L’homme d’affaires d’origine indienne a bâti à Kampala l’une des plus grandes fortunes d’Afrique. Et ne semble pas désireux d’étendre son empire au-delà des frontières nationales.
La suspension du président de la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada, en juillet, pose la question de l’indépendance de cette institution. Outre la mauvaise gestion qui lui est reprochée, certains dénoncent des pressions politiques.
Qualifié de « prudent et de vigilant », le Conseil des ministres du Congo-Brazzaville a adopté vendredi soir un projet de loi de finances marqué par un fort ralentissement de ses ressources (-27%) et de ses dépenses, a fait savoir lundi matin l’exécutif. Il table sur une croissance de l’économie de +3,4% en 2017, contre +2,6% en 2016, et doit encore être voté par le Parlement.
Jean-Michel Severino entretient un lien tout particulier avec l’Afrique. Né à Abidjan en 1957, l’ex-directeur général de l’Agence française de développement (AFD) et actuel président d’Investisseurs & Partenaires (I&P) rappelle que l’histoire de sa famille – italienne – fut celle d’une « migration de misère », d’une recherche de prospérité entre l’Éthiopie, le Gabon, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Il est le grand invité de l’économie RFI – Jeune Afrique samedi.
Plus de la moitié des Africains vivront en ville à l’horizon 2030, ce qui entraînera des défis en terme de planification urbaine et de développement. Autant de questions à l’ordre du jour de la 16e édition du Forum économique international sur l’Afrique, organisé par l’Organisation de coopération et développement économique (OCDE) à Paris.
Le capital-investisseur Development Partners International (DPI) et l’institution financière de développement allemande, DEG, prennent 49% du leader algérien de carton ondulé, via un investissement de 55 millions de dollars.
Le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a plaidé pour un « renforcement du soutien de l’UE à la Tunisie » pour répondre à la profonde crise économique que traverse le pays, dans une communication conjointe adoptée jeudi.
C’est la principale conclusion rendue publique jeudi par l’Institution financière internationale : une croissance des économies africaines dont la progression est ramenée à un maigre +1,6%, contre +2,5% début juin, date de sa dernière prévision.
Le ministre de l’Investissement Fadhel Abdelkéfi a tiré la sonnette d’alarme mercredi : selon lui, la Tunisie est en « état d’urgence économique », frappée par une croissance atone et des déficits publics grandissants.
Le fonds d’investissement français Investisseurs et Partenaires (I&P), spécialisé dans l’accompagnement des PME en Afrique subsaharienne, cède les actions qu’il détenait chez le sénégalais Duopharm et le mauritanien CDS.
La publication par Jeune Afrique mercredi des bonnes feuilles d’une charge de quatre économistes — qui paraîtra le 3 octobre aux éditions La Dispute — contre le système monétaire instauré par la France en 1945 et encore en vigueur aux Comores et dans quatorze États en Afrique, est l’occasion de vous donner la parole : une réforme du CFA vous semble-t-elle réaliste ? Si oui laquelle ?
Ébullition autour du franc CFA : alors qu’une réunion des ministres de la zone franc se tient à Paris vendredi, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) Carlos Lopes, qui s’apprête à démissionner, pointe du doigt mercredi « un mécanisme désuet ». Dans ce contexte, « J.A. » publie les bonnes feuilles d’un ouvrage collectif à paraître, « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ? ».
Six ans après avoir publié une étude sur les perspectives prometteuses du continent, le cabinet américain récidive. Malgré les chocs économiques qui se sont succédé, il n’a rien perdu de son optimisme.
La Banque africaine de développement s’est engagée à apporter 4,1 milliards de dollars dès 2016 et 2017 à la relance de l’économie nigériane, tout juste tombée en récession et plombée par la dépendance de ses finances publiques au pétrole.
Avec un chiffre d’affaires en baisse de 9% et un résultat opérationnel en recul de 40%, les indicateurs financiers de l’Office chérifien des phosphates (OCP), le leader mondial des phosphates, affichent grise mine au premier semestre 2016, selon des résultats publiés vendredi.
2 347 visiteurs avaient finalement confirmé leur venue aux Rencontres Africa 2016 à Paris. Plusieurs participants dans les travées du forum espèrent un changement d’état d’esprit et un regain français vis-à-vis du continent. Reportage.
Dans son 36ème rapport, la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (Cnuced) appelle à mettre l’accent sur l’industrie dans la modernisation des économies émergentes. Pour le responsable des politiques macroéconomiques de l’institution onusienne, Alfredo Calcagno, le rôle des Etats est essentiel dans ce processus.
Le groupe britannique de services pétroliers Petrofac s’apprête à cesser l’exploitation d’un site gazier en Tunisie en raison d’un conflit social qui paralyse depuis neuf mois son activité, a affirmé mercredi le gouvernement tunisien.
En marge de la 71e assemblée générale des Nations Unies qui se tient à New York du 20 au 26 septembre, le secrétariat au Commerce américain tient, également dans la capitale économique américaine, la deuxième édition d’un forum sur les relations commerciales entre l’Afrique et les États-Unis. À cette occasion, la secrétaire au Commerce américain en fonction depuis juin 2013 a répondu à « J.A. ».
Six mois après sa défaite à la présidentielle béninoise, l’ex-Premier ministre organise les Rencontres Africa 2016, les 22 et 23 septembre à Paris, qui visent à mieux expliquer l’Afrique aux entreprises françaises. La situation économique et la dette du continent font selon lui l’objet de beaucoup de mythes, qu’il s’applique à déconstruire. Entretien.
Diversifier l’économie et produire localement : selon ce banquier d’affaires, telles doivent être les priorités du gouvernement pour relancer durablement la machine.
La Banque européenne d’investissement va aider l’Éthiopie, qui concentre un grand nombre de réfugiés en transit, à développer des parcs industriels pour retenir les candidats à l’exil sur place.
C’est officiel : le géant ouest-africain, hier chouchou des investisseurs, est entré en récession. La faute au prix du pétrole, mais pas seulement. Et si le pays misait enfin sur les secteurs minier, agricole et manufacturier ?
Un pétrolier a appareillé avec à son bord 776 000 barils pour l’Italie mardi depuis le port libyen de Ras Lanouf pour la première fois depuis fin 2014, lorsque des combats ont éclaté pour le contrôle de terminaux du Croissant pétrolier, selon un responsable portuaire.
À l’issue de deux jours d’échanges et de network à Kinshasa, des entrepreneurs participant au forum Sultani Makutano ont plaidé samedi soir pour plus de synergie dans le monde des affaires en Afrique.
Mardi, une nouvelle étude de Coface, l’assureur-crédit français, vient confirmer le rallongement des délais de paiement au Maroc. Les trésoreries des entreprises en souffrent et les perspectives de création d’emplois et d’investissements en pâtissent.