Depuis avril, une dizaine de familles font les frais de tensions diplomatiques entre le Maroc et l’Algérie. Le Palais a ordonné mardi « le traitement immédiat » de leur situation.
Le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a accusé mardi des autorités de la RDC, sans préciser lesquelles, d’armer une milice menant d' »horribles attaques » contre les civils dans le Kasaï, au centre du pays.
À l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, fixée au 20 juin, l’Unicef revient sur la situation alarmante des mineurs étrangers en France et exhorte le nouveau gouvernement à se saisir rapidement de la question.
Juldas Biviga, journaliste de la radio Massanga, a été arrêté samedi 17 juin dans le sud-ouest du Gabon. Il avait diffusé l’interview de Marcel Libama, un syndicaliste qui, lui, a été arrêté le 15 juin. Le journaliste serait poursuivi pour diffamation.
Une trentaine de demandeurs d’asile, qui vivaient toujours dans le camp de Choucha, dans le sud de la Tunisie, malgré sa fermeture en 2013, ont été évacués lundi 19 juin par les forces de l’ordre. Une décision vivement critiquée par des militants des droits de l’Homme.
La police de Seattle est violemment critiquée depuis la mort, dimanche 18 juin, de Charleena Lyles, une femme noire enceinte, abattue par des policiers au cours d’une intervention. La jeune femme était armée d’un couteau, selon la police, mais « elle aurait pu être maîtrisée » jugent ses proches.
Avant de s’envoler pour Genève où se tient jusqu’au 23 juin la 35e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Marie-Ange Mushobekwa, ministre congolaise des Droits humains, s’est confiée à Jeune Afrique. Sujets abordés : les violences dans le Kasaï et la situation des droits de l’homme en RDC.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, doit l’annoncer dans les prochaines heures : le contingent de 629 Casques bleus congolais déployés à Berberati, la troisième plus grande ville de la République centrafricaine, vont être rapatriés. En cause : des accusations d’agressions sexuelles et de participation à des trafics.
Le policier égyptien qui a tué la militante de gauche Shaïmaa al-Sabbagh en janvier 2015 a écopé d’une peine de 10 ans de prison. Il avait été condamné une première fois à 15 ans de prison, mais le jugement avait été cassé en 2016. Il a encore la possibilité de faire appel.
Dans sa livraison du 28 juin, la revue XXI apporte des informations inédites sur l’aide multiforme apportée par Paris aux extrémistes hutus organisateurs du génocide au Rwanda, en 1994.
Au début du mois de juin, un journaliste somalien a pu enregistrer un appel vidéo avec des migrants somaliens et éthiopiens détenus par des passeurs en Libye. Les images sont affligeantes : près d’une centaine de migrants émaciés, entassés dans une salle aux murs de béton, témoignent tour à tour, pendant une demi-heure, de leur enfer quotidien.
L’Institute for Economics and Peace vient de publier son Global Peace Index pour l’année 2016. Il permet de déterminer le niveau de paix dans le monde. Qu’en ressort-il concernant l’Afrique ?
Un nouveau rapport de l’ONG Save the Children classe les pays par conditions de vie des enfants. Le continent africain squatte les vingt dernières places.
La Mission de l’ONU en RDC (Monusco) s’est déclarée préoccupée mercredi après avoir documenté, du 5 au 9 juin, 62 cas de violations graves des droits des enfants, dont des viols sur mineures par des miliciens dans l’est et le centre de la République démocratique du Congo.
L’état d’urgence, en vigueur en Tunisie depuis un an et demi à la suite d’une série d’attentats jihadistes sanglants, a été prolongé de quatre mois, a annoncé mercredi la présidence.
L’association marocaine Insaf réclame dans un communiqué l’interdiction immédiate de l’exploitation des domestiques mineures et l’amendement d’une loi sur le sujet.
Après trois ans de combat judiciaire, la loi sur la liberté de la presse punit désormais la négation de tous les crimes contre l’humanité. Y compris le génocide dont furent victimes les Tutsi au Rwanda.
Dans la matinée du 5 juin 2000 éclatait à Kisangani, dans le nord-est de la RD Congo, un conflit à l’arme lourde entre les Forces rwandaises et ougandaises, qui soutenaient chacune un groupe rebelle congolais. Dix-sept ans plus tard, de jeunes Congolais ont lancé des hashtags sur les réseaux sociaux pour dénoncer ce crime de guerre.
Juillet 2015, la vallée du Mzab s’embrase. Les affrontements entre Mozabites et Chaambas font une vingtaine de victimes. L’armée prend le contrôle de la région où des conflits fonciers sur fond d’antagonismes politico-religieux ont conduit au pire.
La plus grande organisation islamiste du pays participera à une marche nationale prévue ce dimanche pour contrer la « hogra » (mépris) et la répression de l’État. « Le Maroc est sur un volcan « , prévient le chef spirituel de Al Adl Wal Ihssane.
Les membres du mouvement citoyen la Lucha ont participé vendredi 2 juin à la cérémonie de remise des fleurs sur la tombe de Floribert Chebeya, activiste des droits de l’homme retrouvé mort dans sa voiture il y a sept ans.
Ces deux dernières années, Amnesty International a organisé trois grandes conférences de presse au Cameroun à l’occasion de la publication de rapports. Chacune, jusque-là, s’était bien déroulée.
Le gouvernement tchadien a, dans une lettre datée du 24 mai, vivement rejeté un rapport de l’ONU accusant des soldats tchadiens d’exactions contre des civils en Centrafrique entre 2013 et 2014.
Le militant amazigh prévient que la situation est appelée à se détériorer si aucune médiation n’est mise en place. Pour lui, à la fois l’État et les jeunes du Hirak ont fait des erreurs.
Fin de calvaire pour les réfugiés syriens parqués sur la frontière maroco-algérienne depuis avril. Alger a décidé de les accueillir en réponse à un appel du HCR.
Depuis janvier 2017, la loi française punit la négation du génocide au Rwanda. Maître Richard Gisagara, un des artisans de cette nouvelle disposition, explique sa genèse.
Les événements qui secouent actuellement la province d’El Hoceima sont le résultat d’un malaise social qui n’a cessé de s’amplifier en raison de la mauvaise approche des autorités dans la gestion de cette région.
Transféré à Casablanca avec d’autres têtes dures du Hirak, le leader de la fronde qui secoue El Hoceima depuis près d’une semaine est actuellement en garde à vue. Il risque plusieurs années de prison ferme. Et les autres ?