Les Tunisiennes ont le vent en poupe. L’avocate et militante pour les droits des femmes, Khadija Madani a reçu ce vendredi, le prix « Women for change » à Deauville.
La principale coalition d’opposition du pays a affirmé lundi à Paris, sans preuves, qu’au moins 310 opposants équato-guinéens avaient été assassinés par le régime du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo depuis son arrivée au pouvoir en 1979.
En solidarité avec la communauté LGBT, les Algériens sont invités le 10 octobre au soir à allumer une bougie et à en publier la photo sur les réseaux sociaux. Pas question de manifester dans les rues : en Algérie, l’homosexualité reste sévèrement punie.
Le prix Nobel de la Paix a été remis vendredi 9 octobre au « quartet du dialogue national » tunisien, composé de quatre organisations : l’UGTT, l’Utica, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et l’ordre national des avocats tunisiens.
Selon Reporters sans frontières (RSF), le directeur de publication du média d’information indépendant Haut Parleur a été interpellé à N’Djamena par la police dans la nuit du 2 au 3 octobre. Relâché en milieu de semaine, il aurait été passé à tabac suite à un article très critique envers le frère du président tchadien Idriss Déby Itno.
La Cour suprême espagnole a confirmé l’abandon des poursuites contre 40 Rwandais et la levée des mandats d’arrêt européens qui avait conduit, en juin, à l’arrestation à Londres du chef des services secrets rwandais, Emmanuel Karenzi Karake.
Le prêtre Wenceslas Munyeshyaka, premier Rwandais visé par une plainte en France pour le génocide de 1994, a bénéficié d’un non-lieu vendredi dernier. Une décision dénoncée par les parties civiles et par Jean-Damascène Bizimana, directeur exécutif de la Commission nationale de lutte contre le génocide. Interview.
Vingt ans après le début de l’enquête, les juges d’instruction ont finalement prononcé un non-lieu au bénéfice du prêtre Wenceslas Munyeshyaka, premier Rwandais visé par une plainte en France pour le génocide de 1994, a-t-on appris mardi 6 octobre.
Une association tunisienne de défense des homosexuels a tenu samedi sa première réunion publique, réclamant aux autorités la libération « immédiate » des personnes « détenues pour leur homosexualité » dont un étudiant récemment condamné à un an de prison.
Le ministre guinéen de la Justice, Me Cheick Sacko, a confirmé à Jeune Afrique que le procès des présumés auteurs du massacre du 28 septembre 2009 en Guinée se tiendra bien en 2016. Soit sept ans après les faits.
La militante ougandaise de la cause LGBT, Kasha Jacqueline Nabagesera, a été distinguée jeudi par le prix Right Livelihood, sorte de « prix Nobel alternatif ».
Si c’est toujours la poule qui chante qui a pondu l’œuf, pourquoi l’homophobe Robert Mugabe se sent-il obligé de déclarer régulièrement qu’il n’est pas gay ? Cette fois, c’est l’Assemblée générale des Nations-unies qu’il vient de prendre à témoin…
Convoqué dans une affaire d’homicide par la police de Hammam Sousse, un jeune homme a finalement été condamné à un an de prison ferme pour… homosexualité. Retour sur une affaire symptomatique d’une justice légère en termes de procédures et d’un droit tunisien parfois anachronique.
L’une a été attachée et violée durant deux mois. Une autre a été kidnappée par des soldats et violée cinq nuits d’affilée… L’enlèvement systématique de femmes et de filles, transformées en esclaves sexuelles est une facette terrifiante de la guerre au Soudan du Sud.
Président et vice-président des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), Ignace Murwanashyaka et Straton Musoni ont été condamnés respectivement à 13 ans et 8 ans de prison par une Cour de Stuttgart, en Allemagne. Ils encouraient la perpétuité.
Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Zeid Ra’ad Al Hussein a fait état lundi d’une augmentation alarmante du nombre d’arrestations, de détentions et de meurtres au Burundi depuis début septembre.
Le 28 septembre 2015, six ans auront passé depuis que des militaires, sans doute ivres d’un pouvoir confisqué trop longtemps, ont ouvert le feu sur une foule de manifestants pacifiques réunis au stade de Conakry.
Dans un rapport publié le 24 septembre, l’ONG Human Rights Watch dénonce des arrestations arbitraires et la détention illégale de personnes vulnérables au centre de santé de Gikondo, à Kigali. Le gouvernement rwandais réfute ces accusations, parlant d’un point de transit vers d’autres centres de réhabilitation
Une mobilisation internationale appelle le roi Salmane à renoncer à l’exécution du jeune Ali al-Nimir, condamné à mort pour avoir pris part, alors qu’il était mineur, à des manifestations inspirées du Printemps arabe.
C’est un témoin très attendu qui a comparu mardi et mercredi devant la cour d’assises africaine extraordinaire chargée de juger, à Dakar, l’ancien président Hissène Habré. Bandoum Bandjim, 63 ans, est un ancien gendarme tchadien qui a eu le sinistre privilège d’officier de 1983 à 1989 à la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), la police politique du régime Habré.
Inculpé pour sodomie, un étudiant de 22 ans a écopé mardi à Tunis d’un an de prison ferme, test anal à l’appui. Les associations LGBT opposent à cette décision les articles 23 et 24 de la nouvelle Constitution.
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a gracié mercredi les deux journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazira emprisonnés, le Canadien Mohamed Fahmy et l’Égyptien Baher Mohamed. Ils avaient été condamnés à trois ans de prison fin août.
Le monde arabe, qui représente à peine 5 % de la population mondiale, a « produit » 12,3 millions de réfugiés entre 1915 et 2015, soit près de 20 % du nombre total de déplacés.
Les populations déplacées qui fuient Boko Haram comptent parmi elles environ 1,5 million d’enfants, dont 500 000 qui ont été déplacés au cours des derniers mois, a annoncé l’Unicef ce vendredi.
La justice congolaise a rendu jeudi sa décision en appel dans le cadre de l’affaire Chebeya et a allégé le verdict rendu en première instance, des deux policiers qui comparaissaient pour les meurtres de Floribert Chebeya, défenseur des droits de l’homme, et de son chauffeur Fidèle Bazana en juin 2010 à Kinshasa.
Amnesty International a publié ce mercredi son rapport sur les exactions menées par le groupe Boko Haram. Le nombre de civils tués par l’organisation terroriste depuis le début de l’année y est estimé à plus de 380. L’ONG pointe également l’armée du doigt, responsable selon elle, de violations des droits de l’homme.
Un tribunal sud-africain avait interdit au président Omar el-Béchir de quitter l’Afrique du Sud lors de sa visite en juin à Johannesburg. Décision non respectée par le gouvernement, qui avait néanmoins fait appel : sa demande a été rejetée ce mercredi.
Les Nations unies ont demandé mardi à Kinshasa « la libération immédiate » de deux jeunes militants de la société civile congolaise, six mois jour pour jour après leur arrestation.