Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé samedi « l’attitude des autorités marocaines » accusées d' »entraver » la couverture de la contestation dans le Rif, région du nord du Maroc secouée par un mouvement de protestation depuis neuf mois.
Résultats truqués, opposants emprisonnés : des responsables et des victimes de fraudes électorales en Tunisie ont raconté dans la nuit de vendredi à samedi comment les scrutins étaient falsifiés sous la dictature.
Les journalistes du journal Iwacu, un des derniers médias indépendants du Burundi, ont commémoré à Bujumbura le 1er anniversaire de la disparition de leur collègue Jean Bigirimana et demandé que « la lumière soit faite ».
De passage à Paris, Ida Saywer, directrice pour l’Afrique centrale de Human Rights Watch, est revenue vendredi pour Jeune Afrique sur les derniers rebondissements de la situation sécuritaire et politique en RDC, mais aussi sur l’état des droits de l’Homme dans le pays. Interview.
Publié le 20 juillet, un rapport d’Amnesty International dénonce des crimes de guerres perpétrés par les forces de sécurité camerounaises dans leur lutte contre Boko Haram. Des personnes accusées sans preuves apparentes seraient ainsi fortement violentées voire torturées à mort, ce que conteste vigoureusement le gouvernement.
La communauté internationale a fait un grand pas vers la lutte contre l’impunité pour les crimes atroces en adoptant le 17 juillet 1998 le Statut de Rome, traité qui a permis d’instituer en 2002 la Cour pénale internationale (CPI), le premier tribunal pénal international permanent de l’Histoire chargé de juger les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, le génocide et le crime d’agression.
En Algérie, entre le « sursaut humanitaire » d’une partie du gouvernement qui souhaite renforcer la politique d’accueil des migrants subsahariens et la réticence d’une frange de la société et de la classe politique, difficile d’y voir clair. État des lieux d’une situation migratoire particulière.
Appuyés par le groupe des treize pays africains du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, la République démocratique du Congo devrait selon toute vraisemblance faire son entrée au mois d’octobre au sein de l’institution onusienne. Un soutien assimilé à un « manquement inexcusable » à la défense des droits de l’Homme par les pays africains, selon Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis à l’ONU.
Après un procès tendu, la Cour d’appel de Salé a rendu son jugement ce mercredi à l’aube. Elle a condamné 25 Sahraouis, accusés d’avoir tué onze membres des forces de l’ordre marocaines en 2010, à des peines de prison.
Le 16 juillet dernier, un mannequin saoudien a publié sur Snapchat une courte vidéo d’elle marchant dans une ruelle, vêtue d’une jupe courte, les cheveux et bras apparents. Rapidement relayé sur les réseaux sociaux, le post a suscité de vives réactions. Ce mardi, la jeune femme a été interrogée par la police, et risque des poursuites en justice.
Alors que le Tunisie se prépare à organiser les prochaines élections municipales, en décembre 2017, l’Instance vérité et dignité (IVD) doit se pencher vendredi 21 juillet lors d’une nouvelle séance publique sur la fraude électorale.
Contestation à Al-Hoceïma, nouvelles prérogatives du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), architecture du gouvernement, défense des libertés individuelles… Le garant en chef des droits civiques et politiques, Driss El Yazami, fait le point pour Jeune Afrique.
Un activiste de la société civile au Burundi, arrêté jeudi par le très redouté Service national de renseignement (SNR), est « détenu » dans ses cachots « pour atteinte à la sûreté de l’état », a-t-on appris de source policière vendredi.
Mardi 11 juillet, Amnesty International a appelé les autorités du Niger à annuler les charges retenues contre plusieurs journalistes, leaders de la société civile et activistes politiques détenus, selon l’ONG, arbitrairement, et à les libérer sans condition. Le ministre de l’Intérieur du Niger, Mohamed Bazoum, joint le même jour par Jeune Afrique, soutient que chacune des personnes défendues par l’ONG a commis au moins une infraction.
Les découvertes macabres se succèdent dans le Kasaï. Les 4 et 7 juillet 2017, 38 nouveaux charniers ont été recensés par une équipe du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH) et la cellule d’appui aux poursuites, composé de procureurs civils et militaires congolais, chargés d’enquêter sur les crimes de guerre en RDC. Au total, 80 charniers ont été mis au jour dans le Kasaï depuis le début de la rébellion de la milice Kamwina Nsapu en août 2016.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a été reçu par son homologue français, Emmanuel Macron, mardi 11 juillet, à l’Elysée. Les jeunes du principal parti d’opposition tchadien, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), ont publié le jour même une lettre ouverte par laquelle ils demandent aux pays occidentaux, en particulier à la France, de cesser immédiatement « les soutiens de toutes formes au régime illégal et illégitime de Déby ».
Le point commun entre Wonderwoman, Michel Boujenah, Malek Jaziri ou encore Saber Rebaï ? Une polémique liée à Israël. En Tunisie, comme dans plusieurs autres pays arabes, la question des relations avec l’État hébreu est sensible et la société divisée : à ceux qui prônent une solidarité sans borne envers la cause palestinienne s’opposent les dénonciateurs de débats stériles, voire antisémites.
Mardi 11 juillet, le gouvernement nigérien a, une fois de plus, déploré le faible taux de contraception chez les femmes du Niger (estimé à 12%), à l’occasion de la journée mondiale de la population. Sans pour autant évoquer explicitement la pauvreté, première cause du non recours à la contraception dans ce pays qui a l’un des taux de croissance démographique les plus forts du monde.
Philanthrope, homme d’affaires, lobbyiste… George Soros, milliardaire américain, admiré par certains, vilipendé par d’autres, est omniprésent sur le continent. Qui est vraiment l’homme qui a tissé l’un des réseaux les plus puissants de la planète ?
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) a exigé mardi la libération de Jean-Marie Kalonji et de son avocat Sylva Mbikayi, tous deux opposés au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila et détenus par l’armée depuis trois semaines à Kinshasa.
Le chef du Hirak, incarcéré depuis mai à la prison de Casablanca, a été filmé en train de dévoiler son corps pour montrer qu’il n’a pas subi de torture. La toile marocaine est sous le choc. La justice s’en mêle.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a souhaité, ce lundi à Abidjan, que les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) s’impliquent plus fortement dans la lutte contre l’immigration clandestine, pointant les « deux plus grands défis : l’éducation et l’accès à un emploi décent ». S’il peut a priori compter sur le Maroc et le Sénégal, les autorités algériennes semblent, elles, plus encline à stigmatiser les migrants que les passeurs.
Sujet à de lourdes accusations, il risque des dizaines d’années de prison, selon son avocat. Parallèlement, à Al Hoceima, cœur de la contestation qui secoue le rif depuis plusieurs mois, les autorités tentent l’apaisement.
La publication d’un nouveau témoignage et deux dépôts de plainte émanant d’ONG rouvrent le douloureux dossier du rôle de la France dans le génocide de 1994, au Rwanda, à travers son soutien matériel au gouvernement hutu.
Des cérémonies nationales de purification ont débuté ce jeudi 6 juillet dans tout le pays. Elles doivent se terminer dimanche. Ces cérémonies s’inscrivent dans le cadre du processus de réconciliation entamé au Togo depuis 2009.
Alors que le récent rapport onusien sur les atteintes aux droits humains se gardaient de trop nommer de suspects, le rapport de l’ONG les cible directement. HRW donne les noms des groupes armés suspectés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Parmi eux, le FPRC, principal groupe issu de l’ex-Séléka.
Une stèle en mémoire de l’esclavage a été inaugurée par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan jeudi 6 juillet à Kanga-Gnianzé, près de Tiassalé. Une cérémonie à laquelle ont assisté l’ancien président béninois Nicéphore Soglo, l’historien Elikia M’Bokolo, mais aussi l’ex-footballeur Lilian Thuram.
Trois chercheurs en sciences sociales, dont deux anciens militants marocains du Mouvement du 20 Février, dénoncent les exécutions extrajudiciaires de Français partis se battre dans les rangs des jihadistes qui seraient, selon le Wall Street Journal, commanditées par les autorités françaises auprès de l’armée irakienne.
Jugés pour le meurtre de civils dans la province du Kasaï, en République démocratique du Congo, huit militaires ont été condamnés ce jeudi 6 juillet à des peines de prison allant de douze mois à la perpétuité, selon la défense.
Des centaines de policiers se sont rassemblés ce jeudi 6 juillet devant le Parlement tunisien pour réclamer une loi les protégeant davantage lorsqu’ils sont en opération. Cette manifestation intervient quelques jours après un appel de l’ONG Human Rights Watch à la suppression du délit « d’outrage ».