La Cour suprême mauritanienne a annoncé ce mardi qu’un nouveau procès se tiendrait pour rejuger Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir, un blogueur condamné à mort pour un billet jugé blasphématoire.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans le calme dimanche à Rabat. Il s’agissait de militants dénonçant la « corruption » ou d’enseignants stagiaires en lutte depuis des mois contre le gouvernement, a constaté un journaliste de l’AFP.
Dans une nouvelle résolution, l’Union européenne vient de demander à la Cour pénale internationale et au Conseil de sécurité des Nations unies d’ouvrir une enquête sur les « violations des droits de l’homme au Burundi ». Un sujet sur lequel le Parlement européen n’est « pas à jour », a rétorqué Bujumbura.
Pour devenir ministre, président du Parlement ou prétendre à un poste à responsabilités dans l’armée, les binationaux doivent abandonner leur autre nationalité, en vertu d’une loi promulguée le 11 janvier.
Deux jeunes Algériennes, membres d’un collectif de slam, ont réalisé un clip pour dénoncer le harcèlement de rue, qui perdure malgré une loi punissant ce type de comportement.
Les prisons marocaines sont archi-saturées, selon l’Observatoire marocain des prisons. En cause : les cas de détention préventive qui progressent d’année en année.
Selon un dernier bilan de l’ONG Médecins sans frontières (MSF), le bombardement du camps de déplacés mardi, dans la ville de Rann (nord-est), par l’armée nigériane s’élève à 90 morts. Pour la plupart des femmes et des enfants.
La cinquième séance d’auditions publiques organisée par l’Instance Vérité et dignité a eu lieu le 14 janvier, date hautement symbolique et riche en émotions pour les proches des martyrs et victimes de la révolution, celle-ci marquant la fuite de Ben Ali vers l’Arabie saoudite en 2011.
Le commandant de la Brigade de Sinia de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) comparaît devant la Cour pénale internationale à l’occasion de son procès, qui a repris lundi.
Bien que la peine de mort ait été abolie au Bénin, quatorze personnes sont toujours détenues dans le « couloir de la mort » de la prison d’Akpro-Misséréké, près de Porto-Novo, selon l’ONG qui a publié un rapport ce lundi 16 janvier.
Depuis 2011, chaque 14 janvier est l’occasion de faire un bilan, comme pour se convaincre des progrès réalisés. Mais la colonne débit est beaucoup plus fournie que celle des crédits.
Initiateur de la Marche pour l’égalité et contre le racisme en 1983, Toumi Djaïdja, militant d’origine algérienne, s’est engagé auprès de mouvements islamiques, avant de revenir en grâce à la faveur d’un film.
Pour soulager les prisons, le ministère algérien de la Justice a décidé d’utiliser le bracelet électronique comme alternative à l’emprisonnement de certains prévenus. Une première au Maghreb.
L’une des déclarations fortes entendues à la clôture de la récente session de l’Assemblée des États Parties à la Cour pénale internationale (CPI), tenue en novembre dernier à la Haye, est celle qui a été faite par la délégation malienne à cette Assemblée.
Invité jeudi soir sur France 2, l’ancien Premier ministre français Manuel Valls a rappelé sa position sur le port du voile, citant la Tunisie comme un pays où « des femmes à qui on a imposé le voile se battent précisément pour l’enlever ». Une remarque qui fait bondir les internautes tunisiens.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) est accusé de financer des activités violant les droits de l’Homme au sein des populations Pygmées au Cameroun, dans une plainte déposée par l’ONG britannique Survival auprès de l’OCDE.
Il n’y a malheureusement plus de mots pour qualifier le torrent de haine qui s’est déversé sur les réseaux sociaux après la mort de deux jeunes filles marocaines dans l’attentat terroriste qui a endeuillé la Turquie, durant la nuit du nouvel an 2017.
« Ne maquillez pas la violence. Dénoncez-là ! » est le message d’un nouveau tutoriel de maquillage diffusé par un site internet marocain depuis dimanche. Une façon de rebondir sur la bourde commise sur le sujet par la chaîne de télévision 2M fin novembre.
La plus ancienne ligue burundaise des droits de l’Homme, Iteka, vient d’être rayée de la liste des ONG autorisée à œuvrer dans le pays. L’ONG dénonçait régulièrement la répression du pouvoir en place, malgré la suspension de ses activités il y a quelques mois.
Des affrontements entre forces de l’ordre et groupes de jeunes ont éclaté lundi dans le centre-ville de Béjaïa (nord du pays) et dans les villages avoisinant, en marge d’un mouvement de grève générale lancé par les commerçants.
S’exprimant lundi sur la situation « catastrophique » au sein des prisons tunisiennes, le ministre de la Justice, Ghazi Jeribi, a présenté un bilan chiffré – et alarmant – de l’année écoulée.
Dans un nouveau clip aux allures féministes, l’artiste saoudien Majed el-Esa met en scène des femmes qui s’amusent en toute liberté dans les espaces publics. Son message : dénoncer les traditions archaïques entretenues par la société saoudienne à leur égard.
La radio communautaire gambienne Teranga FM, plusieurs fois réduite au silence depuis sa création en 2009, a été fermée ce dimanche sur ordre de l’Agence nationale du renseignement (NIA) pour un motif non précisé.
Le parlement guinéen a approuvé, le 26 décembre, la ratification d’une convention onusienne qui garantit des droits sociaux aux travailleurs domestiques. La Guinée est ainsi le troisième pays africain à ratifier la convention 189 de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Vous ne pouvez pas rester de glace ! Tel est le message de l’organisation onusienne qui surfe sur le mannequin challenge, un phénomène web à la mode, pour sensibiliser sur le mal de l’excision qui ronge plusieurs pays africains.
Des dizaines de Tunisiens et d’étudiants Subsahariens se sont réunis à Tunis pour dénoncer une « multiplication des agressions racistes », après la violente agression samedi de trois personnes d’origine congolaise.
Condamnés une première fois par un tribunal militaire, les 25 accusés sahraouis dans les événements sanglants de 2010 seront présentés, ce lundi, devant une juridiction civile afin qu’ils soient rejugés. Leurs avocats demandent l’application du droit humanitaire international à leur égard, tandis que les familles des victimes se sont constituées partie civile pour mieux se défendre.
En une semaine, 3 000 demandes de régularisation ont été déposés dans les différentes provinces du royaume. Contrairement aux idées reçues, les personnes en questions sont pour la plupart éduquées, actives et sont venues au Maroc pour améliorer leur niveau de vie, comme le montre une récente étude universitaire.