L’image d’une fillette menottée et encadrée de policiers a créé l’émoi sur les réseaux sociaux. Binja Yalala a été arrêtée par la police d’Idjwi, dans le Sud-Kivu, lors des manifestations du 15 novembre. Elle est accusée d’avoir « violenté les forces de l’ordre ».
La diffusion d’une vidéo montrant des migrants subsahariens être vendus comme des esclaves en Libye a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux. Plusieurs personnalités africaines, politiques ou du monde de la culture, ont dit leur dégoût et réclament des actions.
Les images viennent d’être rendues publiques par la chaîne américaine CNN. Après une enquête de longue haleine, celle-ci a pu prouver l’existence d’un marché aux esclaves subsahariens en Libye. Les commentaires de colère et de soutien affluent en masse sur les réseaux sociaux.
Sur la route pour l’Europe, des milliers de Sénégalais se retrouvent captifs du chaos libyen. Les autorités tentent de rapatrier les volontaires au retour. Une centaine d’entre eux sont arrivés mardi soir à l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor.
Instruite depuis 2005 à Paris, l’information judiciaire sur une possible complicité de génocide d’officiers français au Rwanda, en 1994, durant l’opération Turquoise, semble en voie d’enterrement. Selon les parties civiles, les magistrats rechigneraient à examiner les responsabilités de l’état-major.
Le procès sur le viol de 48 fillettes s’est ouvert mardi devant la cour militaire de Kavumu, en RDC. Charles Cubaka Cicura, porte-parole des avocats des parties civiles revient pour Jeune Afrique sur les menaces qui pèsent sur les témoins, mais aussi le désir de justice dans un procès qui est aussi celui de l’impunité pour les crimes sexuels dans le pays.
La réforme du Code de procédure pénale, entrée en vigueur le 1er juin 2016, devait garantir aux prévenus tunisiens le droit à un avocat au moment de l’arrestation. Un texte clé aujourd’hui trop peu connu des citoyens, selon l’ONG Avocats sans frontières (ASF) et l’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat).
« Outrage à la conscience humaine », catastrophe », « horreurs inimaginables » : le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a vivement dénoncé mardi la coopération « inhumaine » de l’Union européenne avec la Libye pour endiguer le flux de migrants.
Alors que les violences continuent dans le pays, l’ONU vote ce mercredi 15 novembre le renouvellement du mandat des Casques bleus en république centrafricaine. Deux étudiants militants* cosignent une tribune en faveur de ce renouvellement et réclament une place accrue des jeunes dans les décisions politiques.
À la veille des manifestations annoncées sur toute la RDC pour protester contre le calendrier électoral, les Nations unies ont mis en garde mardi Kinshasa contre une éventuelle répression des manifestants. Au même moment, à Lubumbashi, dans le sud du pays, l’opposition dénonce déjà les « intimidations ».
Un fixeur algérien, accusé d’avoir livré des documents confidentiels à des diplomates étrangers, a été renvoyé devant la justice algérienne pour « intelligence avec une puissance étrangère », crime passible de la prison à vie, a annoncé lundi Reporters sans Frontières (RSF).
Le parquet mauritanien s’est pourvu en cassation contre la peine de deux ans de prison prononcée en appel envers un jeune homme auparavant condamné à mort pour un billet de blog jugé blasphématoire. Un verdict qui a provoqué des manifestations de protestation vendredi à Nouakchott.
La police burundaise vient d’interpeller deux trafiquants d’êtres humains. Le marché transfrontalier des individus est une autre facette de la mondialisation désabusée.
Samira Sabou, la trentaine, est une journaliste nigérienne. Jusqu’en octobre, elle travaillait dans une structure étatique, l’Office national d’édition et de presse (Onep), à Niamey. Mme Sabou a le sens de l’humour. Si tel n’était pas le cas, elle n’aurait pas publié sur sa page Facebook une photo où on la voit posant comme le président Mahamadou Issoufou.
Les juges de la Cour pénale internationale ont autorisé l’ouverture d’une enquête pour crimes contre l’humanité au Burundi le 25 octobre, la veille du retrait du pays du statut de Rome, a-t-on appris ce jeudi. Une « victoire », selon le collectif d’avocats des parties civiles.
Le procès de 18 suspects – dont un élu local – pour le viol de 46 fillettes s’est ouvert ce jeudi à Kavumu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Très attendu par la population et les ONG, il pourrait constituer un précédent pour « ébranler l’omerta et l’inertie judiciaire » autour des violences sexuelles dans la région du Sud-Kivu.
Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir échappe à la peine de mort. Il a été condamné ce jeudi, en appel, à deux ans de prison. En première instance il avait été condamné à la peine de mort pour un billet de blog jugé blasphématoire, mais le jugement avait été cassé par la Cour suprême.
Arrestations arbitraires, atteintes à la vie privée, humiliations, interdits de toutes sortes… Les dérives autoritaires liées à l’inadéquation entre de vieilles lois obsolètes et la Constitution se multiplient. Enquête.
Depuis quelques mois, Alger a durci sa politique l’égard des migrants subsahariens. Expulsions, déclarations racistes, travail précaire… Reportage sur les tracas rencontrés par une population devenue pourtant indispensable à l’économie locale.
Le prévenu, Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheiti, un musulman âgé d’une trentaine d’années, avait été arrêté en janvier 2014 pour un article sur internet jugé blasphématoire envers le prophète de l’islam. Sa condamnation à mort avait été cassée par la Cour suprême.
Les corps de 23 personnes ont été récupérés vendredi au cours d’une opération de sauvetage en Méditerranée, a indiqué sur son compte Facebook Eunavformed, l’opération navale européenne dans les eaux face à la Libye.
Dans un récent rapport, la Commission nationale rwandaise des droits de l’homme accusait l’ONG américaine d’avoir menti sur les exécutions extra-judiciaires et d’avoir présenté comme assassinées des personnes toujours vivantes. Human Rights Watch maintient ses accusations, soupçonnant les autorités rwandaises d’avoir fait pression sur les familles.
Le gouvernement camerounais a annoncé la suspension d’International Crisis Group, suite à la publication d’un rapport titré « Cameroun : l’aggravation de la crise anglophone requiert des mesures fortes ». Une mesure qui risque de marginaliser le pays sur la scène internationale.
Des manifestations entrecoupées de coups de feu se sont déroulées mardi dans la capitale de l’Érythrée, l’un des pays les plus fermés du monde, a annoncé l’ambassade des États-Unis à Asmara dans un message d’avertissement à ses concitoyens.
Amorcé dans l’été, le blocage des migrants en Libye se confirme cet automne : les arrivées en Italie ont baissé de plus de 70% depuis juillet par rapport à 2016, même si les flux sont loin d’être taris.
Nana-Jo N’Dow, fille d’un opposant gambien disparu sous le régime de Yahya Jammeh, est une des figures de la campagne récemment lancée en Gambie pour juger l’ancien président, exilé en Guinée équatoriale depuis son départ du pouvoir, en janvier dernier. Interview.
Triste anniversaire ce 28 octobre. Il y a un an, la mort accidentelle d’un vendeur de poisson a déclenché la plus longue contestation sociale du règne de Mohammed VI.
Un an après avoir notifié au Secrétaire général de l’ONU sa décision de se retirer du statut de Rome, le Burundi ne fait plus partie, à compter de ce vendredi, des États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Un retrait qui n’a cependant pas de conséquence sur l’examen préliminaire en cours concernant ce pays.