Le corps du président de l’ONG « La Voix des sans voix » (VSV), retrouvé mercredi, présente des traces de sang et un gonflement au niveau du cou et du front d’après un militant de l’organisation qui a pu le voir à la morgue de Kinshasa. Les Etats-Unis ont réclamé une enquête « indépendante » « sous la supervision de l’ONU » sur les causes de son décès.
De l’univers de la diplomatie on ne connaît souvent que les fastes. Dans un livre fourmillant d’anecdotes qui paraît ces jours-ci, notre confrère Franck Renaud en évoque aussi les petitesses, les mesquineries et les ridicules.
Le président américain s’est inquiété de la loi sur l’immigration, récemment promulguée en Arizona, auprès de la gouverneur de l’État. D’après ses adversaires, celle-ci légalise le délit de faciès.
Le président de l’ONG La Voix des sans-voix a été retrouvé mort dans sa voiture, près de Kinshasa. Son chauffeur, également membre de l’organisation, a disparu, selon la police. Mais plusieurs ONG de défense des droits de l’homme remettent la version officielle en cause et dénoncent un « assassinat ignoble ».
A la suite de la parution au début de février 2010, dans le no 2661 de J.A., d’un éditorial intitulé « Prisons d’Afrique », le vice-Premier ministre et ministre de la Justice de la République du Cameroun, M. Amadou Ali, nous a fait parvenir (avec un certain retard) une mise au point dont nous publions ici l’essentiel.
Le secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines – le Monsieur Afrique de Barack Obama – a condamné en des propos assez peu diplomatiques la gouvernance démocratique du Rwanda.
L’ONG Amnesty International a présenté son rapport annuel à Paris mercredi. Malgré quelques signes encourageants constatés en 2009, les dirigeants internationaux n’ont toujours pas fait du respect des droits de l’homme une priorité.
Le journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik se plaint d’être constamment surveillé depuis sa sortie de prison fin avril, une situation dénoncée par l’organisation Reporters sans frontières qui appelle le pouvoir tunisien à le « laisser tranquille ».
Alors que le pays s’apprête à accueillir la Coupe du monde de football, les populations indésirables – mendiants, prostituées, enfants des rues – sont victimes d’une politique d’aseptisation menée tambour battant par Pretoria.
Les discussions précédant l’adoption, au début du mois, de la résolution 1920 sur la Mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) ont souligné la convergence des positions française et marocaine.
Coauteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ce grand témoin du XXe siècle, ardent militant de la paix et de la non-violence, a mis tout le poids de son autorité morale au service d’une cause : le droit des Palestiniens à disposer d’un État viable.
Malgré l’opposition des organisations de défense des droits de l’homme, la Libye, l’Angola et l’Ouganda ont été élus, faute de concurrents, au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Les critiques des ONG se sont concentrées sur la Jamahiriya lybienne, « l’une des plus brutales et des plus anciennes tyrannies » au monde, selon elles.
Critiqués pour le peu de cas qu’ils font des droits de l’homme et de la bonne gouvernance, les Chinois n’ont pourtant pas si mauvaise réputation auprès des Subsahariens.
Culture fratricide ? S’agissant du Tchad, on le croirait volontiers. Pas pour son désert, dont le feu rend la vie des nomades particulièrement rude. Ni pour ses fleuves capricieux, le Chari et le Logone, où naviguer est une gageure. Il s’agit de cette violence de l’État et des factions qui a été pendant longtemps sa marque de fabrique. Le pouvoir s’y conquiert au bout du fusil, et la démocratie peine à s’y installer. De turbulence en turbulence, le Tchad est encore, cinquante ans après, un pays fragile. Sous la menace permanente de nouveaux règlements de comptes.
Président de 1982 à 1990, il a instauré un régime policier répressif et violent. Aujourd’hui, des victimes demandent justice. Une quête inédite contre l’impunité.
Alors que se profile l’élection présidentielle du 9 août, le chef de l’État rwandais ne veut être comptable que d’une chose : son bilan. Entier, intransigeant, il ne ménage ni ses adversaires ni les bailleurs de conseils de la communauté internationale. Entretien avec un leader pour qui gouvernance rime avec vigilance.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri, s’est félicité de l’adoption, le 30 avril par l’ONU, d’une résolution sur le Sahara occidental qui prolonge d’un an la mission de la Minurso.
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, la Commission européenne lance le Prix Lorenzo-Natali 2010. Cette distinction mondiale récompense les meilleurs travaux journalistiques sur les thèmes du développement, la démocratie ou des droits de l’homme.
Sous la pression israélienne, la loi autorisant la justice britannique à délivrer un mandat d’arrêt contre tout étranger accusé de violation des conventions de Genève pourrait être amendée prochainement.
Emprisonnés pendant les « années de plomb », sous Hassan II, 1 200 détenus politiques militant à gauche sont désormais libres mais se retrouvent sans rien. Le Forum vérité et justice ainsi que l’Association marocaine des droits humains plaident pour leur réintégration professionnelle.
Les violences reprennent à Hassi Messaoud, cette ville du Sud-Est algérien où, en 2001, des centaines de femmes avaient été victimes de lynchages et de viols. Des associations tirent la sonnette d’alarme et appellent les autorités à se mobiliser.
Le journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik a été libéré, mardi matin, après avoir purgé une peine de six mois d’emprisonnement pour l’agression d’une femme. Il a toujours affirmé qu’il s’agissait d’un procès politique. L’affaire avait brouillé les relations franco-tunisiennes, habituellement cordiales.