Après un long silence, le président de la région la plus agitée du Maroc a répondu aux questions de Jeune Afrique au sujet des protestations qui secouent sa ville.
La résurgence des violences en Centrafrique a fait fuir 88 000 personnes depuis le début du mois, a annoncé mardi le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.
La colère ne s’apaise pas dans cette ville du Nord du Maroc, qui proteste depuis vendredi. Vingt deux personnes ont été arrêtées ce week-end alors que l’homme présenté comme le chef de la fronde, Nasser Zefzafi, est toujours recherché.
La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a jugé vendredi le gouvernement kényan coupable d’avoir violé les droits et libertés d’une minorité, les Ogiek, en les chassant de leurs terres ancestrales.
Les autorités marocaines ont annoncé son arrestation ce vendredi après qu’il a insulté un imam dans une mosquée. Mais ses proches affirment qu’il a réussi à s’échapper.
Plus de 31 millions de personnes dans les monde ont été déplacées dans leur propre pays à cause de guerres, de violences ou de catastrophes naturelles en 2016, selon un rapport du Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC) du Conseil norvégien des réfugiés (NRC). Sur le continent africain, la République démocratique du Congo et le Nigeria occupent le haut du tableau.
Depuis 1999, Mohammed VI a initié un vaste programme de développement à El Hoceima, réputée ville « rebelle ». Mais cet effort de rattrapage n’a pas encore effacé les blessures du passé. Jeune Afrique dresse le tableau des principaux maux de cette région.
Lundi, le chef lieu du Rif a vu débarquer pas moins de sept ministres. Ceux-ci ont tenu à rassurer en personne la population quant à l’accélération des chantiers de développement pour la région.
Alors que s’est achevé jeudi 28 mai à Genève la 112ème session du groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées, sur le terrain les organisations de la société civile burundaise s’efforcent de retrouver les personnes dont l’absence a été signalée par des proches. C’est ainsi que le hashtag #Ndondeza (« Aidez-moi à retrouver ! » en kirundi) s’est répandu comme une traînée de poudre sur Twitter.
Pour la première fois depuis 2012 dans le nord du Mali, un couple a été tué à coups de pierres le 16 mai parce qu’ils vivaient ensemble sans être mariés.
Fidèle à son histoire de résistance, l’Afrique aussi commémore le 17 Mai, Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (IDAHO).
L’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, dans un rapport publié lundi, des abus sexuels commis selon elle entre 2009 et 2017 sur plusieurs femmes par des militaires ougandais déployés dans l’est de la Centrafrique.
En Ouganda, la décision du franco-suisse LafargeHolcim d’abandonner le travail des mineurs, après y avoir eu recours pendant une décennie selon un reportage du journal Le Monde, aurait laissé nombre d’entre eux sur le carreau. C’est ce qui ressort du rapport, fruit d’une enquête de six mois, de deux ONG, l’organisation suisse Pain pour le prochain (Bread for All, BFA) et son partenaire local en Ouganda, Twerwaneho Listeners’ Club.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est devenue ce mardi la première organisation du continent à adopter un plan d‘élimination de l’apatridie, qui toucherait près d’un million de personnes sur cette partie du continent.
À l’occasion de la Journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition, fixée par la France le 10 mai, Jeune Afrique revient sur les principaux événements qui ont rythmé quatre siècles d’un système aussi barbare qu’organisé.
La Cour suprême des États-Unis vient à peine de signer l’arrêt Boynton v. Virginia, rendant illégale la ségrégation dans les bus inter-États, qu’une poignée de militants décident de le mettre à l’épreuve. En ce 4 mai 1961, ceux que l’on appellera plus tard les « Freedom Riders » commencent leur périple : de Washington, ils prennent la direction des États du sud où la ségrégation est encore bien réelle. Leur route sera pavée d’embûches.
Peine de mort, torture, discriminations, pauvreté ou encore migration font partie des thèmes abordés mardi par les membres du Conseil des droits de l’Homme. Dans le cadre de l’examen périodique universel des Nations unies, la situation en Tunisie y était examinée pour la troisième fois depuis 2008.
Le président de la région actuellement la plus agitée du Maroc évoque tour à tour le chômage des jeunes, le cannabis et la contrebande. Sans langue de bois.
Incarnation d’un pays autrefois déchiré et aujourd’hui en voie de résilience, Nelly Mukazayire, rwandaise, entend laisser derrière elle les fantômes du génocide.
Le Conseil tunisien du sécularisme a vu le jour le 13 avril, à l’initiative du jeune parti des Démocrates fondé en mars 2016. Sa principale mission : œuvrer pour « une Tunisie séculière libre et démocrate », comme nous l’explique sa présidente Hazar Jhinaoui.
Au Cameroun, le procès du correspondant de RFI Ahmed Abba touche à sa fin. C’est finalement lundi qu’il sera fixé sur son sort. À qui profite ce triste feuilleton judiciaire ?
Le dernier rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), rendu public lundi, met en avant plusieurs témoignages glaçants, selon lesquels un certain nombre de migrants sont vendus, tels des esclaves, sur des marchés au sud de la Libye.
« Les ordres de médecins d’autres pays devraient s’inspirer de cet exemple » affirme l’ONG Human Rights Watch dans un communiqué paru ce mercredi. Elle évoque le recours au sujet du recours en Tunisie à des examens anaux pour déterminer l’homosexualité d’une personne.
Les manuels qui ont dénigré la philosophie seront « nettoyés » à la rentrée prochaine. C’est la première action de réforme du nouveau ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Hassad.
Amnesty International a publié mardi matin son rapport annuel sur la peine de mort dans le monde. Les conclusions de l’ONG sur le continent africain présentent des évolutions contrastées en matière de recours à la sentence capitale, notamment en Afrique subsaharienne.
Près de deux ans après la tentative de coup d’État au Burundi, l’International Crisis Group a rendu public le 5 avril un rapport inquiétant sur les fractures qui fragilisent les Forces de Défense nationale. Autrefois vitrine de l’accord d’Arusha, cette armée minée par des divisions politiques et ethniques est à l’image de la crise qui agite le pays, selon les auteurs, dont Thierry Vircoulon, spécialiste de la région des Grands lacs, fait partie. Interview.
Lors d’une audience inédite devant la Cour pénale internationale (CPI) ce vendredi, l’Afrique du Sud affirme n’avoir violé aucune loi, ni aucune règle en refusant d’arrêter sur son sol en 2015 le président soudanais Omar el-Béchir, poursuivi pour génocide.
Enchaîné en plein soleil, frappé, électrocuté : dans un rare témoignage publié par le journal britannique The Guardian, le journaliste Phil Cox revient sur son enlèvement au Soudan et son incarcération à la prison de Kobar. En décembre dernier, lui et son interprète Daoud Hari avaient été arrêtés alors qu’ils entamaient une enquête sur de présumées attaques à l’arme chimique dans le Darfour. Libérés en février dernier, les conditions de leur détention n’avaient pas été détaillées jusqu’alors.