Alors que vient de se tenir le 25e sommet Afrique-France à Nice, « Jeune Afrique » a enquêté sur les nouveaux visages d’une réalité souvent fantasmée : la Françafrique. Petit guide pratique pour ceux qui veulent s’aventurer dans ses maquis.
Téhéran a signé avec Ankara, sous l’égide de Brasilia, un accord historique aux termes duquel il consent à entreposer en Turquie plus de la moitié de son stock d’uranium en échange de combustible enrichi à 20 %. Ce que l’Occident s’échine à faire depuis des années par la menace, deux puissances émergentes l’ont obtenu en quelques heures par la diplomatie.
Le président ivoirien Laurent Gbagbo a expliqué qu’il ne se rendrait pas en France avant que Paris et Abidjan n’aient discuté de leur « différend fondamental » lié au putsch manqué de 2002 contre son régime, dans une interview diffusée dimanche sur RFI.
Le premier sommet Afrique-France de Nicolas Sarkozy s’ouvre à 14 heures, ce lundi 31 mai, à Nice. Le président français y accueille 38 chefs d’Etat et de gouvernement.
Dans un éditorial publié par « Haaretz », avant l’assaut de la flottille humanitaire au large de Gaza, Bradley Burston s’insurge, sur le mode de l’ironie grinçante, contre la politique autodestructrice du gouvernement de Tel-Aviv.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade, ulcéré par des propos de l’ambassadrice des États-Unis sur la corruption au Sénégal, a tancé vertement cette diplomate, assurant que le Sénégal ne se laisserait plus « injurier ».
Un album sur la vie quotidienne derrière les hautes grilles du ministère français des Affaires étrangères entre 2002 et 2004, il fallait oser. Le dessinateur Christophe Blain et le mystérieux Abel Lanzac l’ont fait. Et c’est à mourir de rire !
Dans une allocution télévisée, le président par intérim de la Guinée a affirmé qu’il ne soutenait personne pour la présidentielle du 27 juin prochain, contrairement à ce que des médias nationaux ont récemment affirmé.
Le document de référence de la diplomatie américaine sous l’ère Obama a été publié le 27 mai par la Maison Blanche. Exit la rhétorique guerrière de George W. Bush, et place à la diplomatie, même si l’option militaire bilatérale n’est pas écartée.
Dahir Riyale Kahin, président en quête de reconnaissance internationale, est venu plaider la cause de l’ancienne Somalie britannique à Paris. Jeune Afrique l’a rencontré.
Le Gabon a rendu public cette semaine l’achat d’un immeuble à Paris au nom de « la bonne gouvernance », a justifié vendredi un porte-parole de la présidence alors que le patrimoine immobilier du président décédé Omar Bongo a fait l’objet d’une plainte d’ONG en 2008.
Des discussions franco-iraniennes soigneusement menées à l’écart des ministères et des ambassades. Une médiation dirigée par Karim Wade. L’habileté de Robert Bourgi, conseiller de l’ombre de Nicolas Sarkozy sur les questions africaines. Autant d’éléments qui ont permis la libération de la jeune universitaire française, Clotilde Reiss, le 16 mai.
Les discussions précédant l’adoption, au début du mois, de la résolution 1920 sur la Mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) ont souligné la convergence des positions française et marocaine.
Le secrétaire d’État français aux affaires européennes a confié à « Jeune Afrique » son point de vue sur les relations israélo-palestiniennes, l’affaire Ben Brik ou le Sahara occidental… Entretien avec un agitateur d’idées.
Après trois ans de tergiversations, la Grande-Bretagne a décidé d’autoriser l’extradition de l’ancien milliardaire algérien. Mais ce dernier dispose d’un éventail assez large de parades juridiques pour retarder l’échéance.
Le président sénégalais souligne son rôle déterminant dans la libération d’Iran de Clotilde Reiss, dans un entretien au « Parisien ». Selon Abdoulaye Wade, qui se trouve à Téhéran depuis samedi, la Française aurait même pu être libérée il y a six mois grâce à Dakar.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui assure avoir joué un rôle dans la libération par l’Iran de la Française Clotilde Reiss, a multiplié les médiations internationales, avec l’ambition de se forger une stature de « sage » de l’Afrique. Ses détracteurs critiquent un activisme brouillon, des interventions très médiatisées mais rarement efficaces et des relations étroites avec des pays mis au ban de la communauté internationale, comme l’Iran.
La libération de la française Clotilde Reiss, retenue en Iran depuis juillet 2009, est « consécutive à une médiation entreprise par le chef de l’Etat Sénégalais » affirme la présidence dans un communiqué. Abdoulaye Wade entretient des relations avec un Iran diplomatiquement isolé, qui accusait la française d’avoir participé à des manifestations anti-gouvernementales.
Sept pays d’Afrique de l’Est se retrouvent vendredi à Entebbe, en Ouganda, pour la signature d’un nouvel accord de partage des eaux du Nil. En vertu des traités en vigueur, l’Égypte s’octroie l’essentiel du débit du fleuve, considéré comme l’un de ses « intérêts vitaux ».
En coulisses, le président français Nicolas Sarkozy s’active pour réunir un maximum de chefs d’État au sommet Afrique-France de Nice qui se tiendra les 31 mai et 1er juin prochains. Fera-t-il mieux que son prédecesseur Jacques Chirac ?
Critiqués pour le peu de cas qu’ils font des droits de l’homme et de la bonne gouvernance, les Chinois n’ont pourtant pas si mauvaise réputation auprès des Subsahariens.
Au cours des six derniers mois, le ministre des Affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs de France, d’Égypte et du Mali, et a rappelé ses ambassadeurs au Caire et à Bamako. Ambiance.
Le Malawi et l’Éthiopie ont été invités à participer au sommet du G20 de Toronto, fin juin. Ils représenteront le continent aux côtés de l’Afrique du Sud, habituellement le seul membre africain représenté dans ce forum.