Au moins 64 civils ont été massacrés en moins de dix jours en avril dernier par une milice soutenue par les forces armées dans le Kasaï, selon les conclusions d’un rapport des Nations unies présenté mercredi 25 octobre, alors que l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU Nikki Haley entame une visite de deux jours en RDC.
Le roi du Maroc a limogé mardi trois ministres, un secrétaire d’État et des hauts fonctionnaires. Il se confirme que ce sont bien des problèmes de gouvernance et les retards pris dans le plan de développement d’Al Hoceïma, dans le Rif, qui ont été à l’origine du coup de colère royal. Explication.
Le roi du Maroc a limogé mardi plusieurs ministres et un haut fonctionnaire en raison du retard pris dans l’exécution du projet de développement d’Al Hoceima, épicentre de la contestation dans le Rif.
Le rédacteur en chef du quotidien soudanais Al-Tayar, condamné à six mois de prison pour la publication d’un article accusant la famille du président Omar el-Béchir de corruption, a été libéré mardi après une nuit en prison.
Après une brève comparution, le leader du Hirak reviendra devant la Cour fin octobre. Nasser Zefzafi fait face à de lourdes accusations, dont « atteinte à la sécurité de l’État ».
Du 23 au 25 octobre, l’ensemble des acteurs en lutte contre le mariage des jeunes filles en Afrique de l’Ouest et du Centre se réunissent à Dakar afin de traduire en actes les déclarations d’intention affichées au sein de l’UA.
L’élection de la République démocratique du Congo au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations unies a provoqué un tollé parmi les organisations de la société civile. Sonia Tancic, représentante de la FIDH à l’ONU, y voit cependant la possibilité de faire avancer la défense des droits humains dans le pays.
D’après une récente étude de la fondation Thomson Reuters, Le Caire est la mégapole la plus dangereuse du monde pour les femmes. Elle est suivie de près par Kinshasa, en République démocratique du Congo.
L’élection de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies fait grincer des dents. Son régime est-il légitime pour donner des leçons en matière de droits humains ?
La Libye est devenue au fil des années l’une des principales zones de départ vers l’Europe pour les migrants, victimes de nombreux sévices malgré les appels incessants en faveur d’une action urgente de la communauté internationale.
La République démocratique du Congo a été élue lundi pour siéger au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Une élection aussi attendue que contestée par les ONG, qui y voient « un mauvais signal ». Washington a également fait part de sa colère.
Que peut bien espérer le Front international de la société civile panafricaine, quand il dépose une plainte contre un ancien président français ? Peut-être plus qu’une inculpation…
Juriste français, spécialiste de la justice internationale et notamment connu pour être l’avocat de Julian Assange, Juan Branco analyse les récentes révélations sur la CPI. Pour lui, elles ne sont pas si étonnantes : elles sont en cohérence avec les fondements de l’institution.
En vigueur en Tunisie depuis près de deux ans, l’état d’urgence mis en place à la suite d’une série d’attentats jihadistes dans le pays a été prolongé d’un mois, a annoncé la présidence.
Selon l’ONU, les Rohingyas forment la minorité la plus persécutée au monde. Mais à Myanmar (ancienne Birmanie), le mot « Rohingya » est strictement interdit. On les appelle plutôt « Bengali » ou « Kalar ». Terme très péjoratif pour désigner les Rohingyas et autres musulmans à la peau foncée, Kalar est l’équivalent de « nègre ».
Un responsable syndical zimbabwéen a été arrêté pour avoir comparé à « un mort-vivant » le président Robert Mugabe, 93 ans, qui règne d’une main de fer sur le pays depuis trente-sept ans.
Mieux vaut ne pas avoir à faire aux forces de l’ordre en Tunisie, un pays où les gardes à vue sont courantes et les interpellations brutales. Pour faire face à cette violence, voici un petit guide illustré de survie en milieu policier.
Les réseaux sociaux s’émeuvent de la condamnation d’un couple, en Tunisie, pour des baisers publics présumés. Pudeur ou pudibonderie ? Professionnalisme ou abus caractérisé des forces de l’ordre ?
Dans un rapport publié mardi 10 octobre, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) accuse l’armée rwandaise de recourir à la torture pour extorquer des aveux à des suspects détenus illégalement.
Journaliste à Jeune Afrique, marié à une franco-tunisienne depuis des années, Dominique Mataillet explique les raisons qui l’ont amené à l’époque à ne pas légaliser son mariage en Tunisie.
Héritage, mariage avec des non-musulmans, gare des enfants, violences… Malgré des avancées, les inégalités hommes-femmes persistent en Afrique du Nord.
Fini le temps où elles ne pouvaient épouser un homme que s’il était musulman. Depuis septembre en Tunisie, elles sont libres de choisir. Mais, pour la présidente de l’Association des femmes démocrates, l’égalité est loin d’être atteinte.
La journaliste et écrivaine Fawzia Zouari réagit à l’abrogation de la circulaire interdisant le mariage avec un non-musulman et analyse l’évolution du statut de la femme en Tunisie.
En Mauritanie, les associations féminines se mobilisent pour faire avancer les droits des femmes, mais le chemin reste long pour faire bouger les lignes.
En Libye, la condition des femmes est en pleine régression. Depuis février dernier, les femmes de moins de 60 ans de l’Est libyen, ne peuvent plus voyager seules à l’étranger.
Au Mali, il n’existe aucune loi pour interdire les mutilations génitales comme l’excision et l’infibulation, qui y sont pratiquées depuis des générations sur des fillettes sans défense. La force de la tradition n’est pas seule en cause : la pratique, qui concerne jusqu’à 91% des femmes d’entre 15 et 45 ans selon des enquêtes nationales, constitue aussi un business très lucratif… non seulement pour les exciseuses mais aussi pour les féticheurs. Un article à (re)lire à l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard
des mutilations génitales féminines, ce 6 février.
Lorsqu’un journaliste zimbabwéen évoque le don, par la première dame, de sous-vêtements d’occasion, Grace Mugabe se froisse comme un vêtement usagé. Entre lingerie et singerie, tempête dans une balle de fripes…
Après qu’un fonctionnaire onusien a alerté en août sur des « signes avant-coureurs » de génocide en République centrafricaine, suscitant différentes réactions, Adama Dieng, conseiller spécial pour la prévention des génocides du Secrétaire général de l’ONU est attendu à Bangui.