En janvier, la Banque africaine de développement a lancé et exécuté avec succès une opération de 750 millions de dollars d’obligations hybrides subordonnées perpétuelles. Une opération phare et inédite. Mais de quoi s’agit-il concrètement ?
« C’est comme si l’Union européenne nous faisait la guerre par procuration » : le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a vivement critiqué jeudi 22 février le protocole d’accord signé cette semaine entre l’Union européenne et le Rwanda.
Les entrepreneurs du Sahel comme ceux de la Côte d’Ivoire s’inquiètent du devenir de la libre circulation après l’annonce de la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Placé sous le haut patronage du Rwanda, les 30 Young Leaders – majoritairement africains – sélectionnés par la French-African Foundation sont conviés à Kigali, fin février, pour échanger autour des nouveaux partenariats économiques à mettre en place entre l’Afrique et la France.
Malgré un contexte régional et une conjoncture internationale difficiles, le Togo affiche une croissance solide, boostée par une demande intérieure et des investissements publics et privés soutenus. Ses prévisions économiques à cinq ans apparaissent tout aussi prometteuses.
Situation des PME, représentativité de la CGEM, nouveau modèle de développement, politique des grands chantiers… L’économiste et homme d’affaires marocain répond sans langue de bois aux questions de Jeune Afrique.
Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Face à une situation qui évolue quotidiennement sur le terrain, les partenaires économiques du Sénégal affichent une confiance que d’aucuns estiment fragile.
Partagés entre résignation et optimisme, les acteurs économiques du secteur privé sénégalais s’inquiètent des conséquences à court, moyen et long terme, de la crise politique qui secoue actuellement le pays.
Le mandat catastrophique de l’ancien gouverneur de la CBN s’est achevé avec son arrestation par la police. Son successeur, Olayemi Cardoso, veut faire table rase du passé.
Le président de la transition du Niger, Abdourahamane Tiani, l’a affirmé : les trois pays de l’Alliance des États du Sahel sont engagés dans la mise en place d’une future monnaie commune. Décryptage en vidéo de la crédibilité de cette annonce et des risques que cela implique.
Alors que le pays fait face à une situation incertaine, à la suite du report de l’élection présidentielle par le chef de l’État sénégalais Macky Sall, les milieux économiques restent vigilants. Certains font part de leur inquiétude, notamment dans le tourisme.
Signe d’une détérioration de la situation financière de Niamey sous l’effet des sanctions régionales, l’agence de notation américaine a réduit par trois fois la note de crédit du pays depuis le putsch contre le président élu Mohamed Bazoum.
Selon le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, l’Alliance des États du Sahel travaille sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l’Uemoa à terme.
Pur produit de la banque centrale, ce proche du président centrafricain a été porté à la tête de la banque centrale le 9 février par les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Il avait fait acte de candidature.
Le Camerounais, DG du contrôle général à la banque centrale, a décidé de saboter la sortie du Tchadien, en constatant la « vacance » au poste de gouverneur depuis le 7 février.
Sur le papier, et avant leur sécession de l’organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d’État disposent d’économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
De manière unilatérale, les juntes maliennes et burkinabè ont choisi de se désolidariser des engagements et obligations des pays membres de l’organisation régionale.
Après une première levée en 2019 pour 500 millions d’euros, et une émission record en 2021, à 1 milliard, le Bénin retourne avec succès sur le marché des eurobonds. Explications.
Augmentation du capital et des investissements, émission d’un eurobond, renforcement du partenariat entre l’Afrique et le monde arabe… En dix ans, le président de la Badea a profondément transformé l’institution pour en faire le mastodonte que l’on connaît aujourd’hui.
Chaînes d’approvisionnement interrompues, gel des investissements, pertes et manques à gagner commerciaux,… La liste des potentielles pertes économiques résultant du report de l’élection présidentielle est longue. Explications.
Quelles seront les conséquences du divorce prononcé unilatéralement par les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ? Quelles conséquences pour les Burkinabè, Maliens et Nigériens de la diaspora ? Décryptage en infographies.
Abidjan a investi plus d’un milliard d’euros dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations, pariant sur un afflux de visiteurs et un pic de consommation. Mais au-delà de l’évident gain de visibilité pour le pays, les retombées économiques apparaissent loin d’être garanties.
Les proches et anciens bras droits de l’ex-président José Eduardo dos Santos, dont sa fille Isabel, sont plus que jamais dans le viseur de la justice angolaise. Mais ils n’ont pas dit leur dernier mot.
Diversifier l’économie nationale et l’affranchir de sa dépendance à la rente pétrolière semblent constituer l’axe majeur de la politique économique du président Abdelmadjid Tebboune. Qui profite de chaque sortie publique pour le rappeler.
Cafés Starbucks fermés, magasins The Body Shop pliant boutique… Les Égyptiens voient concrètement les effets de la crise et certains experts se demandent comment le plus peuplé des pays arabes remboursera sa dette alors que les dollars manquent.
Du point de vue des décideurs du continent, il existe une « prime de risque africaine » qui engendre un surcoût pour accéder au capital. Mais des solutions pour réduire ce risque commencent à émerger.
La récente perquisition du groupe fait trembler l’économie nigériane. Certains craignent l’effet repoussoir alors que le pays cherche à consolider son indépendance financière.