Près de deux semaines après leur arrestation à l’issue d’une conférence de presse organisée avec les responsables de Y’en a marre et le Balai citoyen, plusieurs militants congolais pro-démocratie sont toujours détenus – hors procédure judiciaire – par les services de renseignement à Kinshasa.
Depuis le début de la guerre civile, l’Unicef estime qu’environ 12 000 enfants ont été enrôlés comme soldats dans le conflit au Soudan du Sud. Ces derniers mois, leur recrutement s’est intensifié.
Arrêtés le 15 mars à Kinshasa, à l’issue d’une conférence de presse organisée avec les responsables de Y’en a marre et le Balai citoyen, dix militants congolais pro-démocratie sont toujours détenus par les services de renseignements. Les Sénégalais et les Burkinabès sont rentrés chez eux hier soir.
Le gouvernement congolais a annoncé mercredi l’expulsion par le « premier moyen possible » des militants prodémocratie sénégalais et burkinabè, emprisonnés depuis dimanche à Kinshasa. Ils sont déclarés « persona non grata en RDC », mais les poursuites engagées contre eux sont abandonnées.
Les populations du nord du Cameroun subissent des violences de la part non seulement des terroristes de Boko Haram, mais aussi de l’armée nationale. C’est le constat rendu public mercredi par le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).
« Jammin with Jammeh » ? Pas vraiment… Le dictateur gambien et les membres de son régime sont bien les seuls à célébrer, ce mercredi 18 février, les cinquante ans d’indépendance de la Gambie et leurs vingt ans au pouvoir. Terrifiés par des arrestations et détentions arbitraires qui se multiplient depuis le coup d’État manqué du 30 décembre 2014, les Gambiens n’ont pas vraiment le cœur à la fête.
Aïssatou Barry est une migrante guinéenne qui a survécu à l’enfer du tristement célèbre camp de Gourougou, dans le nord du Maroc, qui abrite les migrants clandestins voulant rallier l’Espagne. Régularisée, mais toujours dans la précarité, elle témoigne aujourd’hui de son calvaire et de celui de ses cinq enfants.
En marge de la journée internationale contre l’utilisation des enfants soldats observée chaque 12 février par l’ONU, l’organisation Human Rights Watch (HRW) dénonce ce lundi le recrutement des enfants dans la guerre civile qui ensanglante le Soudan du Sud depuis décembre 2013.
Entre les deux frères ennemis, Salva Kiir et Riek Machar, en guerre ouverte depuis la fin de 2013, les accords se suivent et se ressemblent, sans jamais être appliqués. En attendant, c’est le peuple sud-soudanais qui paie le prix fort : le conflit a déjà fait plus de 10 000 morts et deux millions de déplacés.
Bientôt six ans que Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du chef de l’État togolais, est détenu dans le cadre d’une affaire de « complot contre la sûreté de l’État ». Mardi, ses avocats ont réclamé sa libération, se fondant sur un avis rendu en décembre par le groupe de travail l’ONU sur la détention arbitraire.
Une militante saoudienne, qui avait co-fondé un forum de discussions sur internet avec le célèbre blogueur Raef Badaoui, a été libérée après trois mois de prison, a annoncé dimanche sa fille.
L’association Human Rights Watch décrit dans un rapport les violences policières dont sont victimes plusieurs migrants de Calais. Les autorités démentent.
Condamné en mai 2014 pour avoir critiqué les autorités religieuses d’Arabie saoudite, Raef Badaoui a été fouetté en public le 9 janvier. Une flagellation qui sera renouvelée chaque vendredi pendant vingt semaines, jusqu’à atteindre 1 000 coups.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
Depuis plusieurs mois, la répression envers la communauté gay en Égypte est de plus en plus palpable. Dans un pays où 95% de la population considère l’homosexualité comme « immorale », journalistes et policiers zélés traquent surtout les jeunes hommes, s’adonnant à « la débauche ». Jenna Le Bras, au Caire.
Vingt-six hommes accusés d’avoir organisé ou participé à des « orgies homosexuelles » en Egypte ont comparu dimanche pour « débauche » quinze jours après leur interpellation dans un hammam du Caire.
Il y a exactement cinquante ans, le 10 décembre 1964, Martin Luther King recevait le prix Nobel de la Paix à Oslo. Revivez son discours historique, qui reste d’actualité dans une Amérique encore divisée par les tensions raciales.
À procès exceptionnel, lieu exceptionnel. Pour accueillir les 21 accusés, la dizaine d’avocats et les centaines de victimes de la torture sous le régime Habré, le palais du 15-Janvier (ancien siège de l’Assemblée nationale) a été mis à la disposition de la cour criminelle de N’Djamena, le palais de justice étant trop exigu.
Il aura fallu du temps. Vingt-quatre ans après la chute de Habré, ses anciens sbires doivent répondre de leurs crimes à N’Djamena. Plus que la police politique, la tristement célèbre DDS, c’est tout un système qui passe en jugement au Tchad.
Ils sont nombreux en Afrique à défendre les droits de l’homme. Lutte contre la torture, soutien aux prisonniers, droit à la terre… « Jeune Afrique » a sélectionné quinze activistes qui ont marqué l’année 2014 sur le continent.
L’ancien militant gauchiste Driss El Yazami, devenu le « Monsieur Droits de l’homme » du Maroc, a su trouver sa place auprès du gouvernement. Sans renier ses principes.
Le président Sissi est loin de se distinguer par un comportement démocratique exemplaire. Mais, au nom des intérêts commerciaux et de la lutte antiterroriste, les Occidentaux ferment les yeux. Cela ne vous rappelle rien ?
Le Maroc accueille du 27 au 30 novembre à Marrakech la deuxième édition du Forum mondial des droits de l’homme. Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et organisateur de cet événement, en présente les grandes lignes à « Jeune Afrique ».
On le connaît comme le « juste qui répare les femmes ». Mercredi, le docteur Denis Mukwege a reçu le prix Sakharov du Parlement européen, qu’il a dédié au « peuple congolais ». Le chirurgien est honoré pour son action à Bukavu, en RDC, où il a soigné plus de 40 000 victimes de viols depuis 1996.
Du 27 au 30 novembre, le Maroc organise le Forum mondial des droits de l’homme. Un événement chargé de symboles pour un pays qui sort d’un passé marqué par de nombreuses violations des droits humains et qui veut s’imposer sur la scène internationale.
Dans un rapport publié mardi, Human Rights Watch dénonce la mort ou la disparition de plus de 80 personnes victimes, selon l’ONG, de violences policières lors de l’opération « Likofi », grande opération antibanditisme menée à Kinshasa entre novembre 2013 et février 2014.
Six associations de défense des droits de l’homme ont déposé plainte, mercredi 12 novembre, au nom de 80 victimes de viols et violences sexuelles perpétrés lors de l’occupation des deux-tiers du territoire par des groupes armés, en 2012.