Après des années de progrès, le pays voit la conjoncture se retourner. Un nouveau problème qui s’ajoute au déficit de gouvernance, au manque d’infrastructures et à l’absence de vraie vision économique.
Des mutations structurelles redéfinissent dès à présent l’environnement économique mondial pour les décennies à venir, avec une polarisation accrue des ressources financières, humaines et technologiques dans des places fortes régionales. Les pays africains sont eux aussi concernés par ces mutations.
La start-up tunisienne Evey proposera en septembre un outil de sondage avec analyse de données en temps réel. De quoi bouleverser la relation entre décideurs et opinion publique.
Alors que le cours du baril stagne au plus bas, la Banque centrale de la Cemac multiplie les mesures exceptionnelles pour venir en aide aux États membres, très dépendants du pétrole. « Jeune Afrique » fait le bilan.
Le ministre de la Défense français a reçu lundi 13 juin à l’hôtel de Brienne les représentants de plusieurs gouvernements venus passer commande d’armements à l’occasion de la deuxième édition du salon Eurosatory (13-17 juin), premier au monde dans les domaines terrestre et aéro-terrestre. Parmi les États africains les plus en vue se trouvaient l’Égypte et la Côte d’Ivoire.
Le remaniement gouvernemental partiel en Algérie, annoncé le 11 juin, touche plusieurs portefeuilles liés aux arbitrages financiers et économiques de l’Algérie empêtrée, depuis deux ans, dans une crise pétrolière. Des Finances à l’Energie, de nouveaux ministres ont été installés pour tenter de sortir le pays de cette mauvaise passe, le plus vite possible.
Croissance économique vigoureuse et climat politique « apaisé » : c’est pour ces deux raisons au moins que l’agence de notation financière Fitch n’est pas revenu vendredi sur le « B+ » dont elle avait gratifié la Côte d’Ivoire en décembre 2015, un cran au-dessus du « B » qui prévalait jusque-là. La perspective est stable.
Le PIB de l’Afrique du Sud s’est contracté de -1,2 % au premier trimestre 2016. Sans rebond durant le trimestre qui s’achève à la fin de ce mois, l’économie sud-africaine pourrait replonger dans une récession.
Ouvert en 1998, le studio ferme ses portes ce lundi, a annoncé le groupe dans un communiqué. Le studio de Casablanca avait participé à la création d’une trentaine de jeux. 48 salariés sont concernés, dont le reclassement dans d’autres filiale du groupe français est en discussions.
La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 88,85 millions d’euros au Maroc pour financer un vaste projet d’amélioration de la qualité et du service de l’eau potable.
Ce décaissement, approuvé le 08 juin, porte à 58 millions de dollars le financement apporté par le Fonds monétaire international au Mali, dans le cadre d’une facilité de crédit instaurée en décembre 2013. Cet accord a été prorogé jusqu’à décembre 2017.
Orienter les investissements vers des projets structurants, rationaliser les dépenses, améliorer les rentrées fiscales… Pas facile de relancer une machine grippée. La ministre des Finances s’y attelle.
Après deux années de crise, la plupart des grandes usines de la capitale économique tournent au ralenti. Mais fini les plans de survie, place aux stratégies de redéploiement.
La Commission européenne a présenté mardi, devant le Parlement, un « nouveau cadre de partenariat sur la migration ». Le plan prévoit jusqu’à huit milliards d’euros d’ici 2020 — pris sur des fonds déjà existants, mais incluant un critère nouveau : la coopération des États pour freiner l’afflux de migrants vers l’UE par la Méditerranée. Le Mali, le Sénégal et le Niger font partie des premiers bénéficiaires visés.
Pour élaborer le second volet de son plan national de développement (PND), la Côte d’Ivoire a sollicité l’appui du centre de recherche de l’OCDE, à Paris. Dans ce cadre, l’économiste Bakary Traoré a conduit plusieurs missions à Abidjan.
À travers son nouveau plan national de développement, l’État espère enfin atteindre une croissance vraiment inclusive. Car les Ivoiriens les plus vulnérables attendent toujours que les progrès économiques du pays se concrétisent davantage dans leur quotidien.
Matata Ponyo Mapon a une fierté qu’il ne cache guère : avoir porté la croissance économique de la RD Congo à un niveau élevé, proche des 9 %. Et une autre qu’il tait : avoir battu le record de longévité comme Premier ministre de Joseph Kabila.
Verre à moitié plein ou à moitié vide, c’est selon. L’Afrique du Nord, Égypte inclue, est la seule région du continent à avoir connu une augmentation de sa croissance entre 2014 et 2015, de +1,4 % à +3,2 %. Pour autant, ce pourcentage reste en-deçà des résultats des autres régions africaines à la croissance, certes en recul, atteint +3,5 %.
Le président togolais a achevé jeudi une visite d’Etat entamée le 29 mai en Chine. Une visite marquée par la signature de nombreuses conventions économiques entre les deux pays.
Le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement centrafricain se sont accordés fin mai sur un prêt d’environ 68 milliards de F CFA sur trois ans. Selon les deux parties, ces ressources seront affectées notamment à des réformes administratives, à la santé et à la sécurité. Le Fonds avait maintenu son appui durant la crise, à travers notamment son programme d’aide d’urgence.
Le gouvernement congolais a approuvé le 1er juin un projet de loi de finances rectificative qui prévoit une réduction de -8 % des dépenses prévues en 2016, ramenées à 2 396 milliards de F CFA (3,65 milliards d’euros). En cause : une conjoncture économique défavorable et le recul des recettes pétrolières.
Le royaume, seul pays au monde où les femmes n’ont pas le droit de prendre le volant, a investi 3,5 milliards de dollars dans le service américain de réservation de voitures avec chauffeur Uber, a indiqué ce dernier mercredi.
Une commande à 76 millions d’euros qui verra la fourniture de 10 millions de cartes d’identité sous cinq ans. C’était cette même société qui, en 2007, avait obtenu le contrat de fabrication des passeports biométriques sénégalais.
Mohamed Laksaci a été congédié du poste de gouverneur de Banque d’Algérie, la banque centrale du pays nord-africain. Il était en fonction depuis 2001. Son remplaçant est Mohamed Loukal, jusque-là PDG de la Banque extérieure d’Algérie (publique).
Conséquence de la politique ubuesque menée depuis 1999 par le régime « bolivarien » et de la chute des cours du pétrole, le pays est au bord de l’effondrement. Une procédure de destitution du président Maduro est en cours. Elle n’a, dans l’immédiat, guère de chances d’aboutir.
L’agence publique de promotion des exportations Maroc Export et le groupe bancaire marocain Banque Populaire (BCP) ont démarré lundi à Abidjan, une caravane de chefs d’entreprises marocaines, la troisième du genre, à l’affût de nouvelles opportunités d’investissement au sud du Sahara. Destinations : Côte d’Ivoire, Sénégal et Gabon.
Le vice-président indien, Mohammad Hamid Ansari, est à Rabat depuis lundi pour activer les accords conclus avec le royaume lors du sommet Inde-Afrique d’octobre dernier à New Delhi. Un voyage qui le conduira également en Tunisie.
La fondation publique-privée AfricaFrance, qui vise à promouvoir les relations économiques entre l’Hexagone et le continent africain, organise les Rencontres Africa 2016 à Paris les 22 et 23 septembre 2016.
Riz, viande, huile, boissons, pétrole, biens d’équipement… À São Tomé, on importe tout ou presque, et n’exporte que très peu. Comment faire pencher la balance du bon côté ?