Mille six cent trente Réunionnais issus de milieux pauvres, qui avaient entre 6 mois et 18 ans, ont été enlevés à leurs parents pour être envoyés en métropole.
La mondialisation aurait dû la faire disparaître, mais elle semble, au contraire, l’avoir creusée et approfondie. Elle sépare le sud du nord de la planète, empêche ou tente d’empêcher les hommes et les femmes de circuler entre ces deux parties du monde inégalement développées.
Le ministre de la Défense a-t-il été exécuté au canon antiaérien parce qu’il se serait endormi pendant un défilé militaire ? La rumeur en a couru. Elle est probablement fausse.
Raif Badawi a été condamné en mai 2014 à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet pour ses écrits jugés blasphématoires. Mais même derrière les barreaux, le blogueur saoudien ne se résigne pas au silence. Il récidive et publie un livre réunissant les articles qui lui ont valu sa lourde peine. En voici des extraits.
À l’instar de nombreuses femmes africaines employées comme domestiques dans des pays du Proche-Orient, Gertrude Megne, Camerounaise, a vécu au Liban un « calvaire qui a duré huit mois ». Elle livre à « Jeune Afrique » son témoignage.
Condamné à mort avec 106 coaccusés, l’ex-président Morsi verra-t-il sa peine commuée ? En attendant, dans le monde arabe, les partis islamistes proches des Frères musulmans sont plutôt fébriles.
Plus d’un million de Rohingyas, musulmans, sont privés de tout droit et confinés dans des camps de déplacés dans des conditions déplorables. Leur seul espoir ? Fuir par la mer. Au péril de leur vie.
Les voyages forment tout le monde, quel que soit l’âge de chacun. Il n’y a guère longtemps, je me suis retrouvé dans la capitale – que je préfère ne pas nommer – d’un pays d’Afrique centrale.
L’ONG Amnesty International a publié mardi un rapport contenant de nombreuses allégations d’actes de torture commis au Maroc. La délégation interministérielle aux Droits de l’homme lui a répondu le même jour lors d’une conférence de presse à Rabat.
Dans un ouvrage récent, trois chercheurs explorent les archives judiciaires françaises à la recherche de témoignages d’esclaves. De très émouvantes voix d’outre-tombe.
L’Arabie saoudite vient de publier une offre d’emploi pour trouver huit bourreaux, dont la mission principale consistera à assurer les exécutions par décapitation. Depuis le début de l’année 2015, le royaume a déjà procédé à 85 exécutions.
Dans le cadre de l’opération Fiela, plus de 400 Mozambicains ont été expulsés en fin de semaine dernière et la société civile dénonce une action xénophobe. Le gouvernement s’en défend assurant que l’opération a pour but de combattre le crime.
L’armée régulière sud-soudanaise a lancé fin avril une grande offensive dans le nord du pays, où elle s’apprête à conquérir une enclave rebelle stratégique. L’ONU dénonce des viols, des meurtres d’enfants et alerte sur le sort de 650 000 civils privés d’une aide vitale.
Présenté lors de la Semaine de la critique, « Dégradé » est un huis clos original au scénario habile. Ce film revient sur les déchirements entre Palestiniens et le vécu des femmes. Entre drame et comédie.
Mémorial ou pas ? Quand il s’est agi de revenir sur son passé esclavagiste, Bordeaux a fait le choix d’intégrer cette douloureuse question à son histoire en essayant d’intéresser un public le plus large possible.
La roi du Maroc a fait savoir via un communiqué le 15 mai que l’avortement serait à l’avenir autorisé pour des grossesses résultant d’un viol, de l’inceste, ou menaçant le fœtus de « graves malformations et de maladies incurables ». Une avancée jugée décevante au regard du débat qui a traversé la société marocaine.
« Les oubliées du Maroc profond » : c’est le sous-titre évocateur du livre « Dos de femme, dos de mulet », qui lève un coin du voile sur la difficile condition d’une grande partie des Marocaines et les tabous qui lui sont associés. Interview avec l’auteur d’une enquête passionnante, Hicham Houdaïfa.
François Hollande devait se rendre en Guadeloupe le 10 mai, à l’occasion de la journée nationale commémorant l’abolition de la traite négrière et de ses suites funestes. Un louable effort de mémoire qui suscite encore bien des résistances
Les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, pan indissociable de l’Histoire coloniale, soulèvent aujourd’hui de nombreuses réactions au sein du milieu politique français, après de longues années d’indifférence.
Un rapport accuse les autorités de se débarrasser des clandestins subsahariens sans s’assurer que leurs droits seront garantis. Au mépris de toutes les conventions internationales
Invitée vendredi sur le plateau de la chaîne de télévision publique France2, Fatou Diome, femme de lettres franco-sénégalaise, a livré un puissant réquisitoire contre les politiques d’immigration de l’Union européenne (UE).
Mohammed Ali Malek a 27 ans, il est tunisien, et, pour les quelque 800 victimes du naufrage de son chalutier, le 19 avril, ce commandant qui les regardait sombrer avec un sourire narquois avait le visage du diable.
Je donne ma main à couper si je me trompe. Chaque fois que rien ne marche sur notre continent, chaque fois que ceux qui rêvent debout voient leurs desseins contrariés, une phrase, une seule, revient sur toutes les lèvres, telle une rengaine : « Les Blancs ne nous aiment pas, ils nous exploitent. »
Alors que l’Union européenne se réunit jeudi en sommet extraordinaire après les multiples naufrages de ces derniers jours en Méditerranée, l’ONU l’a exhortée à sortir de sa stratégie « minimaliste ».