Le pape François a condamné vendredi l’injustice vécue par les habitants des périphéries abandonnées par une minorité de puissants qui concentrent le pouvoir et la richesse. Et a dénoncé une nouvelle forme de colonialisme en Afrique.
À l’occasion du Sommet des filles africaines qui se déroule en Zambie les 26 et 27 novembre, Nyaradzayi Gumbonzvanda, ambassadrice de bonne volonté de l’Union africaine, et Lakshmi Sundaram, directrice exécutive de Filles, Pas Epouses, co-signent cette tribune.
Les rapports quotidiens faisant état de cadavres jetés dans les rues et la rhétorique dangereuse employée par le gouvernement qui évoque les images de précédents massacres commis au Burundi ont attiré l’attention du monde sur la menace très réelle de violences collectives dans le pays.
Le ministère burundais de l’Intérieur a interdit provisoirement lundi 23 novembre les activités des principales organisations de la société civile burundaise. Mais dans les faits, ces organismes, dont les dirigeants sont en exil, sont déjà poursuivis pour insurrection.
Il a été de tous les fronts, a tenu tête à tous les régimes politiques pour l’instauration d’une démocratie respectueuse des droits de l’homme en Guinée. C’est finalement un AVC qui aura eu raison, ce jeudi 12 novembre, de Thierno Maadjou Sow, président de l’Organisation guinéenne des droits de l’homme (OGDH).
L’armée égyptienne a relâché mardi le journaliste d’investigation et défenseur des droits de l’Homme Hossam Bahgat, au lendemain de l’appel de l’ONU à le libérer.
Le président de la République tunisien a célébré lundi le prix Nobel de la Paix attribué en octobre au quartette du dialogue national, qui « a pu sauver le pays du spectre de la guerre civile ».
C’est une banale décision des autorités togolaises de réhabiliter la faune et la flore de Mango, ville située à 520 km au nord de Lomé, qui a suscité la colère des populations. De violents affrontements ont opposés vendredi des manifestants aux forces de l’ordre, faisant deux morts et une vingtaine de blessés.
Le corps de Welli Nzitonda, fils de Pierre-Claver Mbonimpa, le plus célèbre défenseur des droits de l’Homme au Burundi, a été retrouvé vendredi dans un quartier de Bujumbura. Il avait été arrêté quelques heures plus tôt par la police.
À Bujumbura soumise aux affrontements quasi quotidiens entre opposants et forces de l’ordre, les discours menaçants prononcés par des responsables du régime de Pierre Nkurunziza se multiplient. Certains emploient même une rhétorique rappelant les heures sombres du Rwanda voisin.
Dans une vidéo publiée sur Facebook vendredi 6 novembre, l’actrice marocaine Loubna Abidar, tête d’affiche du film « Much Loved », affirme avoir été agressée à Casablanca.
Washington a fait part de son inquiétude concernant l’escalade des violences au Burundi. En cause : l’ultimatum lancé par Pierre Nkurunziza aux insurgés, leur demandant de rendre les armes d’ici samedi. Mais aussi la rhétorique utilisée, ressemblant dangereusement, selon les États-Unis, à celle utilisée lors du génocide rwandais.
« Touche pas à ma sœur », « halte au viol » : une grande manifestation contre les violences sexuelles en Guinée était organisée dans les rues de Conakry mercredi 4 novembre par les associations de défense des droits des femmes. Objectif : dénoncer la culture du viol et son impunité.
C’est par ces mots que, le 26 octobre, plusieurs centaines de familles nord- et sud-coréennes se sont quittées au terme de trois jours de retrouvailles dans les monts du Diamant.
Kinshasa a annoncé lundi que 72 enfants congolais adoptés par des couples étrangers allaient pouvoir quitter la RDC. Une décision qui intervient plus de deux ans après le gel des autorisations de sortie, décidé en septembre 2013.
À la tête de la campagne « Brisez le silence », lancée fin septembre en RDC, Jeanine Mabunda revient sur la polémique autour du film « L’homme qui répare les femmes. La colère d’Hippocrate », mais surtout sur les mesures prises par les autorités pour effacer l’étiquette de « capitale mondiale du viol » qui colle au pays. Interview.
Un bébé palestinien de huit mois est mort vendredi 30 octobre asphyxié par des gaz lacrymogènes tirés par l’armée israélienne près du domicile de sa famille à Bethléem, en Cisjordanie occupée, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé palestinien.
Après avoir reçu le droit de voyager hors de son pays, l’historien et défenseur des droits de l’Homme marocain Maâti Monjib a mis fin à une grève de la faim entamée il y a trois semaines.
Le blogueur saoudien Raef Badaoui, emprisonné et condamné à la flagellation dans son pays pour « insulte » envers l’islam, a obtenu jeudi le prix Sakharov pour la liberté d’expression, décerné par le Parlement européen.
Samuel Eto’o lançait mardi à Londres une levée de fonds, en partenariat avec Oxfam et le Haut-commissariat aux réfugiés, à destination des déplacés de Boko Haram. Entouré de Manu Dibango, de Maître Gims ou d’Omar Hamidou Tchiana, ministre des Mines nigérien, il a déjà récolté plus de 100 000 livres sterling. Et accordé une interview à Jeune Afrique.
Human Rights Watch (HRW) a indiqué lundi avoir rencontré l’un des fils de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi, Saadi, et des ex-responsables du régime déchu.
L’édition n°2859 de Jeune Afrique, en kiosques du 25 au 31 octobre, consacre un dossier grand format de 30 pages à la République démocratique du Congo, dont l’échiquier politique est devenu particulièrement illisible ces derniers mois.
Devant la cour dakaroise, les témoignages se suivent, tous glaçants. Du 19 au 22 octobre, ce sont quatre femmes, décrites par Human Rights Watch (HRW) comme des esclaves sexuelles de l’armée d’Hissène Habré, qui ont témoigné lors du procès de l’ancien dictateur tchadien.
Le prix Confucius de la paix, qui se veut une alternative chinoise au prix Nobel, a été attribué jeudi au président zimbabwéen Robert Mugabe, pourtant l’objet de vives critiques de la part des défenseurs des droits de l’homme.
La famine menace à nouveau des dizaines de milliers de Sud-Soudanais dans les régions les plus ravagées par la guerre civile, a averti l’ONU jeudi 22 octobre. Parmi elles, 30 000 personnes risquent de mourir de faim.
Dans son dernier rapport, publié mardi 20 octobre, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) dresse un bilan inquiétant de l’état de l’égalité homme-femme et en profite pour lancer des piques au gouvernement PJD qui rogne sur les acquis constitutionnels. Le président du CNDH, Driss El Yazami, a répondu aux questions de Jeune Afrique.