Le 1ᵉʳ janvier prochain, Kinshasa fera son entrée dans le principal organe intergouvernemental des Nations unies traitant de la question des droits humains. Des observateurs dénoncent de la complaisance envers un pays qui abrite des prisons surpeuplées et insalubres.
Éric Nzabihimana fait partie des Tutsi rescapés des massacres ayant eu lieu sur les collines de Bisesero, lors du génocide de 1994 au Rwanda. En 2005, il a porté plainte pour « complicité de génocide » contre des militaires de l’opération Turquoise. Voici sa version des faits.
Une foule animée qui s’agite autour de ce qui est présenté comme la dépouille d’un homosexuel déterrée pour être brûlée… Les images ont causé l’émoi au Sénégal où l’homosexualité est pourtant mal vue.
Relancée par une tribune du poète Amadou Lamine Sall, la question de la construction d’un mémorial de Gorée sur la corniche de Dakar, dont on parle depuis quatre décennies, fait plus que jamais débat.
En jetant sur les routes des millions de déplacés, les conflits en cours, mais aussi la pandémie de Covid-19 et les catastrophes naturelles, ont fragilisé des populations entières, en particulier les femmes, et multiplié les cas de violences sexuelles. Il faut rappeler l’ampleur de ces crimes et appeler à l’action.
Quelle position les femmes doivent-elles adopter face à la guerre en Ukraine ? Nous nous sommes posé la question au sein du Parlement des écrivaines francophones. Je vous livre quelques-unes des réactions recueillies.
D’abord accueillis par Niamey puis en voie d’expulsion, huit Rwandais, jugés par la justice internationale pour leur rôle dans le génocide de 1994, sont sur le point d’être reconduits vers la Tanzanie.
Grande figure de la lutte contre l’apartheid, l’archevêque sud-africain s’est éteint le 26 décembre dernier. Retour sur la vie d’un homme de paix qui n’a jamais perdu foi en la réconciliation.
Décédé dans un hôpital malien le 25 septembre, Théoneste Bagosora avait été l’un des protagonistes les plus influents du régime génocidaire. Le chercheur Jacques Morel revient, pour JA, sur son parcours.
Après la chute de Kaboul, la communauté internationale ne doit sous aucun prétexte transiger avec le pouvoir taliban, qui ne renoncera jamais à l’obscurantisme et à la domination des femmes.
La visite en Europe du ministre burundais des Affaires étrangères est l’occasion de plaider la cause de Germain Rukuki, défenseur des droits humains emprisonné depuis quatre ans.
Près de douze ans après la fin de la guerre civile au Sri Lanka, les atrocités commises pendant cette période restent impunies. Réuni à Genève jusqu’au 23 mars, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU pourrait adopter, grâce au vote de pays africains, une résolution ouvrant la voie à des actions en justice contre leurs auteurs présumés.
Si Noël a été marqué par la libération tant attendue de quatre journalistes burundais, le bilan 2020 de Reporters sans frontières n’autorise qu’un enthousiasme modéré.
La Cour d’Arusha se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins et la poursuite du bras de fer engagé avec certains États pourrait nuire à sa légitimité.
Le juriste espère représenter la Tunisie pour la première fois à la Cour pénale internationale. Mais se bat seul (ou presque) pour promouvoir sa candidature.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies s’intéresse au sort du leader anglophone Blaise Shufai et d’Achille Zogo Andela, détenus au Cameroun. Yaoundé a été interpellé sur leurs conditions d’emprisonnement.
Une enquête du britannique « Sunday Telegraph » révèle l’existence, en Arabie saoudite, de centres de rétention inhumains où des migrants africains risquent la mort au nom de la lutte contre le Covid-19.
Accusé «d’incitation à attroupement non armé» et «d’atteinte à l’unité nationale»après avoir couvert une manifestation du Hirak, le correspondant de Tv5 Monde a été condamné à 3 ans de prison ferme.
Alors que la pire crise humanitaire au monde sévit au Yémen, des avocats britanniques demandent aux Américains d’arrêter les officiels émiratis mis en cause pour crimes de guerre dans ce conflit.
Dans les pays arabes aussi, la mort de George Floyd a libéré la parole sur le racisme à l’égard des Noirs. Des discriminations souvent minimisées, réduites à de simples plaisanteries. Et qui s’aggravent quand elles atteignent des personnes situées au bas de l’échelle sociale.
Avocat à la cour d’appel, spécialiste des questions d’égalité et de discrimination, le franco-tunisien Slim Ben Achour nous parle du combat qu’il mène pour que « la France sorte du déni » sur le racisme au sein des forces de l’ordre. Rencontre.
Dans la foulée de la colère africaine-américaine face au meurtre de George Floyd par un policier blanc, le mouvement pour demander la vérité sur la mort d’Adama Traoré en France repart de plus belle. Mais la naissance d’une communauté noire transnationale est-elle vraiment possible ?
Le gouvernement a finalement confirmé le décès de Samuel Wazizi, survenu en août dernier, mais sa version des faits peine à convaincre. À Yaoundé, l’affaire a pris un tour politique.
Les forces de sécurité maliennes ont commis 101 exécutions extrajudiciaires entre le 1er janvier et le 31 mars, a affirmé jeudi 30 avril la Mission de l’ONU au Mali, la Minusma, qui accuse également l’armée nigérienne d’une trentaine d’exécutions extrajudiciaires sur le territoire malien pendant la même période.
À cause de la pandémie de coronavirus, le rescapé rwandais Claver Irakoze vivra la 26e commémoration du génocide des Tutsi sous confinement. Dans une lettre à ses parents, assassinés en 1994, il se remémore cette période tragique où les Tutsi devaient se calfeutrer pour échapper aux tueurs.
La 26e commémorations du génocide commis contre les Tutsi au Rwanda débute ce mardi 7 avril. En raison de la pandémie de coronavirus, ce moment de recueillement national connaîtra, pour la première fois, de nombreux changements d’organisation.
Dans son récent rapport sur l’évolution du droit des femmes en Afrique, le McKinsey Global Institute montre notamment que l’Afrique du Nord se classe en queue de peloton en ce qui concerne l’inclusion économique des femmes. Mais le vent de révolte amène toutes les « Schéhérazades » de notre siècle à se manifester…
On s’attendait à des interventions ouvertement négationnistes, le 9 mars, lors d’un colloque qui réunissait, dans l’enceinte du Sénat français, plusieurs essayistes controversés. Si ces derniers ont sagement contourné l’obstacle, le Congolais Martin Fayulu s’est quant à lui lancé dans une violente diatribe anti-Tutsi.
Recherchée pendant 25 ans pour sa participation au génocide contre les Tutsi, la Rwandaise Angéline Mukandutiye a été transférée au Rwanda par la RDC, au milieu d’un groupe d’anciens rebelles, avant d’être reconnue puis incarcérée à Kigali. Une arrestation qui met en lumière le rôle joué par les femmes dans le génocide de 1994.
Ce 23 janvier 2020, la Tunisie est le premier pays du Maghreb et le deuxième pays du continent africain à célébrer l’abolition de l’esclavage. En attendant une loi déclarant crime contre l’humanité cette exploitation de l’homme par l’homme.