La Cour d’appel de Sousse a décidé jeudi de libérer sous caution les six étudiants tunisiens condamnés en décembre à de lourdes peines pour homosexualité. Leur avocate, Fadoua Braham, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
En l’espace de deux mois, au moins 140 personnes ont été tuées dans la répression violente de manifestations dans la région d’Oromia, en Éthiopie, dénonce vendredi, l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW).
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Fred Bauma, membre de la Lucha.
Les tensions sont à nouveau montées d’un cran entre les deux grandes puissances rivales. Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a en effet annoncé dimanche 3 janvier la rupture des relations diplomatiques de l’Arabie saoudite avec l’Iran.
Plus d’un million d’enfants ont déserté les écoles du Nigeria, du Niger, du Tchad et du Cameroun à cause des exactions de Boko Haram, selon un communiqué de l’Unicef diffusé mardi.
Quelque 94 000 habitants ont fui leurs villages du sud-est du Niger depuis février, en raison des attaques de Boko Haram, dans la région de Diffa proche du Nigeria d’où viennent les islamistes, soit le double du décompte annoncé il y a un mois par l’ONU.
L’année 2015 devrait se solder par un nouveau nombre record de déplacés et de réfugiés dans le monde, bien supérieur à celui de 2014, qui était de 59,5 millions. C’est ce qu’annonce un rapport du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), publié vendredi 18 décembre.
Le groupe d’experts indépendants, mis en place en juin par Ban Ki-moon, a dénoncé jeudi un « échec flagrant de l’ONU » dans la gestion des accusations de viols d’enfants par des soldats français et africains en République centrafricaine.
À en croire son avocate, l’étudiant tunisien condamné en première instance à un an de prison pour homosexualité a vu sa peine réduite à deux mois jeudi à Sousse, dans le centre-est du pays.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a demandé jeudi l’envoi « en urgence » d’experts indépendants pour enquêter sur les exactions commises au Burundi.
La Constitution tunisienne, adoptée en 2014, protège la liberté de conscience et les libertés individuelles. Pourtant, depuis quelques semaines, une partie de la société civile met en garde contre le comportement de la police qui témoigne, selon elle, d’un véritable tour de vis liberticide.
Il y a tout juste cinq ans, le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un marchand ambulant de légumes auquel un agent municipal avait confisqué son étal, s’immolait en pleine place publique. Son geste mettait le feu aux poudres du soulèvement tunisien qui fit chuter Ben Ali, un mois plus tard, le 14 janvier 2011.
Les protestations se poursuivent après les condamnations pour « pratiques homosexuelles » prononcées contre six étudiants de Kairouan jeudi 10 décembre. Treize ONG sont montées au créneau et ont à nouveau réclamé l’abrogation de l’article 230 du code pénal tunisien pénalisant l’homosexualité.
Raef Badaoui n’était pas à Strasbourg pour recevoir le prix Sakharov pour la liberté d’expression que lui a décerné fin octobre le Parlement européen. Et pour cause : le blogueur saoudien, condamné à 10 ans de prison et de 1 000 coups de fouet pour « insulte à l’islam », croupit toujours dans les geôles saoudiennes.
Six étudiants de Kairouan ont été condamnés pour pratiques homosexuelles à trois ans de prison ferme et cinq ans d’interdiction de séjour dans la ville, a indiqué lundi leur avocate.
Les cadavres d’au moins quarante jeunes tués par balles, souvent à bout portant, ont été découverts samedi matin dans les rues de Bujumbura, ont indiqué à l’AFP des témoins interrogés par téléphone.
Le Quartet pour le dialogue national tunisien, qui a reçu jeudi le prix Nobel de la paix, a appelé la communauté internationale à faire de la lutte contre le terrorisme une priorité absolue.
Le 9 décembre, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), présidé par Driss El Yazami, a dévoilé deux mémorandums demandant l’élargissement du droit aux manifestations à tous les citoyens et soumettant l’intervention des forces de l’ordre à une décision de justice.
Début novembre, la communauté internationale n’avait d’yeux que pour lui. Devant la crainte de voir la crise politique qui secoue le Burundi depuis avril dégénérer en massacres à grande échelle, le Conseil de sécurité s’était réuni, le 9, pour « prévenir une catastrophe imminente ».
Les forces de défense et de sécurité, l’administration et la justice épinglés. L’ONU a publié ce mardi un rapport affirmant que la police et les autorités politico-administratives et judiciaires comptent parmi les principaux auteurs de graves violations des droits de l’Homme commises à l’approche des élections en RDC.
Nouvelle polémique en Afrique du Sud autour des propos de Goodwill Zwelithini, souverain des Zoulous : il aurait fait l’éloge de l’apartheid lors d’un discours prononcé samedi soir à Nongoa. Son porte-parole dément, et dénonce des citations « sorties de leur contexte ».
Selon l’Unicef, la situation des enfants-soldats au Soudan du Sud n’a pas évolué depuis 2013. Celle-ci s’est même dégradée depuis le début de l’année 2015. L’agence des Nations unies révèle qu’ils seraient plus de 16 000 enrôlés de force dans les rangs des factions armées depuis le début du conflit.
Un responsable au ministère de l’Intérieur a confirmé l’arrestation du journaliste Ismaïl Alexandrani, mais a refusé de préciser les faits qui lui sont reprochés.
Vu de loin, au travers des journaux télévisés ou des bulletins radio, le conflit qui oppose Boko Haram à l’armée nigériane dans le nord-est du pays se résume à ces tristes statistiques : des milliers de morts, deux millions de déplacés, des centaines de victimes de kidnapping, dont les 200 écolières de Chibok enlevées en avril 2014 et une crise humanitaire qui déborde maintenant des frontières nigérianes pour affecter aussi le Cameroun, le Tchad et le Niger.
Le 1er décembre 1955, Rosa Parks refusait de laisser sa place dans un bus de l’État de l’Alabama, aux États-Unis. Par ce geste symbolique contre la ségrégation, elle allait contribuer à changer le visage de l’Amérique. Retour sur un jour pas comme les autres.
Une vingtaine de radios et télévisions privées du Niger ont suspendu lundi soir leurs émissions durant deux heures, afin de protester contre « les violences policières » subies depuis janvier par des journalistes lors de manifestions à Niamey.
Dimanche 29 novembre le pape François s’est rendu dans le camp de déplacés de la paroisse Saint-Sauveur. En deux mois, leur nombre a quasiment doublé dans la capitale et ce sont donc presque un million de personnes qui ont dû fuir leurs maisons depuis le début du conflit, soit le quart de la population du pays.
C’est le chiffre annoncé par l’Unicef , qui dénonce de « graves violations des droits des enfants, dont des assassinats et des enlèvements » à travers le pays.
À quelques heures de la visite du pape François en Ouganda, le Parlement a adopté vendredi une loi controversée concernant les ONG, en octroyant le pouvoir de refuser l’enregistrement de certaines organisations à une commission mise en place par le gouvernement.