Insularité, petit marché, coûts d’infrastructures et de transport exorbitants, 20 % de la population en situation d’extrême pauvreté : avec de tels handicaps, il n’est guère étonnant que São Tomé-et-Príncipe soit classé parmi les pays les moins avancés de la planète. De ceux qui ne peuvent compter que sur l’aide internationale pour boucler leur budget.
Alors que tous les organismes nationaux et internationaux ont revu depuis longtemps leurs taux de croissance à moins de 2%, le département des Finances a finalement annoncé son intention de s’aligner sur eux. Une prévision bien loin des 3% espérés en début d’année devrait être annoncée en juillet prochain devant le parlement.
Nouveau bras de fer entre le patron du premier groupe privé du pays et le pouvoir. Cette fois autour du rachat du quotidien El Khabar. Enquête sur le dernier épisode en date d’un vieux contentieux.
Selon l’information dévoilée, mercredi, par « Radio Canada », le géant canadien de l’ingénierie, SNC-Lavalin, a utilisé les services de Cadber Investments, une société offshore créée avec l’aide de Mossack Fonseca, l’intermédiaire panaméen spécialisé dans la domiciliation de sociétés dans les paradis fiscaux à l’origine des « Panama Papers ». Décryptage.
Avec sa solution de paiement mobile WeCashUp, la start-up Infinity Space dirigée par le Camerounais Cédric Atangana ambitionne de devenir un point d’entrée unique sur le continent, entre les porte-monnaie mobiles des opérateurs de téléphonie et les e-commerçants. Le lancement dans 35 pays africains est prévu en septembre 2016.
La Banque centrale marocaine et le Fonds monétaire international (FMI) se rencontreront sur le sujet fin mai ou début juin. Les avis sont partagés sur la question. Explications.
Ce programme de prêts, d’une durée de cinq ans, vise à « restaurer la croissance économique et à stimuler la création d’emplois », a indiqué l’institution internationale dans un communiqué. Ces engagements représentent une hausse significative par rapport à la période 2011-2015 durant laquelle, ils ont atteint environ 1,8 milliard de dollars.
«Mettez en place des réformes économiques, nous vous financerons. » C’est en substance la condition que pose le FMI à la Tunisie pour l’octroi d’un prêt de 2,8 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros), décaissés en quatre tranches et remboursables avec un taux d’intérêt compris entre 1 % et 3 % sur quatre à dix ans.
Après l’échec des consultations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie dimanche, les deux États se sont donnés un nouveau rendez-vous en juillet afin de mettre un terme au blocus de leur frontière commune. « Jeune Afrique » a consulté le procès-verbal de la rencontre de dimanche et ce qu’il prévoit pour leur prochaine réunion.
Réunis à Paris avec les bailleurs pour financer le plan national de développement de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre Ivoirien a acquis près du double du montant recherché. Un résultat qui doit beaucoup aux progrès effectués par le pays depuis la crise de 2011.
Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Jean Kacou Diagou, a confirmé son départ à la fin de son mandat, en juillet.
Confrontés à la baisse des cours de l’or noir et des matières premières, les pays subsahariens en sont réduits à faire appel à l’institution de Bretton Woods, dont l’aide passée a pourtant laissé de forts mauvais souvenirs.
Le Sénégal va émettre d’ici à la fin du mois de juin, son deuxième emprunt obligataire sous forme de sukuk (obligations compatibles avec la Charia), après celui de juin 2014, a appris « jeune Afrique » vendredi.
Cet été trois cent familles marocaines testeront le produit. À moyen terme, l’objectif est de distribuer dans d’autres pays d’Afrique ce réfrigérateur portable destiné aux petits cultivateurs ou aux foyers non raccordés au réseau électrique, et d’éviter les gâchis alimentaires.
Sous l’impulsion du groupe familial, le Tunisia-Africa Business Council tente de renforcer la présence des entreprises locales au sud du Sahara. Car, pour l’instant, le pays est à la traîne.
La Fondation Carnegie pour la paix internationale, l’un des think tanks les plus riches du monde, a publié le 14 avril un rapport intitulé « Entre périls et promesses : un nouveau cadre de partenariat avec la Tunisie ».
Après la Russie et les pays du Golfe, le roi du Maroc a entamé mercredi une visite officielle en Chine pour attirer les investissements chinois et élargir le cercle de ses alliés. A compter du 1er juin, les Chinois seront exonérés de visa d’entrée au Maroc.
L’exécutif burkinabè a approuvé un nouveau référentiel en matière de développement. Le coût de ce Plan national de développement économique et social (PNDES), prévu entre 2016 et 2020, s’élève à 12 008 milliards de F CFA (environ 18,3 milliards d’euros), a déclaré mardi la ministre de l’Économie, Rosine Sori-Coulibaly.
La croissance devrait rester en dessous de 2%, pratiquement au même niveau (1,7%) qu’en 2015, selon une équipe de l’institution de Bretton Woods qui vient d’achever une mission dans la zone.
Nommé en janvier ministre des Affaires étrangères, le président de l’UDPCI se fixe deux priorités : la coopération régionale en matière de sécurité et la diplomatie économique.
Par manque de structuration, d’organisation et d’assise financière, la moitié desPME ne soufflent pas leur quatrième bougie. Comment les remettre au cœur du tissu économique ?
Ministre de l’Économie et des Finances dans le gouvernement de technocrates de Mehdi Jomâa (2014-2015), Hakim Ben Hammouda fait son retour dans le débat public.
Le géant suisse est aux mines et au négoce ce que Goldman Sachs est à la finance : redoutable, bien connecté et toujours à l’affût des bons coups. Enquête sur un cost-killer qui tire son épingle du jeu en pleine chute des cours.
Le Conseil des ministres de la République démocratique du Congo (RDC) a adopté un projet de loi des finances rectificative de l’exercice 2016, qui prévoit une baisse des dépenses, ramenées de 8 476 milliards de francs congolais à 6 611 milliards de francs congolais, soit une réduction de 1 865 milliards de francs congolais (1,73 milliard d’euros).
Le président Muhammadu Buhari a promulgué vendredi le budget 2016 de la première économie africaine, qu’il avait proposé en décembre mais qui a dû depuis être amendé pour cause de grossières erreurs et d’hypothèses du cours du pétrole jugées irréalistes. À 6 060 milliards de nairas (26,4 milliards d’euros), il marque une hausse de +44% par rapport à 2015.
La société allemande de production de logiciels de gestion d’entreprises a inauguré en début de semaine son nouveau siège marocain. Une antenne qui doit lui servir à piloter ses activités en Afrique francophone.