Une marche est encore prévue ce vendredi dans la ville d’El Hoceima, pour demander la vérité sur la mort du vendeur de poisson. Mais on est loin de la mobilisation des premiers jours. Dans les autres villes du Maroc, le calme est revenu.
Fatim Jawara, 19 ans, gardienne de but de l’équipe féminine nationale de football, s’est noyée en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Europe, a indiqué à l’AFP son ancienne entraîneuse, Chorro Mbenga, sélectionneuse nationale adjointe des moins de 17 ans. Elle fait partie des plus de 3 800 morts en mer Méditerranée depuis janvier 2016.
La Cour pénale internationale est au cœur de l’actualité politico juridique ces derniers jours en raison d’une vague de volontés de retraits de la CPI manifestées par certains États africains (le Burundi, l’Afrique du Sud et la Gambie), parties audit traité.
Nouvelle affaire de moeurs dans le royaume. Deux adolescentes ont été arrêtées pour homosexualité à Marrakech. Directement mises en prison, elles ont été libérées jeudi à la veille de leur procès.
Cinq militants du mouvement citoyen Filimbi arrêtés samedi 29 octobre à Kinshasa ont été relâchés sous caution ce mercredi soir. Soit quelques heures après la libération d’un autre membre du même mouvement arrêté pour « espionnage » en RDC, a-t-on appris mercredi auprès de l’organisation.
Le 2 novembre 2013, les deux envoyés spéciaux de Radio France internationale dans le nord du Mali, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, étaient enlevés puis assassinés alors qu’ils couvraient l’élection législative malienne. Deux assassinats revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Des marches spontanées et désorganisées ont eu lieu ce lundi dans cette ville du nord du Maroc endeuillée par le décès d’un vendeur de poisson. Cinq personnes ont été placées en garde à vue afin de dissiper les zones d’ombre planant encore sur cette mort tragique.
Il s’appelait Mouhcine Fikri. Vendredi, son corps a été broyé par une benne à ordures, dans des circonstances non élucidées. Depuis, sa mort a jeté des milliers de Marocains dans les rues. Les autorités essaient de calmer la tension.
Un des rares médias indépendants éthiopiens, le mensuel Addis Standard, cessera de paraître fin octobre. Il ne parvient plus à trouver d’imprimeur ni de distributeur en raison de l’état d’urgence décrété en Éthiopie le 9 octobre.
Cinq organisations de la société civile viennent d’être radiées, cinq autres suspendues par le ministère de l’Intérieur. Presqu’au même moment, le Conseil national de la communication met en garde une radio et suspend une émission pour une chanson « inappropriée ».
Après les manifestations qui ont embrasé Kinshasa fin septembre, le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) a publié un rapport sur la répression du régime. Paru vendredi, il fait état de 422 violations des droits de l’Homme au cours de ces opérations, et de 53 décès.
Sur les neuf pays qui font l’objet d’une enquête par la Cour Pénale Internationale, huit sont africains. Une statistique qui nourrit les accusations de « chasse raciale » portées par l’Union africaine, dans un contexte tendu. Le Burundi et l’Afrique du Sud viennent en effet de se retirer de la CPI.
La peine capitale est toujours d’actualité au Mali, un pays de confession musulmane à plus de 90%. Les rares volontés politiques manifestées pour l’abolir butent encore sur une opinion publique opposée à la question.
Pour la première fois, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) consacre une étude – rendue publique jeudi – aux 60 millions de filles sur la planète qui ont dix ans aujourd’hui – dont 20% sont en Afrique subsaharienne. Plus de la moitié d’entre elles vivent dans les pays du monde où l’inégalité des sexes est la plus marquée et 16 millions de filles âgées de six à onze ans n’iront jamais à l’école.
Pour traquer les sympathisants de Daesh, l’armée recourt de plus en plus à des informateurs anonymes. Lesquels en profitent parfois pour assouvir une vengeance personnelle.
Le régime burundais, qui s’apprête à se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) après avoir obtenu l’aval du Sénat et de l’Assemblée nationale, n’en a pas fini pour autant avec la Cour de La Haye. Explications en quatre points.
Ce mercredi, à Bujumbura, les deux chambres du Parlement ont voté en faveur du projet de loi porté par le Président Nkurunziza. Il propose le retrait du Burundi de la Cour pénale internationale. Pour certains, c’est la preuve que le gouvernement est coupable de graves crimes.
La CPI clôture jeudi ses premières audiences publiques sur d’éventuelles indemnisations destinées aux victimes de crimes de guerre perpétrés en RDC. En attendant, les ex-enfants soldats, forcés il y a une dizaine d’années à combattre dans la milice de Thomas Lubanga, vivent dans la peur des représailles et éprouvent des sentiments suicidaires, selon des ONG.
En cette journée des droits de la fille, les ONG rappellent que les mariages forcés empêchent toujours les jeunes Africaines d’accéder au même niveau d’éducation que les garçons. Ils freinent aussi le développement du continent.
Dans une lettre envoyée hier à tous ses ambassadeurs, le gouvernement du Burundi signale l’interdiction de séjour sur le territoire de trois enquêteurs de l’ONU.
Face au mouvement de contestation qui secoue actuellement le pays, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a affirmé mardi vouloir réformer le système électoral pour que l’opposition soit mieux représentée.
La Cour pénale internationale ouvre mardi les premières audiences publiques sur d’éventuelles indemnisations pour les anciens enfants soldats recrutés par le chef de milice congolais Thomas Lubanga, condamné en 2012 à 14 ans de prison pour crimes de guerre. Explications en trois points.
Le prix Nobel de la paix et ancien archevêque anglican sud-africain Desmond Tutu a fêté vendredi 7 octobre ses 85 ans au Cap. Pour l’occasion, il défend dans la presse le droit pour les personnes en fin de vie à mourir de la façon dont elles le souhaitent.
Le chef de l’opposition zambienne Hakainde Hichilema, inculpé jeudi 6 octobre d’incitation à l’insurrection et à l’organisation d’un rassemblement illégal, a été libéré sous caution après avoir passé une nuit en prison.
Nouvelle journée de vives tensions en région Oromo ce mercredi lors d’une journée marquée par de multiples incidents dirigés contre le gouvernement. Plusieurs entreprises étrangères ont été ciblées dans la région et une ressortissante américaine a été tuée mardi à Addis-Abeba.
Deux Tunisiens, emprisonnés et torturés dans une des prisons secrètes de l’Agence centrale du renseignement américain (CIA), reviennent, dans un rapport de Human Watch Rights publié lundi, sur les conditions de leur détention.
L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) a affirmé vendredi que les frappes de l’aviation russe ont coûté la vie à plus de 3800 civils et blessé 20 000 d’entre eux en un an.
L’image est archaïque et semble venue d’une époque révolue. Des hommes appelés à servir d’autres sans avoir le droit de partager le repas de ceux qui se prétendent leurs maîtres.
La Ligue sénégalaise des droits humains a porté plainte lundi dans le cadre de l’affaire des carburants toxiques fournis aux pays africains. Ce scandale dit du « sale diesel » avait été révélé par l’ONG suisse Public Eye le 16 septembre dernier.
Dans un rapport rendu public jeudi, Amnesty International accuse le gouvernement soudanais d’avoir utilisé des armes chimiques présumées contre la population de la région du Jebel Marra au Darfour au cours des huit derniers mois. « Le rapport d’Amnesty est incorrect », s’est contenté de répondre le régime.