Nouveau revirement pour Abdoulaye Wade, qui a finalement suspendu sa décision d’expulser vers N’Djamena l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. L’ONU avait notamment argué que cette extradition « pourrait violer le droit international ».
La Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a exhorté dimanche le Sénégal à revoir sa décision de renvoyer l’ex-président tchadien Hissène Habré dans son pays, prévenant que cette extradition pourrait constituer une violation du droit international.
Un colonel et 200 soldats de l’armée congolaise, accusés d’avoir violé des dizaines de femmes au mois de juin dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), se sont rendus jeudi aux autorités militaires.
Près d’une semaine après l’arrestation du colonel Moussa Keita, la Coordination des organisations de défense des droits humains (CODDH) a dénoncé le 7 juillet à Conakry « une arrestation et une détention illégale ».
Alexandre Kateb, économiste et maître de conférences à Sciences-Po, analyse l’attrait exercé par le « miracle économique » chinois sur les peuples arabes….et l’linfluence des révolutions tunisienne et égyptienne sur l’Empire du Milieu.
Après 30 ans de croissance, la Chine, profondément clivée entre riches et pauvres, connaît aujourd’hui de violents mouvements sociaux dans tous le pays. Un terreau qui a favorisé l’émergence d’une nostalgie maoïste fondée sur un rejet du capitalisme. Désormais encouragée par le régime qui célèbre en grande pompe le 90e anniversaire du Parti communiste chinois, le 1er juillet, cette « Maostalgie » nationale pourrait bien annoncer les prémices d’un raidissement du régime visant à étouffer toute dissidence.
La cour militaire de Kinshasa a prononcé son verdict. Quatre officiers de police congolais ont été condamnés à mort pour l’assassinat de Floribert Chebeya, dont l’ex-adjoint de l’ancien chef de la police John Numbi. Un autre soldat a écopé d’une peine de perpetuité et trois autres ont été acquittés.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a demandé aux juges de pouvoir enquêter sur les crimes commis pendant la crise postélectorale ivoirienne. Les camps antagonistes d’Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo sont également visés.
Courtisé pour ses hydrocarbures, critiqué pour sa gouvernance, le pays a su utiliser sa nouvelle richesse pour se moderniser. Et espère profiter de la présidence de l’Union africaine et de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2012 pour acquérir une visibilité internationale.
Il faudra attendre encore une semaine avant de connaître le verdit dans le procès de l’affaire Chebeya, renvoyé au 23 juin. Motif : « un juge malade »…
Reçu le 9 juin comme un hôte de marque à la Maison Blanche, Ali Bongo Ondimba n’ a pas chômé pendant sa visite aux États-Unis. Entre travaux au Conseil de sécurité de l’ONU et rencontres diplomatiques, ABO s’est penché sur plusieurs sujets d’intérêt majeur pour le Gabon et l’Afrique.
La création d’une commission nationale d’enquête a été annoncée par le gouvernement d’Alassane Ouattara. Elle a pour mission de recenser les violations de droits de l’homme et de permettre le jugement des auteurs des crimes pendant la crise postélectorale.
Premier président d’Afrique francophone invité à la Maison Blanche sous Obama, « ABO » ne boude pas son plaisir. Pourtant, les relations entre les deux hommes étaient parties du mauvais pied.
Un ancien ministre gambien de la Communication, Amadou Scattred Janneh, est porté disparu depuis le 7 juin, jour de son arrestation par des policiers en civil, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage, mais la police nie toute implication dans sa disparition.
À l’occasion de la réédition de son roman « Murambi, le livre des ossements », consacré au génocide tutsi, l’écrivain sénégalais revient sur le Rwanda, mais aussi sur le « printemps arabe », la crise ivoirienne, l’élection présidentielle prévue dans son pays en 2012… En bon polémiste.
De nombreuses exactions graves, pouvant constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, ont été commises par les forces pro-Gbagbo et les forces pro-Ouattara pendant la crise postélectorale ivoirienne, affirme une commission d’enquête de l’ONU.
L’armée égyptienne s’est engagée à bannir les « tests de virginité sur des femmes arrêtées », a déclaré mardi au Caire l’organisation Human Rights Watch.
La présidente de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) Souhayr Belhassen a affirmé que des « exactions » se poursuivaient en Côte d’Ivoire et a demandé à ce que la justice n’exonère personne, au risque de provoquer de « futures violences ».
Après Amnesty International et Human Rights Watch, l’ONU prépare un rapport sur les violations des droits de l’homme commises en Côte d’Ivoire pendant les violences de la crise post-électorale. Celui-ci pourrait citer des noms de responsables présumés de haut rang, et apporter les premiers éléments de preuves pour une éventuelle procédure devant la justice internationale.
Une commission d’enquête a accusé Tripoli de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, réservant cette dernière qualification à quelques exactions commises par les rebelles. Parallèlement, le conflit semble s’enliser alors que les défections se multiplient dans le clan Kadhafi et qu’un attentat à la bombe a eu lieu à Benghazi.
Remise en ordre du pays, relance de l’économie, situation politique… Le nouveau chef de l’État guinéen parle sans détour pour sa première grande interview. Volontariste et énergique, « sur tous les fronts », il promet « la fin de l’anarchie ».
Le président nigérian Goodluck Jonathan a prêté serment dimanche après sa victoire à l’élection du 16 avril, un scrutin généralement jugé correct mais qui a été suivi de violences dans un pays divisé.
La police marocaine a dispersé samedi à Rabat des dizaines de jeunes du « Mouvement du 20 février » qui voulaient dénoncer l’utilisation de la force dimanche dernier contre des manifestants dans plusieurs villes du royaume.
« L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) ne peut pas protéger tous les Ivoiriens des violences qui se poursuivent dans leur pays », a déclaré samedi à Dakar Choi Young-jin, chef de l’Onuci.
Des crimes continuent d’être commis dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, poussant des habitants à fuir cette région meurtrie par la crise postélectorale, a alerté vendredi la commission d’enquête internationale sur les violations des droits de l’Homme dans le pays.
Tout n’est pas rose dans l’univers de l’ »Indafrique ». Corruption, détournement d’actifs et de trésoreries, respect des droits syndicaux, conditions de travail, spoliation de terres… Telles sont les critiques formulées à l’égard des businessmen indiens.
Nabil Rajab, opposant, président du Centre pour les droits de l’homme de Bahreïn et secrétaire général adjoint de la FIDH, revient sur la contestation populaire à Bahreïn. Il en ressort que les chiites ne veulent plus être traités comme des citoyens de seconde zone. Selon lui, par ailleurs, l’Iran ne représente pas une menace pour le royaume.
Dans son rapport 2011 sur la situation des droits de l’homme dans le monde, Amnesty international note que les changements historiques à l’œuvre dans le monde arabe restent « sur le fil du rasoir ». En matière de droits de l’homme, beaucoup reste donc à faire.