Dans un livre aussi dérangeant que stimulant, un journaliste britannique dissèque les profondes contradictions et faiblesses qui traversent les sociétés arabes, freinant d’autant leur évolution.
L’ONG Human Rights Watch dresse un bilan négatif de l’évolution des droits de l’Homme au Maroc, où les libertés sont encore trop souvent entravées par la police et par une justice « inéquitable ».
Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik, jugé samedi par la cour d’appel de Tunis après sa condamnation pour violence à six mois de prison, a été maintenu en détention dans l’attente du verdict renvoyé au 30 janvier.
Le journaliste et opposant tunisien Taoufik Ben Brik, qui purge actuellement une peine de six mois de prison pour agression, est jugé en appel samedi à Tunis.
Deux défenseurs des droits de l’Homme, un avocat et l’ancien vicaire général du Cabinda, ont été arrêtés samedi et dimanche dans l’enclave angolaise sans lien direct avec l’attaque meurtrière du 8 janvier contre l’équipe de football du Togo, a-t-on appris auprès de leur entourage.
L’opposition mauritanienne a vivement critiqué lundi les amendements à la loi antiterroriste, qui doivent être soumis au Parlement, dénonçant une « dérive dictatoriale visant à légitimer des violations des droits et des libertés ».
Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a publié le cinquième volet de son « Rapport arabe sur le développement humain ». Les pays de la région souffrent toujours du chômage, de la pression démographique et peinent à faire respecter les droits de l’Homme. Des problèmes auxquels s’ajoute désormais la menace du changement climatique.
Désormais numéro deux du régime, le fils aîné du « Guide » n’a pas perdu de temps. À peine sa nomination était-elle confirmée qu’il signait un accord de réconciliation avec les djihadistes et lançait un vaste chantier de réformes politiques et économiques.
La fondation Kadhafi de Seïf el-Islam – fils du « guide » libyen, et son probable successeur – a présenté jeudi 10 décembre un rapport accablant sur les droits de l’Homme dans la Jamahiriya. Le document fait notamment état de tortures, d’entraves à la liberté de la presse et de non-respect de la société civile.
Le journaliste tunisien Taoufik Ben Brick a été condamné à six mois de prison ferme pour violences contre la femme d’affaire Rym Nasraoui. Il accuse la « police politique » d’avoir monté cette affaire contre lui.
À la polémique entre les deux pays sur la question du respect des droits de l’homme s’ajoute désormais la revendication par certains leaders politiques tunisiens d’une repentance de l’ex-puissance coloniale.
La publication des photos du fils du leader Libyen pendant son arrestation, dans la presse « a été ressenti à Tripoli comme une humiliation » affirme le président de la Confédération helvétique. Selon lui, « tout était en place » pour le retour des hommes d’affaire Suisse retenus, avant cet épisode.
Lors de son discours d’investiture, le président tunisien réélu a annoncé la saisie de l’Union du Maghreb Arabe et de l’Union Africaine pour « atteintes à sa souveraineté » contre les critiques de la France sur les droits de l’homme.
Le ministère des affaires étrangères français a fait part à Tunis de son inquiétude sur les « difficultés rencontrées par des journalistes et défenseurs de droits de l’homme en Tunisie ».
Les autorités tunisiennes se sont insurgées mercredi contre des déclarations « intempestives et incongrues » du maire de Paris, le socialiste Bertrand Delanoë, qui a appelé « au respect strict des droits de l’Homme en Tunisie ».
Le militant des droits de l’Homme nigérien Marou Amadou, interpellé deux fois cette semaine, a été incarcéré dans une prison de haute sécurité à l’ouest de Niamey, a indiqué jeudi un membre de l’organisation qu’il dirige.
Plus de trois semaines après la visite de Barack Obama au Ghana, la secrétaire d’Etat est attendue en terre africaine pour sa plus longue tournée à l’étranger depuis sa prise de fonction.
L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a appelé vendredi la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton à « insister sur les droits de l’Homme » lors de sa tournée africaine en août.
La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) accuse le régime de Joseph Kabila de graves violations des droits humains. Selon des victimes interrogées, les pratiques appliquées pour museler les opposants sont comparables à celles en vigueur sous le maréchal Mobutu Sese Seko.