souvent par le passé, Laurent Gbagbo se dit prêt à s’asseoir et à discuter pour résoudre la crise politique et institutionnelle qui agite la Côte d’Ivoire. Mais qui peut croire désormais qu’il n’essaie pas simplement de gagner du temps ?
Israéliens et Palestiniens ne doivent pas s’arc-bouter sur la question de la colonisation et « aller de l’avant » pour le bien du processus de paix, a dit jeudi le ministre israélien de la Défense Ehud Barak après une rencontre avec le chef de l’ONU Ban Ki-moon.
S’il est un candidat à l’élection présidentielle qui intrigue, voire inquiète, la diplomatie française, c’est bien Soundi Abdoulatuf, le colistier de Mohamed Saïd Fazul.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi juge WikiLeaks « très utile » car mettant fin à « l’hypocrisie américaine ». Lui-même écorché par les révélations, il a toutefois affirmé que le site ne devrait pas porter atteinte « à l’image des gens ».
Décideurs politiques, hauts fonctionnaires, patrons, avocats, journalistes, hommes de culture… Ils incarnent la passerelle entre les deux rives de la Méditerranée. Une histoire d’amitié, de rivalités, de business et de petits secrets.
Un télégramme diplomatique américain révélé par le site internet WikiLeaks alimente une vive polémique à Nouakchott. Au prix de quelques petits accommodements avec la réalité…