De l’indécence sur de l’indécence : si les risques de famine n’ont toujours pas disparu de la planète, c’est que les conflits armés empêchent leur éradication pourtant à portée de main.
Le phénomène d’intersexuation ou hermaphrodisme est répandu dans le monde mais reste méconnu, notamment en Afrique francophone. Pour pallier ce problème, l’Open Society Fondations du philanthrope et milliardaire américain George Soros a lancé une campagne de sensibilisation à travers une animation vidéo très réussie, « Born Julius and Julia ».
Le gouvernement tunisien doit lutter, avec l’aide du FMI, contre le creusement inquiétant des déficits sans reproduire les « erreurs » de l’ère Ben Ali, dans un pays où la crise économique et sociale menace les acquis démocratiques, a prévenu mardi un expert onusien.
Malgré le processus de transition démocratique en cours, entamé il y a six ans, la pratique de la torture perdure en Tunisie. En nette baisse depuis 2015, les abus persistent, notamment dans les prisons et les centres de détention, a indiqué mercredi l’Organisation tunisienne contre la torture (OCTT).
En six ans, depuis la révolution, la Tunisie aura vécu plus de quatre ans sous état d’urgence. Une mesure supposée exceptionnelle qui s’éternise, au grand dam des défenseurs des droits de l’Homme.
Après des pourparlers éprouvants avec les autorités marocaines, les élèves des écoles du réseau turc Gülen ont été réinscrits dans d’autres établissements scolaires.
En un week-end, près de 850 migrants subsahariens ont forcé les frontières de l’enclave espagnole de Ceuta. Le Maroc a-t-il laissé faire, histoire de faire pression sur son partenaire européen ? Le timing de l’événement en intrigue plus d’un.
Un Code des libertés individuelles : cette proposition constitue, avec l’abrogation de la fameuse loi 52, la mesure-phare révélée dimanche 19 février par le président tunisien Béji Caïd Essebsi au cours de son interview télévisée sur la chaîne Nessma.
Les poursuites annoncées samedi par Kinshasa contre deux soldats, après la publication d’une vidéo mettant en cause l’armée congolaise dans un massacre de civils dans le Kasaï, ne portent pas sur des « crimes », a annoncé lundi le gouvernement.
Selon les avocats du reggaeman guinéen Elie Kamano, leur client a été déféré lundi matin devant le Tribunal de première instance de Mafanco, en banlieue de Conakry. Il a obtenu la libération conditionnelle mais doit se présenter devant le juge mercredi.
La loi 52, qui pénalise les consommateurs de drogues, vivrait ses derniers jours. En attendant qu’elle soit abrogée, le président de la République tunisienne s’est engagé dimanche 19 février à suspendre les arrestations policières.
Le ministre burundais de l’Intérieur, Pascal Barandagiye, a entamé une visite officielle en Ouganda pour rencontrer les réfugiés de son pays et les convaincre de rentrer. Une mission qui s’avère pour le moins difficile.
Ce 15 février 2017, le ministre centrafricain de la Justice a annoncé la nomination de Toussaint Muntazini Mukimapa de la République démocratique du Congo (RDC) comme Procureur de la Cour Pénale Spéciale (CPS).
Dans un communiqué publié ce jeudi, Human Rights Watch (HRW) accuse les rebelles de l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) de « crimes de guerre ». Selon l’ONG, en décembre 2016 ce groupe armé a assassiné 32 civils dans une localité du centre du pays.
Avant même sa rencontre avec Angela Merkel ce mardi, le Premier ministre tunisien a rejeté en bloc les remarques de Berlin concernant son manque de coopération en matière d’immigration clandestine et de rapatriement des Tunisiens déboutés du droit d’asile en Allemagne.
Dans un rapport publié lundi, Amnesty International s’inquiète d’une recrudescence « importante » de « méthodes brutales du passé » en Tunisie dans le cadre de la lutte antiterroriste. Des pratiques qui seraient intimement liées à l’état d’urgence.
Les autorités égyptiennes ont fermé ce jeudi les bureaux d’une ONG s’occupant de victimes de torture alors que le président Abdel Fattah al-Sissi est accusé de réprimer les organisations de la société civile.
Une instance de lutte contre la traite des personnes a été inaugurée ce mercredi en Tunisie afin de lutter contre la traite des personnes, qui touche particulièrement les migrants, dans un pays considéré comme une terre de transit sur le chemin de l’Europe.
Le Soudan du Sud fait face à un exode massif. Plus de 52 000 personnes ont fui le pays durant le seul mois de janvier, la plupart vers l’Ouganda, pour échapper aux incessants combats qui minent le plus jeune pays du monde et font planer un risque de génocide, a annoncé l’ONU mardi.
13 000 pendaisons en l’espace de quatre ans : une enquête inédite d’Amnesty International lève le voile sur la réalité glaçante de la prison syrienne de Saidnaya.
Détenu depuis 18 mois, Kamel Eddine Fekhar, militant des droits de l’Homme et opposant au régime algérien, dénonce un « acharnement ». Il se dit prêt à mener sa grève de la faim jusqu’au bout.
En Tunisie, la « loi 52 » pour la lutte contre la consommation et le trafic de stupéfiants condamne des milliers de personnes chaque année. Un texte ultra-répressif, objet de nombreuses critiques et actuellement au cœur du débat parlementaire. Arrêtés en vertu de cette loi, trois Tunisiens ont accepté de témoigner.
Alors qu’un nouveau rassemblement est prévu le 5 février à Tunis pour dire « non au terrorisme en Tunisie », Ridha Raddaoui, avocat tunisien et membre du CTERT, répond aux questions de Jeune Afrique sur ce phénomène complexe et changeant.
Révolution ou pas, les médias ne cessent de susciter la défiance des gouvernants. Une circulaire, qui interdit aux fonctionnaires de communiquer avec les médias sans autorisation de leur hiérarchie, vient d’être publiée.
C’est une arrestation symbolique, venue mettre un terme aux 22 années d’impunité du règne répressif de Yahya Jammeh. Depuis le 26 janvier, le Gambien Ousman Sonko, ministre de l’Intérieur de 2006 à 2016, a maille à partir avec la justice helvétique, qui l’a placé en détention provisoire. Jeune Afrique a interviewé Philip Grant, le directeur de l’ONG qui a signalé sa présence aux autorités suisses.