Les trois activistes de la lutte contre l’esclavage ont été condamnés en appel ce jeudi à deux ans de prison par le tribunal d’Aleg. Ils avaient été interpellés alors qu’ils menaient une campagne de sensibilisation contre l’esclavage. Alors que le pays vient d’adopter une loi qualifiant l’esclavage de « crime contre l’humanité », cette condamnation témoigne d’une toute autre réalité.
La Cour suprême israélienne a levé mercredi la mesure de détention administrative pesant sur cet avocat de 31 ans, en grève de la faim depuis deux mois.
Le parquet de Paris a annoncé mercredi 19 août avoir demandé un non-lieu dans l’affaire du prêtre rwandais Wenceslas Munyeshyaka, mis en cause dans le génocide de 1994.
La campagne de prévention lancée lundi sur internet vise à rappeler la « tolérance zéro pour le personnel civil et militaire des Nations unies » lorsque des violences sexuelles sont commises, indique le site de la Monusco.
Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi a ratifié dimanche une loi antiterroriste controversée, notamment en raison des amendes très lourdes qu’elle prévoit pour les journalistes contredisant les informations officielles en matière de sécurité.
La police égyptienne a dispersé vendredi 14 août de petits rassemblements organisés au Caire par les partisans de l’ex-président Mohamed Morsi réunis pour commémorer le deuxième anniversaire de la mort de centaines de manifestants islamistes dans des affrontements avec la police.
Par une ordonnance présidentielle, Ali Bongo Ondimba vient de modifier le code pénal gabonais pour rendre les crimes rituels imprescriptibles et punis de prison à perpétuité. S’il se réjouit de cette avancée, Jean Elvis Ebang Ondo, président de l’Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR), estime toutefois que beaucoup de choses restent à faire. Interview.
L’Assemblée nationale mauritanienne a adopté mercredi soir une nouvelle loi durcissant la répression de l’esclavage, reconnue désormais comme un « crime contre l’humanité », et doublant les peines contre ses auteurs.
Selon un collectif de parents qui réclame le « soutien » de Paris, quelque 300 enfants congolais légalement adoptés par des couples français sont bloqués en RDC à la suite d’un gel des autorisations de sortie décidé en 2013.
Par un communiqué publié sur Twitter, Pierre Nkurunziza a condamné l’agression du correspondant au Burundi de RFI et de l’AFP, Esdras Ndikumana, et demandé à ce que les coupables soient punis. Une réaction qui intervient au lendemain d’une lettre publique de ces médias fustigeant le silence des autorités, dix jours après les faits.
Le militant Bienvenu Matumo, dont la disparition depuis quatre jours avait provoqué l’inquiétude de l’ONU, a été libéré par l’Agence nationale de renseignement (ANR). Il n’a, selon lui, pas subi de mauvais traitements.
Depuis le 8 août, Bienvenu Matumo, militant prodémocratie de la Lutte pour le changement (Lucha) a disparu à Kinshasa. Ses proches s’inquiètent, les autorités assurent que les services spécialisés vont se charger de le retrouver.
Une école coranique a été démantelée samedi à Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua, au Cameroun. Quelque 71 enfants retenus en détention ont été libérés par les autorités, qui ont arrêtés deux « maîtres », actuellement incarcérés.
Dans un bilan publié le 11 août, le quotidien italien Avvenire annonce que plus de 880 passeurs présumés ont été arrêtés par les autorités italiennes depuis janvier 2014. En revanche, aucun leader n’a été appréhendé.
Le défenseur burundais des droits de l’Homme Pierre-Claver Mbonimpa, grièvement blessé dans une tentative d’assassinat, va quitter Bujumbura dimanche soir vers la Belgique pour y être soigné.
Quelque 200 militants ougandais ont défilé samedi à Entebbe lors d’une Gay Pride pour fêter l’abandon il y a un an d’une loi criminalisant l’homosexualité, mais ils restaient sur leurs gardes, craignant le retour de textes liberticides.
Le défenseur des droits de l’homme burundais, Pierre-Claver Mbonimpa, grièvement blessé lundi soir a été autorisé par la justice à quitter le territoire mercredi.
La RDC, le Nigeria, la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud. Sur la liste américaine des gouvernements qui ont recruté, directement ou indirectement, des enfants-soldats en 2015 figurent cinq pays africains sur huit.
Selon la défense, le procès de deux jeunes militants congolais arrêtés mi-mars à Kinshasa reprendra le 7 août devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa, siégeant pour cette affaire à la prison de Makala, où sont incarcérés les deux prévenus.
Accusé de pédophilie par un jeune garçon, le journaliste sénégalais, Tamsir Jupiter Ndiaye, a été innocenté de ce chef d’inculpation mais condamné vendredi 31 juillet à six mois de prison pour homosexualité (ou « actes contre nature »).
Le gouvernement de Tripoli a décidé d’ouvrir une enquête suite à la diffusion dimanche d’une vidéo qui montrerait Saadi Kadhafi se faire torturer durant un interrogatoire.
Les Nations unies ont annoncé lundi avoir commencé le rapatriement de plus de 600 réfugiés Congolais en Centrafrique, qui avaient fui il y a six ans les exactions de la LRA en RDC.
Le défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa a été blessé par balles lundi soir à Bujumbura, au lendemain du meurtre du bras droit du président Pierre Nkurunziza.
Adoptée à la quasi-unanimité, la nouvelle loi antiterroriste n’en est pas moins dénoncée par des ONG et par les partisans de Moncef Marzouki. Mais le débat est pollué par des arrière-pensées politiciennes.
Le député et opposant Jean-Bertrand Ewanga, condamné en 2014 à un an de prison ferme pour offense au président Joseph Kabila lors d’un rassemblement politique à Kinshasa, a été libéré jeudi.
Le directeur de publication du quotidien ivoirien « Aujourd’hui » a été arrêté et emprisonné mercredi dans la capitale Abidjan pour avoir gravement mis en cause le président Alassane Ouattara dans un article. L’ONG Reporters sans frontières (RSF) réclame sa libération, les délits de presse étant dépénalisés dans le pays depuis 2004.
Les parties civiles au procès en appel pour le meurtre du militant Floribert Chebeya déplorent que celui qu’elles considèrent comme le commanditaire du crime, John Numbi, l’ancien chef de police, n’ait pas été inquiété par la justice.