Le président gabonais Ali Bongo est arrivé lundi après-midi à Tanger (nord) pour une visite officielle de trois jours au Maroc axée sur la consolidation des relations politiques et économiques entre les deux pays.
Après les vraies fausses annonces, non suivies d’effets, de visites à Abidjan du secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, et du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, Paris a recadré – et clarifié – sa position.
Quand Jean-Marie Le Pen baisse dans les sondages, il agite le drapeau de la xénophobie avec une force renouvelée, espérant un esclandre médiatique qui lui remette le pied à l’étrier. Et quand il perd en justice, il se dit victime d’entrave à la « liberté d’opinion ». Classique et cousu de fil blanc, le scénario n’en revêt pas moins une certaine efficacité pour le parti d’extrême droite.
Les cinq conventions que la France a signé avec le Mozambique, le 11 mars, démontrent « l’intérêt particulier » de Paris pour ce pays pourtant récemment lâché par ses bailleurs habituels. Ceux-ci critiquent les pratiquent peu démocratiques du parti au pouvoir.
Plusieurs centaines de personnes ont assisté jeudi à Dakar à une réunion du personnel sénégalais des bases françaises au Sénégal, dont la fermeture est annoncée, qui a réclamé à cette occasion « la sauvegarde » de ses quelque 3. 000 emplois.
Bruxelles a finalement répondu positivement à l’invitation lancée par le président congolais Joseph Kabila, en janvier dernier, à l’égard du roi des Belges Albert II. Celui-ci est donc autorisé à se rendre à Kinshasa pour les cérémonies du cinquantenaire de l’indépendance de la RD Congo. Un événement d’une grande portée symbolique, à l’heure où les deux pays tentent de renouer les fils d’une relation souvent tourmentée.
Agathe Habayarimana, veuve du président rwandais assassiné en 1994, visée par une demande d’extradition de Kigali qui l’accuse d’avoir participé à la planification du génocide, a été entendue mardi comme témoin.
Le porte-parole du département d’Etat américain, Philip J. Crowley, a présenté ses excuses à la Libye hier pour ses commentaires ironiques à propos d’un discours de Mouammar Kadhafi devant l’ONU en septembre 2009. Répondant à la question d’un journaliste, il avait estimé que le « Guide » libyen avait « beaucoup trop de paroles, mais pas nécessairement du bon sens », ce qui avait provoqué la fureur de Tripoli.
Distribuée depuis novembre 2009, l’affiche du Front national (FN) de Jean-Marie Le Pen représentant une carte de France recouverte du drapeau algérien a réussi à provoquer un tollé médiatique, une semaine avant les élections régionales dans l’Hexagone. Un beau coup de communication politique auquel – ironie de l’histoire – Alger a également apporté sa contribution en protestant « officiellement » contre la campagne du FN, lundi dernier.
Le roi du Maroc a transmis un message aux participants du sommet UE/Maroc les invitant à régler la question du Sahara Occidental, qualifié de « différend artificiel », en s’appuyant sur sa proposition d’une plus large autonomie pour cette « région ».
Le fils de Mouammar Kadhafi, au coeur d’une des affaires qui empoisonnent les relations entre la Suisse et la Libye, a rendu visite à Max Goldi, un ressortissant helvète emprisonné à Tripoli.
À l’occasion de sa visite au Gabon et au Rwanda, les 24 et 25 février, le chef de l’État français entendait tourner la page. Il y est indiscutablement parvenu dans le second pays. Nettement moins dans le premier.
Seuls 300 hommes sur 1200 vont demeurer à Dakar. Avec la fermeture de la base militaire française au Sénégal, c’est une manne économique importante qui s’en va, et qui inquiète la population.
L’appel du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi au « djihad » contre la Suisse constitue des « propos inacceptables », a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères, estimant que le différend suisso-libyen doit être réglé par la « négociation ».
Les deux chefs d’État ont signé un accord qui doit mettre fin à cinq ans de conflit entre leurs pays. Conseillers et diplomates négociaient depuis septembre 2009.
Profitant de sa tournée africaine, le président français a programmé un détour par le Mali, entre l’étape gabonaise et l’escale rwandaise. Il entend remercier Amadou Toumani Touré et rencontrer l’otage français Pierre Camatte, qui vient tout juste d’être libéré.
Dans un contexte tendu en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo se rendra en avril à Bamako pour assurer la promotion de son livre Paroles d’honneur et, surtout, lancer un club de soutien à son mari.
Le président français a été accueilli par Ali Bongo Ondimba ce matin à l’aéroport de Mvengué, en prélude d’une mini-tournée en Afrique. S’il restera une journée entière au Gabon, pour sa troisième visite dans le pays en moins de trois ans, c’est son passage éclair (trois heures seulement) à Kigali qui est le plus attendu. La première visite d’un chef d’Etat français au Rwanda depuis 25 ans doit marquer la réconciliation entre les deux pays.
Nouakchott a condamné la libération par les autorités maliennes de quatre islamistes, condition sine qua non imposée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour relâcher un otage français. La Mauritanie a rappelé son ambassadeur au Mali.
Les récents propos du ministre français des Affaires étrangères, selon lesquels la tension franco-algérienne s’explique par la présence au pouvoir de « la génération de l’indépendance » ont été condamnés par les politiques et les associations.
L’un des deux hommes d’affaires suisses retenus en Libye, Rachid Hamdani, devrait quitter le pays lundi 22 février. L’autre, Max Göldi, condamné par la justice libyenne pour exercice d’activités économiques illégales, va se rendre aux autorités à Tripoli.