Soupçonné d’agressions pédophiles sur deux fillettes, un ressortissant français a été arrêté dans un atelier de couture à Fès. Des habitants ont manifesté mercredi pour exiger la peine maximale.
Devant les amendements proposés par la commission parlementaire des droits et des libertés, qui a retenu différentes requêtes associatives, le gouvernement a retiré mardi son projet polémique visant à moderniser la carte d’identité nationale.
L’ambassadrice américaine auprès des Nations unies a condamné mardi les violences policières du 31 décembre, qui ont fait au moins cinq morts selon l’ONU.
Alors qu’il s’emploie à plaire aux grandes puissances, le président soudanais se montre ferme sur le plan domestique. Conforté à l’international, Omar el-Béchir ne semble pas près à l’écoute et au compromis, alors que des manifestations ont éclaté après l’augmentation du prix du pain.
Les manifestations qui se multiplient contre l’augmentation des prix, suite à la loi de finances 2018, ont tourné à l’affrontement dans plusieurs villes du pays. Un homme a succombé à l’inhalation des gaz lacrymogènes à Tébourba. Un scénario qui rappelle les événements ayant conduit à la chute du régime de Ben Ali.
Israël a lancé un programme destiné à imposer à 38 000 migrants africains en situation irrégulière de choisir entre l’expulsion ou l’incarcération, affirmant avoir des accords avec des pays tiers pour assurer l’accueil des volontaires au départ. Après l’Ouganda, c’est au tour du Rwanda de démentir l’existence d’un tel accord.
Un nouveau rassemblement a été réprimé à Alger ce mercredi. En Algérie, manifester dans la capitale est proscrit depuis 2001. Les opposants n’attendent plus d’autorisations avant de descendre dans les rues et sont souvent dispersés par les forces de l’ordre.
Voté à l’unanimité par les députés ivoiriens le 21 décembre, le nouveau régime juridique de la presse « constitue une avancée majeure », selon Bruno Nabagné Koné, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste, porte-parole du gouvernement. Faut-il le croire sur parole ? J.A. a passé au crible toutes les mesures de la nouvelle loi.
D’ici la fin de janvier, une nouvelle très attendue pourrait être annoncée. Le décret de béatification de 19 « martyrs » catholiques tués en Algérie dans les années 1990 lors de la décennie noire – dont les moines de Tibhirine et l’ancien l’évêque d’Oran Pierre Claverie – pourrait être signé.
Les forces de l’ordre ont violemment dispersé un rassemblement de médecins ce mercredi. Résultat : une vingtaine de blessés, dont un grave, ainsi que plusieurs arrestations, selon leur syndicat.
Les autorités israéliennes ont annoncé que les étrangers en situation irrégulière, majoritairement des Érythréens et des Soudanais, ont jusqu’à la fin mars pour quitter le pays. Passé ce délai, ils s’exposent à un emprisonnement à durée indéterminée.
La répression de la marche des chrétiens organisée dimanche à Kinshasa a déclenché un torrent de réactions choquées ou inquiètes. Dans un communiqué publié ce mardi, le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, condamne « les agissements de nos prétendus vaillants hommes en uniforme ».
Désavoués par la population, les partis politiques tentent d’investir le terrain de la négociation. Mais les gueules noires ont désigné leurs propres représentants.
Forcées de fuir leur village face aux attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, les populations se retrouvent souvent sans papiers, détruits ou perdus en quittant leur foyer. Sans moyen de justifier leur identité, ils risquent l’apatridie. Reportage au camp de déplacés internes de Zamaï.
Après la répression des manifestations de la Saint-Sylvestre en RDC, la secrétaire générale de la Francophonie a dénoncé lundi les « attaques inqualifiables et désolantes » contre des fidèles et des citoyens. Michaëlle Jean a également exhorté les autorités de ce pays à garantir le droit de manifester.
Un tribunal militaire israélien a inculpé dimanche une Palestinienne après une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux la montrant en train de frapper avec sa cousine deux soldats israéliens en Cisjordanie occupée.
Huit personnes ont trouvé la mort dimanche en République démocratique du Congo, et une centaine ont été arrêtées, en marge des manifestations de catholiques contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, a-t-on appris de source onusienne.
Après avoir dispersé des messes à coup de gaz lacrymogènes dans des églises à Kinshasa, les forces de police congolaises menaient dimanche des opérations musclées dans ces lieux de culte, déterminées à empêcher toute marche contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.
La RD Congo a connu un dimanche mouvementé avec des tirs de l’armée à Kinshasa et des messes dispersées dans des églises à coup de gaz lacrymogènes après l’appel des catholiques à manifester contre le maintien du président Joseph Kabila.
Les forces de sécurité congolaises ont tiré dimanche des coups de feu en l’air et dispersé une messe à coup de gaz lacrymogènes dans une église du centre de Kinshasa où des marches interdites contre le prolongement du pouvoir du président Joseph Kabila sont prévues à l’appel des catholiques.
L’enquête sur le massacre de septembre 2009 dans un stade de Conakry est terminée et les prévenus renvoyés devant un tribunal criminel, a affirmé le ministre guinéen de la Justice, Cheick Sako.
L’ancienne ville minière entame ce vendredi son septième jour de protestation. Les syndicats entrent en jeu. Mais aucun membre du gouvernement n’a encore mis les pieds dans cette ville déshéritée.
Depuis cinq jours, les habitants manifestent dans les rues, suite à la mort de deux mineurs. Un drame qui n’a fait que révéler la grogne qui couvait dans cette région pauvre et en retard sur le développement. Récit des événements.
Des milliers de personnes se sont rassemblées ce lundi pour dénoncer la « marginalisation » de cette ancienne ville minière, après la mort de deux jeunes adultes dans un puits clandestin d’extraction de charbon.
La webradio gay « Shams Rad », la première du genre dans le monde arabe, diffuse ses émissions depuis ce lundi. Lancée par l’association Shams, elle milite pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie.
A l’occasion du 14e congrès de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), qui s’est tenu le 28 octobre 2017, le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani, a annoncé l’engagement du gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires à la refondation de l’association. Récit.
Le 12 décembre, des émeutes ont encore opposé les jeunes habitants de la petite ville du nord-ouest de la Tunisie aux forces de l’ordre. Le décès d’une mère de famille après qu’elle s’est immolée par le feu a enclenché un mouvement de contestation sociale. Reportage.